Les exclusivités

Fort de plus de vingt-cinq années d’expérience dans le milieu de l’événementiel, Mikaël Frascadore dédie ses efforts depuis 2024 à la coordination du Village Numérique de MUTEK, une initiative pour laquelle il agit en tant que producteur exécutif. Un rôle qui l’a incité à contribuer à la sélection des artistes et studios multimédia mis en lumière tout au long de ce parcours interactif, mais également à assurer des partenariats durables afin de le faire rayonner davantage. Le Lien MULTIMÉDIA s’est entretenu avec lui pour en apprendre davantage sur la seconde édition du Village numérique, à la veille du coup d’envoi de ce dernier au Quartier des spectacles.

Bien qu’elle soit née et qu’elle ait été élevée au sein de la communauté de Kanesatake, Kahentawaks Tiewishaw a perdu l’usage de la langue mohawk, d’une part, faute d’un enseignement standardisé de cette dernière, mais également à cause du système éducatif qu’elle a rejoint, dominé par l’anglais. Fascinée par le potentiel narratif des jeux vidéo, l’idée lui est venue un jour de créer ses propres jeux en langue mohawk dans le but de contribuer à sa revitalisation chez les membres de sa nation. Une mission qu’elle cherche à accomplir aujourd’hui à la tête de son studio, Revital Software, et qu’elle a détaillée en entrevue avec Le Lien MULTIMÉDIA.

En parallèle de la 26e édition de son festival annuel, MUTEK s’associe avec Xn Québec pour mettre en place la seconde édition du Village numérique aux alentours du Quartier des spectacles. Tous les soirs du 14 au 28 août, 28 œuvres distinctes réparties sur 23 sites seront accessibles au public gratuitement, afin de faire rayonner la créativité numérique d’ici. Le Lien MULTIMÉDIA a eu un aperçu de ce parcours à la veille de son ouverture.

Grande amatrice de jeux vidéo, Sarah Raine a entretenu très tôt le rêve de devenir développeuse et de créer ses propres oeuvres vidéoludiques. Une ambition qu’elle a commencé à concrétiser au cours de la dernière année, forte d’un diplôme en sciences informatiques de l’Université Concordia et d’une poignée de jeux qu’elle a conçus et publiés sur itch.io. Déterminée à tailler sa place dans l’industrie, la jeune programmeuse s’est inscrite dernièrement à la première cohorte du programme de mentorat de l’organisme GAMERella, une opportunité de bâtir son réseau et d’en apprendre davantage sur son métier idéal. Le Lien MULTIMÉDIA a fait le point avec elle sur son début de carrière.

Depuis ses soirées d’enfance à observer son père jouer à « Age of Empires III » sur l’ordinateur familial, Maëlig Beaupérin nourrit un intérêt marqué pour les jeux vidéo ainsi que les processus artistiques derrière leur création. Une attirance qui l’a encouragée une fois adulte à étudier à l’École des arts numériques, de l’animation et du design de l’Université du Québec à Chicoutimi (NAD-UQAC), puis à se lancer dans l’industrie en tant qu’illustratrice et artiste conceptuelle. Le Lien MULTIMÉDIA s’est entretenu avec elle pour connaître son parcours.

Née et ayant grandi au Costa Rica, Bianca Shonee Arroyo-Kreimes a découvert le monde en jouant dans la jungle qui bordait la maison familiale. Un univers renversé du tout au tout lorsqu’un voyage d’une semaine en Ontario s’est prolongé plusieurs mois à la suite de problèmes légaux. Aujourd’hui artiste multidisciplinaire et établie à Montréal, celle qui se fait appeler Shonee puise dans ce sentiment de disparité qu’elle a alors ressenti pour nourrir sa pratique. Le Lien MULTIMÉDIA a discuté avec elle en prévision de l’exposition de sa nouvelle oeuvre de réalité virtuelle, « Lueures intérieures », au festival MUTEK.