Saints Row 2 / Volition / THQ
Ridicule à souhait, le deuxième Saints Row de Volition et THQ arrive après le tsunami appelé Grand Theft Auto 4. Comme son grand rival, le jeu offre un « carré de sable » gigantesque avec une tonne depossibilités. La plus grande différence vient de la façon dont les développeurs ont abordé, une fois encore, les missions et l’alluregénérale de ce projet.
Les graphismes, agréables mais sans plus, ont été sacrifiés en partie pour supporter le nombre d’activités inouï surle disque. Chasseur de primes, police (FUZZ), escorte, survie contre des zombies assoiffés de sang, on trouve de tout - avec rires assurés. On pourrait qualifier cet ensemble d’un San Andreas en haute définition.
Oubliant le réalisme, Saints Row 2 met à l’avant le plaisir de jouer. Nulle part ailleurs peut-on sauter devant des automobiles à pleine vitesse et rebondir à plusieurs mètres de hauteur dans le ciel afin defrauder une compagnie d’assurance. Les personnages excentriques représentent des gangs de rue qui s’éliminent entre rivaux pour régner en maître sur Stilwater, la ville fictive où toutes les actions naissent et meurent.
En début de partie, le joueur en perd son latin tellement la carte est immense et étonnamment bien remplie. Il recrute des amis, personnalise son avatar avec plus d’options qu’un jeu de mode et se lance à la recherche d’argent. Il existe bien des moyens dedépenser : morceaux de musique, accessoires, repaires pour son gang etmodification de ceux-ci, ajouts sur automobiles et plus encore. Saints Row 2 a choisi la voie humoristique et c’est tant mieux.
Avoir emprunté le même sentier que GTA, il aurait coulé lamentablement. En étant unique malgré le fait d’être une série stigmatisée comme clone, il prouve sa valeur aux yeux du monde.
Développeur : | Volition |
Éditeur : | THQ |
Plateformes : | Playstation 3, Xbox 360, PC (2009) |
Genre : | action |