Dans un contexte où les enjeux de santé mentale sont nombreux, la version révisée et augmentée de l’ouvrage « La danse autour du fou » du médecin et professeur Hubert Wallot de l’Université TÉLUQ prend tout son sens. Couronnée du prix Camille-Laurin par l’Association des psychiatres en 1998, cette deuxième édition comporte l’ajout de trois chapitres, d’annexes et d’une postface du psychiatre et chercheur Alain Lesage.
« Ce livre offre un survol de la prise en charge des troubles mentaux au Québec depuis les origines et fournit le détail des derniers plans d’action en santé mentale du Québec », précise M. Wallot.
Lucie Laflamme, directrice générale de l’Université TÉLUQ, félicite le professeur Wallot pour « cet ouvrage de référence qui est tout aussi pertinent pour les étudiants universitaires que pour les spécialistes en santé mentale ».
Résumé de l’éditeur : Pourquoi le mot fou ? Les univers conceptuels qui ont succédé à celui qui employait le mot folie au début de la colonie ont étiqueté diversement les comportements déviants étiquetés par la société : aliénation, maladie mentale, syndrome, structure clinique, troubles psychiques, problèmes de santé mentale, problèmes de détresse psychosociale, problèmes de performance de rôles sociaux, etc. À chaque étiquette correspond une solution d’époque : la prison ou l’exorcisme, les loges et l’asile, l’hôpital psychiatrique, les centres communautaires de santé mentale, les CLSC, les CRSSS, les RRSSS, les ARSSS, les CISSS et CIUSSS. Chaque solution oscille entre, d’une part, l’écoute et la compassion et, d’autre part, la mise à l’écart et l’oubli. Souvent, on peut y voir une folle agitation en vue de contrôler le fou étourdi, médusé et, peut-être, amusé d’assister à cette mise en scène sociale, telle une danse autour de lui, en habits d’époque et en costumes du pays.