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    Tradanim, une plateforme belge pour l’apprentissage ludique des langues, arrive au Québec Véronique Van den Abeele. Photo: Marie-Hélène Brousseau

    Tradanim, une plateforme belge pour l’apprentissage ludique des langues, arrive au Québec

    18 décembre 2024, 00h30
         |      Article rédigé par Sophie Bernard     

    Passionnée par l’apprentissage précoce et ludique des langues depuis plus de 20 ans, mais aussi par tout ce qui touche la motivation, Véronique Van den Abeele a fondé en 2001 Tradanim, pour aider les enseignants à faire apprendre les langues aux enfants. Le Lien MULTIMÉDIA l’a rencontrée pendant MTL connecte et en a profité pour en savoir davantage sur cet outil d’éveil aux langues.

    « Nous nous sommes demandé comment nous pourrions faciliter l’apprentissage des langues dans un contexte de classe, d’école, d’éducation, précise la PDG de Tradanim. C’est pour ça qu’aujourd’hui nous créons des outils numériques à destination des classes pour que les enseignants, les éducateurs, aient plus de facilité à enseigner les langues. »

    Véronique Van den Abeele se promène partout avec Pop, la mascotte de Tradamin, pour créer un fil conducteur afin que les enfants puissent se représenter des voyages au bout du monde et découvrir des langues. Pour la fondatrice, il faut un éveil aux langues au pluriel, devenu une matière obligatoire dans les programmes scolaires en Belgique.

    « C’est quelque chose qui est suggéré dans les systèmes éducatifs à travers le monde, et nous voulons être là pour montrer et donner les ressources nécessaires aux enseignants et aux éducateurs pour que des voyages dans d’autres pays pour découvrir d’autres langues soient quelque chose de facile, ajoute Véronique Van den Abeele. Nous avons créé une plateforme prête à l’emploi. »

    Il suffit d’un mot de passe pour que les enseignants ou les classes puissent accéder à cette plateforme pour embarquer dans des voyages en arc-en-ciel, et découvrir l’italien en Italie, le grec en Grèce, le quechua au Pérou... Pour chaque voyage, des chansons sont proposées. Celles-ci ont été travaillées avec des personnes vivant dans chaque pays pour s’assurer que les contenus de la plateforme soient toujours en accord avec la réalité.

    Depuis les 24 dernières années, les outils ont beaucoup changé, notamment avec l’arrivée de l’informatique en classe. « Au départ, nous devions travailler en présentiel, note-t-elle. Toute notre expertise s’est forgée sur le terrain, dans un travail vraiment avec les classes et les enfants dès deux ans et demi, et donc on voyait exactement à quoi ils réagissaient. On a même créé une méthode d’apprentissage des langues basée sur du ludique et du dynamique. »

    Puis, la COVID est passée par là et l’équipe de Tradanim a entamé une réflexion sur la meilleure façon de rejoindre les quelque 100 000 enfants et de continuer à leur transmettre la passion pour les langues, l’émerveillement et la découverte.

    L’entreprise s’est donc tournée vers la vidéo et l’animation, des ingrédients qui fonctionnaient déjà en présentiel. Les enfants ont complètement embarqué dans cette nouvelle façon d’apprendre. L’idée n’étant pas que l’enfant se retrouve tout seul devant son écran après l’école, l’unicité de l’expérience repose sur le fait de s’adresser à des groupes de classes.

    « Nous intervenons aussi dans un contexte de pénurie, quand il n’y a pas d’enseignant et qu’il faut faire un apprentissage de l’anglais, etc., souligne Véronique Van den Abeele. Les écoles utilisent aussi nos outils pour pouvoir répondre à une dynamique de classe. Alors, évidemment, il faut toujours un adulte tout près pour mettre en route le programme, mais en attendant, l’animation, elle s’effectue de l’écran vers les enfants. »

    Tradanim propose des contenus sur cinq niveaux, pour les enfants de la maternelle (3 à 5 ans) jusqu’au secondaire (dès 12 ans). L’entreprise est en train d’implanter le programme pour les tout-petits dans les garderies du Québec, dans les projets pédagogiques d’établissement avec des aventures et des histoires qui ont du sens pour les enfants québécois et des jeux qu’ils aiment pour qu’ils s’entraînent et les reproduisent naturellement.

    « C’est quand on a su que quelqu’un en Nouvelle-Calédonie avait commandé nos capsules qu’on s’est dit qu’il y a d’autres écoles dans un contexte francophone et d’ouverture aux langues qui mériteraient d’être aidées, précise Véronique Van den Abeele. Du coup, nous avons fait la démarche inverse en nous disant où on pourrait aider, quel outil pourrait être efficace et nous avons pensé au Québec. En fait, je devais naître au Québec, mais je suis née en Belgique et j’ai toujours gardé ce lien affectif avec le Québec. » L’entreprise belge est d’ailleurs incubée au CAMP et a créé un projet pilote qui sera intégré dans plus de 60 garderies.

    Entrevue : Marie-Hélène Brousseau

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