Les exclusivités

Au terme de plusieurs années de développement, le studio indépendant montréalais Folklore Games a lancé cet automne son tout premier jeu vidéo, « Spiral », une oeuvre narrative centrée autour de la dégénérescence cognitive. Son cofondateur, Mikhaël Vaillancourt, a profité de cette sortie publique imminente pour discuter avec Le Lien MULTIMÉDIA au sujet de l’origine de l’entreprise et de la ligne directrice qu’elle s’est établie au fil du développement.

Après des études en piano classique au cégep, puis des études en communications dans le programme cinéma, profil direction photo, Andrée-Anne Roussel a décidé de poursuivre sa maîtrise, toujours à l’UQAM, pour essayer de comprendre ce qui l’intéressait plus précisément dans le cinéma et la vidéo. C’est à ce moment qu’elle découvre les installations vidéo médiatiques ou interactives. Depuis, elle réalise des projets à la fois en cinéma et en arts médiatiques. Parallèlement, elle est directrice de postproduction en cinéma chez Colonelle Films.

Depuis son embauche à la Société des arts technologiques (SAT) il y a 17 ans, Dominic St-Amant n’a cessé de graviter autour du monde de l’expérience immersive. Au fil de ses développements de pipelines de production, formations d’artistes et participations à des projets 360 degrés, le cofondateur de Phosphen a continué de nourrir l’ambition de créer une expérience immersive s’apparentant à une oeuvre cinématographique traditionnelle. Une volonté qu’il a pu concrétiser dernièrement au côté de son partenaire Jean-François Éthier, en produisant avec lui « Temporel », un moyen métrage en dôme hémisphérique (ou fulldome en anglais) distribué par Hubblo et mettant en vedette David La Haye et Megan Lamontagne dans les rôles principaux. Qui fait Quoi a rencontré Dominic St-Amant le soir de la première montréalaise du film.

Créatrice en art visuel et en art numérique, mais aussi médiatrice culturelle, Stéphanie Lagueux a étudié en art et design à l’Université du Québec en Outaouais dans un programme conjoint (art visuel et design graphique). Elle faisait partie de la première cohorte de ce programme qui débutait. En fait, l’idée de s’inscrire dans ce domaine lui est venue après avoir vu Images du futur, dans le Vieux-Port de Montréal. « J’étais vraiment emballée par les nouvelles technologies et l’interactivité », confie-t-elle au Lien MULTIMÉDIA.

Forts de leurs expériences respectives en tant que designer-graphique et en tant qu’enseignant, Marianne Pelletier et Gabriel Desmosthène accomplissent aujourd’hui leur rôle de formateur multimédia pour le compte d’incubateur numérique CyberCap. Habitués à oeuvrer auprès d’élèves du secondaire dans le cadre du programme Relève numérique de l’organisme, les deux éducateurs ont récemment dû modifier leur approche pour aller à la rencontre de jeunes de cinquième et sixième année du primaire. Une nouvelle expérience qui a convaincu le duo de l’importance d’instruire les plus jeunes sur la bienveillance numérique et la cybersécurité, a-t-il confié au Lien MULTIMÉDIA.

Au fil de ses productions, le cofondateur de Phosphen, Jean-François Éthier, a développé la conviction que le spectateur lambda « regarde » un film traditionnel, mais « fait partie » d’une expérience immersive. Intéressé par l’idée de lier ces deux extrêmes, il s’est lancé avec son partenaire Dominic St-Amant dans la réalisation de « Temporel », un moyen métrage de fiction en prises de vues réelles projeté en dôme hémisphérique (ou fulldome en anglais), la première oeuvre en son genre. Une initiative visant à expérimenter avec les capacités narratives de ce format, mais également à rendre celui-ci plus accessible au grand public, explique-t-il au Lien MULTIMÉDIA peu de temps avant la première montréalaise du film.