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    L’instrument scientifique canadien sur Webb confirme la présence d’eau dans l’atmosphère d’une exoplanète Composition de l'atmosphère. Photo: NASA, ESA, ASC et STScI.

    L’instrument scientifique canadien sur Webb confirme la présence d’eau dans l’atmosphère d’une exoplanète

    13 juillet 2022, 00h05
         |     

    Les toutes premières images scientifiques et données spectroscopiques du télescope spatial James Webb ont été publiées et donnent un aperçu d’éléments de l’Univers jusqu’alors jamais observés. Les observations faites avec le puissant observatoire spatial ont mis au jour toute une série d’éléments spectaculaires du cosmos. Les futures découvertes rendues possibles grâce au télescope Webb devraient changer notre compréhension de l’Univers et de la place que nous y occupons.

    Une observation réalisée avec l’instrument canadien NIRISS (imageur et spectrographe sans fente dans le proche infrarouge) confirme sans ambiguïté la présence de molécules d’eau dans l’atmosphère de WASP-96 b, une exoplanète en orbite autour d’une étoile semblable au Soleil située à quelque 1150 années-lumière. C’est le spectre de transmission dans l’infrarouge de l’atmosphère d’une exoplanète le plus détaillé obtenu à ce jour.

    Le NIRISS a capté le spectre électromagnétique de la lumière stellaire qui a traversé l’atmosphère de cette géante gazeuse chaude. Les chercheurs peuvent tirer du spectre des renseignements importants, en particulier la présence possible de molécules essentielles à la vie comme l’oxygène, le dioxyde de carbone et l’eau. Cette observation de WASP-96 b avec le NIRISS, un instrument très sensible, contient aussi des preuves de la présence de brume et de nuages : on pensait que l’atmosphère de cette planète en était dépourvue.


    Premier champ profond de Webb avec l’imageur NIRCam

    Le détecteur de guidage de précision (FGS) a été essentiel à la production de ces données et images extraordinaires puisqu’il maintient l’observatoire pointé fixement sur des étoiles-guides - alors qu’il est en mouvement - pendant de longues périodes. Du fait de sa fonction d’alignement ultra précis de l’observatoire, le FGS servira à toutes les observations effectuées avec les instruments de Webb.

    La mission du télescope spatial James Webb entre dans sa phase opérationnelle. Webb sera un outil exceptionnel pour les astronomes du Canada et du monde entier : il leur permettra d’étudier toutes les étapes de l’histoire du cosmos, de l’origine de l’Univers à la formation des étoiles, des galaxies et des planètes.


    Nébuleuse de l’Anneau austral

    Grâce à la contribution et à l’expertise de l’Agence spatiale canadienne (ASC), des chercheurs canadiens seront parmi les premiers à avoir un accès privilégié à du temps d’observation, où ils pourront utiliser tous les instruments de cet observatoire spatial, le plus complexe et puissant jamais construit.

    Faits en bref

    • WASP-96 b a été observée avec le NIRISS le 21 juin 2022.
    • La mission du télescope spatial James Webb est réalisée en collaboration par la NASA, l’Agence spatiale européenne et l’ASC.
    • L’équipe scientifique canadienne de Webb est dirigée par le Pr René Doyon, chercheur principal, Université de Montréal, et par Chris Willott, Ph. D., scientifique en chef du projet, Centre de recherche Herzberg en astronomie et en astrophysique du Conseil national de recherches du Canada.
    • Le module intégré du FGS/NIRISS a été construit et testé par Honeywell avec le soutien de scientifiques et d’ingénieurs de l’ASC, de l’Université de Montréal, de la NASA et du Space Telescope Science Institute.


    « Falaises cosmiques » dans la constellation de la Carène

    « Ces premières images témoignent de la puissance de Webb et de la soif intarissable de l’humanité de connaissances toujours plus approfondies sur l’origine de l’Univers, a indiqué François-Philippe Champagne, ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie. Pendant des dizaines d’années, des scientifiques et des ingénieurs canadiens talentueux ont collaboré étroitement avec des collègues du monde entier pour accomplir ce tour de force. Et maintenant, nos astronomes de renommée mondiale s’apprêtent à faire des découvertes extraordinaires, à la fine pointe de la recherche sur les galaxies. »

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