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    Le jour avant le lendemain de Marie-Hélène Cousineau et Madeline Ivalu / Igloolik Isuma Productions - Alliance Atlantis
    [Blogue - cinéma]

    Le jour avant le lendemain de Marie-Hélène Cousineau et Madeline Ivalu / Igloolik Isuma Productions - Alliance Atlantis

    23 octobre 2008, 10h25
         |      Article rédigé par Charles Prémont     

    Filmé en collaboration avec la communauté Igloolik, Le jour avant le lendemain raconte l’histoire d’une grand-mère et de son petit-fils qui perdent toute leur parenté alors qu’ils s’étaient absentés. Perdus seuls dans l’immensité du Grand Nord, ils s’efforcent de survivre à l’hiver pour aller à la rencontre d’une autre communauté le printemps venu. Huis clos qui retourne dans un passé amérindien qui n’existe plus, Le jour avant le lendemain est une oeuvre au souffle lent où les angoisses se traduisent en de longs silences.


    Le scénario a été écrit par Susan Avingaq, Marie-Hélène Cousineau et Madeline Ivalu à partir du roman de Jørn Riel. Ces deux dernières ont d’ailleurs réalisé le film ensemble. Le jour avant le lendemain est un film qui sort des canons esthétiques habituels, surtout en ce qui concerne le rythme. La réalisatrice originaire de Montréal a d’ailleurs mis le public en garde au début de la projection. « Certains pensent que c’est un film étranger, d’autres que c’est canadien, dit-elle. Non, c’est un film québécois fait avec la participation du Nunavut. »

    Condition sine qua non de la production, la collaboration avec la communauté inuit transparaît tout le long du film. Suzan Avingaq s’est d’ailleurs adressée, par le biais d’une interprète, au public en ce sens. « Nous n’avons pas fait de recherche pour ce film parce que cette façon de vivre était celle de nos parents et de nos grands-parents », explique-t-elle.

    Le film se vit comme un conte. Une thématique très présente tout le long du scénario. Histoires vraies, anecdotes fausses : raconter a une fonction de divertissement comme de transmission de connaissances. C’est d’ailleurs cette cadence, celle d’un conte auprès du feu, qui soutient le film. Si, lors de l’écoute, on ressent quelques longueurs, Le jour avant le lendemain est un film que l’on n’oublie pas facilement. Tourné avec un grand souci de réalisme, ce long métrage nous offre une occasion unique de se plonger dans une culture qui a aujourd’hui pratiquement disparu.

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