Comme assistante personnelle, l’IA sera-t-elle aussi discrète que notre coiffeur ?

Non seulement ils l’ont été dans nos vies quotidiennes, mais aussi dans nos vies professionnelles. Ces petits coquins ont été identifiés comme faisant partie intégrante de la première vague d’une mouvance si populaire à Montréal (et ailleurs dans le monde) qu’est l’IA ou intelligence artificielle.

Eh oui, l’IA…

L’intelligence artificielle a le dos large, les deux lettres étant employées pour un nombre croissant de champs d’application. En fait, ils se multiplient plus vite que les lapins !

Vous avez en tête ChatGPT ? Oui, mais il y a aussi Bard, DALL-E, Midjourney, Watson, etc. La frontière est maintenant bien mince entre ces logiciels intelligents qui nous aident professionnellement en marketing de contenu pour la conception et/ou amélioration de nos textes, nos images, nos vidéos et la génération Siri. Cette génération d’assistants plus conçue pour nous aider dans l’organisation de notre vie personnelle et professionnelle.

Les assistants personnels, tout comme l’ensemble de l’écosystème de l’IA ont fait et font encore miroiter de belles promesses de vie meilleure, mais on le sait déjà, il y a l’envers qui se joue sur le contrôle de plus en plus envahissant de ces prénoms exotiques et autres applications dans nos données personnelles et dans le contrôle sur nos vies, point…

Mais l’IA est-elle une vraie nouvelle tendance ? C’est là que l’histoire commence…

Il fut un temps jadis (pas il y a 2000 ans quand même…) où les assistants personnels étaient un concept qu’Apple promenait en vidéo dans toutes les foires scientifiques ou technologiques à travers le monde. Selon la Petite pomme, c’était le GRAAL du travailleur du futur.

Je me souviens d’une présentation faite par Apple au CRIQ ou Centre de recherche industriel du Québec en 1987. J’étais alors conseiller en communication pour une société d’État et un des premiers à utiliser et parler de micro-informatique en milieu de travail.

On avait jugé bon de m’inscrire à cette présentation « futuriste », qui m’avait beaucoup impressionnée. Car le futur dépeint dans la vidéo d’Apple était de l’anticipation basée sur les travaux de recherche en cours alors à Cupertino. Un peu comme l’a fait la compagnie Corning plus récemment, avec leur série de vidéos intitulée « A Day Made of Glass ».

Bref, une vidéo où on nous présentait un assistant-personnel-machine nommé « Knowledge Navigator », capable de remplacer n’importe quelle adjointe administrative et capable de faire bien plus, voire de gérer tous les aspects de notre vie personnelle et professionnelle.

On est en 1987 et l’Internet n’existe pas encore commercialement le Wi-fi. On assiste donc aux balbutiements d’une disruption majeure, mais qui devra attendre avant de bouleverser le monde.

De l’IA en gestation avant les lettres !

Il aura donc fallu au moins une trentaine d’années pour que la « vision » d’Apple se concrétise, lentement, pas à pas. Car il y a des précurseurs à Alexa et l’IA. J’en ai encore un dans mes tiroirs. Tiens, le voici en photo. Un « Electronic Organizer Sharp ZQ2400 de 64Kb ». Peu de puissance de traitement et de mémoire et pas de voix…

Une petite merveille de l’époque avec ses versions ultérieures comme celle présentée ici dans une vidéo de Chris Pirillo.

Re-bref, J’aimerais bien retrouver la vidéo d’Apple sur les assistants intelligents personnels du futur qui, dépeignait à grands traits ce que seraient les Alexa, Home et Siri 36 ans plus tard. Remarquez que ces agents nous sont aujourd’hui offerts pour consommation personnelle, mais bien peu pour utilisation professionnelle, que ce soit en télétravail à la maison ou au bureau. C’est là qu’apparaissent Chat GPT et les autres…

Il y a quand même Alexa qui propose une solution pour le marketing. et il y a aussi ce billet très senti sur le blogue de la compagnie ITERATORS intitulé : « 4 Amazing Ways AI Personal Assistants Can Impact Your Business ».

On nous propose, entre autres, 20 façons dont les assistants intelligents personnels et professionnels peuvent nous aider dans notre travail quotidien :

Une question se pose cependant avec l’arrivée de l’IA comme assistante personnelle et professionnelle. Évidemment la question de la sécurité de nos données personnelles et l’utilisation qui en est faite.

« Grand nombre des données récoltées et utilisées par ces assistants numériques contiennent des renseignements personnels, parfois identifiables, et parfois de nature délicate. Alexa et les autres assistants virtuels violent-ils le caractère privé et la sécurité de nos données ? Oui. Ces assistants personnels ont une face cachée. »

Sera-t-elle aussi discrète que notre coiffeur ?

Et devinez quoi ? Je l’ai retrouvée, la vidéo d’Apple. Elle date de 1987. Et il faut lire les commentaires. En voici deux qui reflètent la surprise des utilisateurs à la découverte de cette vidéo.