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    Le Musée d’art contemporain de Montréal accueille Rafael Lozano-Hemmer Rafael Lozano-Hemmer, «Vicious Circular Breathing». Photo: Mariana Yañez

    Le Musée d’art contemporain de Montréal accueille Rafael Lozano-Hemmer

    25 mai 2018, 07h10
         |     

    Le Musée d’art contemporain de Montréal accueille l’artiste montréalais célébré à travers le monde, Rafael Lozano-Hemmer, à l’occasion de sa plus grande exposition individuelle jamais présentée au Canada et aux États-Unis. L’artiste propose « Présence instable », une rétrospective majeure de sa production des dix-huit dernières années qui rassemble un corpus de vingt et une oeuvres significatives, dont plusieurs installations immersives à grande échelle.

    Les oeuvres mobilisent notamment la science, la technologie, la politique, la sociologie, la poésie, la musique et l’histoire de l’art, en un riche dialogue avec le public.

    Du 24 mai au 9 septembre 2018, le Musée d’art contemporain invite le public à vivre une expérience muséale inédite, dans laquelle il est appelé à interagir avec l’exposition pour devenir partie intégrante des oeuvres.

    « Rafael Lozano-Hemmer : Présence instable » est coorganisée par le Musée d’art contemporain de Montréal (MAC) et le San Francisco Museum of Modern Art (SFMOMA). L’exposition est cocommissariée par Lesley Johnstone, chef des expositions et de l’éducation au MAC, François LeTourneux, conservateur adjoint au MAC, et Rudolf Frieling, conservateur des arts médiatiques au SFMOMA. Elle voyagera notamment au Museo de Arte Contemporáneo de Monterrey (MARCO), Mexico, en 2019 et au SFMOMA, du 25 avril au 6 septembre 2020.

    « Rafael Lozano-Hemmer : Présence instable »

    Fier Montréalais d’origine mexicaine, Rafael Lozano-Hemmer est l’une des figures les plus réputées de la scène internationale des pratiques axées sur la participation et les médias numériques. Son travail jouit d’une importante visibilité à l’international, où il est périodiquement présenté dans les institutions les plus prestigieuses. Depuis les années 1990, l’artiste explore le potentiel performatif de l’interaction et en particulier l’intégration des différentes disciplines artistiques par la technologie, qu’il décrit comme le « langage de notre époque », dont l’usage est devenu « inévitable ».

    « Un talent, une ambition et une curiosité intellectuelle sans bornes animent la production immense et très variée de Lozano-Hemmer, allant d’installations interactives théâtrales dans des lieux publics à des expériences intimes en galerie, commente John Zeppetelli, directeur général et conservateur en chef du MAC. La robotique, la surveillance et les ordinateurs sous-tendent ses réalisations artistiques interdisciplinaires, aussi élégantes que dynamisantes. »

    Cette dimension participative et technologique de la pratique de Lozano-Hemmer est traversée par la notion de coprésence, et comprend la superposition de données enregistrées et captées en temps réel. Par l’utilisation de microphones, d’algorithmes de reconnaissance faciale, de scanneurs biométriques et de dispositifs de surveillance informatisés, les œuvres interagissent avec les visiteurs de façon parfois ludique ou intime ; mais les dispositifs technologiques qui guident cette interaction rappellent souvent des rapports sociaux, économiques et politiques plus déstabilisants.

    Montrer la façon dont nous interagissons avec les dispositifs techniques, et rendre visibles leurs mécanismes internes, fait partie des stratégies déployées par les œuvres de Lozano-Hemmer. Tout au long du parcours de l’exposition, cette présence physique des œuvres et leur dimension proprement sculpturale, offrent un important contrepoids à l’argument de la « dématérialisation » numérique.

    « L’appropriation du dispositif technique par le spectateur lui donne un rôle privilégié dans la construction de l’expérience, mais elle lui rappelle aussi que ce même dispositif appartient à un système social plus vaste dans lequel technique, économie et politique sont entremêlées de façon complexe et souvent problématique », souligne Lesley Johnstone et François LeTourneux, co-commissaires de l’exposition, MAC.

    Des oeuvres sculpturales activées par la présence des visiteurs

    Au-delà des appareils techniques eux-mêmes, l’activation de l’espace par la lumière et l’ombre, le recours aux voix humaines, et la chorégraphie des gestes et des interactions confèrent une matérialité poétique à l’exposition.

    Celle-ci débute notamment par « Pulse Spiral », 2008, où 300 ampoules et des kilomètres de fil électrique sont configurés pour reproduire par la lumière le battement de cœur des visiteurs du Musée. Magique et évanescente, la spirale de lumière révèle l’indéniable fascination que provoquent non seulement le spectacle du battement de notre propre cœur, mais aussi celui de le voir résonner de concert avec les 299 participants précédents.

    Les amateurs de musique seront à la fois ravis et troublés par Sphere Packing : « Bach », 2018, nouvelle oeuvre de l’artiste présentée pour la toute première fois, et par Sphere Packing : « Wagner », 2013. Les deux installations font partie d’une série de dix-sept créations dont chacune aborde la totalité de l’œuvre musicale d’un compositeur, qu’elle rassemble dans une seule sphère à canaux multiples. La sphère en porcelaine vernie de noir consacrée à Wagner (13 cm et 110 canaux) est suspendue au plafond et il faut approcher l’oreille pour entendre les compositions individuelles. Beaucoup plus prolifique, Jean-Sébastien Bach sollicite 1 128 haut-parleurs répartis dans une sphère de trois mètres, dans laquelle les visiteurs peuvent entrer pour s’immerger dans les œuvres complètes du compositeur baroque, qui résonnent simultanément.

    Dans « Call on Water », 2016, les écrits du célèbre poète mexicain Octavio Paz, oncle de l’artiste, sont recréés au moyen d’une fontaine qui agit comme une machine poétique. Des vaporisateurs matérialisent les mots dans l’air de façon éphémère, sous la forme de panaches de vapeur froide. Contemplative et poétique, l’œuvre souligne la dimension matérielle du langage et rend littéralement les mots respirables, ce qui aurait probablement plu au poète.

    Dans un tout autre registre, qui fait davantage appel aux relations de pouvoir et aux dispositifs de surveillance, « Zoom Pavilion », 2015, réalisée en collaboration avec l’artiste polonais Krzysztof Wodiczko, est une installation interactive où douze caméras informatisées traquent la présence des participants dans une salle et projettent leurs images sur les murs. Grâce à la reconnaissance faciale, à la soustraction de l’arrière-plan et à des algorithmes d’apprentissage automatique, les caméras enregistrent les relations spatiales que les participants ont entre eux. L’oeuvre souligne l’omniprésence des caméras de surveillance, mais l’enjeu ici est surtout leur monitorage de cette réunion publique, qui construit une archive des durées de relation et des distances maintenues entre les visiteurs.

    « Vicious Circular Breathing », 2013, est une imposante installation sculpturale interactive qui évoque autant un insolite dispositif scientifique qu’un gigantesque instrument de musique à vent, tel un orgue. Elle est composée d’un ensemble de sacs de papier brun qui se gonflent et se dégonflent à des rythmes correspondant à la respiration humaine, de soufflets motorisés et de valves qui contrôlent ces sacs, et d’une cabine en verre étanche munie d’une chambre de décompression. Les visiteurs sont invités à entrer dans la cabine pour y respirer le même air qu’ont respiré les participants précédents. Amusante et musicale, mais aussi inquiétante et inconfortable, l’oeuvre s’accompagne de mises en garde relatives aux risques d’asphyxie, de contagion et de panique. Entre autres interprétations, elle peut être lue comme une allusion aux limites des ressources planétaires, ou encore comme un commentaire sur les vertus prétendument émancipatrices de la culture participative : dans cette œuvre, votre participation rend l’air plus toxique pour les visiteurs qui suivent.

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