CONVERGENCE no 53

Toute nouvelle plateforme de contenus créés par les usagers (User Generated Content - UGC), le Funshow offre aux internautes un moyen amusant de raconter des blagues et de mettre en scène des sketchs d’humour. L’outil interactif repose sur la création d’avatars à partir de photographies et d’une section audio enregistrée par l’utilisateur. L’utilisateur choisit le décor et anime chaque mouvement de son personnage. Une nouvelle façon de faire des cartes postales virtuelles qui vise le marché de l’humour sur le Web.

C’est du 20 au 24 août dernier que se tenait, à Leipzig en Allemagne, la Game Convention 2008. Avec plus de 540 exposants et un total de 203 000 visiteurs, cet événement entièrement dédié à l’univers des jeux vidéo, a connu cette année encore plus de succès que la précédente édition qui avait totalisé non loin de 185 000 visiteurs.

Le deuxième long métrage de Rafaël Ouellet a été écrit en pensant aux adolescents. « Ce qui me décourage, c’est que je sais que peu d’adolescents vont voir mon film. La plupart des gens qui vont le voir sont des cinéphiles qui veulent suivre la carrière d’un jeune réalisateur, pas des adolescents qui vont chercher à voir un film qui parle d’eux. C’est dommage parce que si j’avais eu des enfants de 14 ans, c’est le film que j’aurais voulu faire pour eux. Je pense que ce film peut leur apporter quelque chose », dit-il.

Présenté en première mondiale au Festival du nouveau cinéma, À l’ouest de Pluton met en scène la vie d’adolescents de la banlieue de Québec. Le projet a été tourné avec un budget d’environ 10 000 $ ; les réalisateurs n’avaient pas le temps d’attendre après des subventions. C’est au bout de quatre ans que les deux cinéastes ont réussi à le faire aboutir. Un reflet de l’adolescence qu’ils voulaient réaliste sans toutefois tomber dans le genre docu-fiction.
Le Lien MULTIMÉDIA s’est entretenu avec un des deux réalisateurs, Henry Bernadet.

Le plus grand défi pour Luc Bourdon lors de son travail sur La mémoire des anges a été de gérer le plaisir qu’il avait à le faire. « On était très excité de faire ce projet, c’était très inspirant. C’était un vrai privilège de pouvoir puiser à même la collection de l’ONF et d’avoir autant de temps de montage », dit-il. C’est en ayant en tête de recycler d’anciens tournages pour en faire un film totalement différent que Luc Bourdon a tranquillement créé son film dont le personnage principal est la ville de Montréal des années 1947 à 1967.

Pour Félix Dufour-Lapperrière, l’animation est un art qui mérite qu’on s’y consacre. Ayant fondé Noir sur blanc, un organisme sans but lucratif dédié à la production de films d’animation, Félix Dufour-Lapperrière vit de son art depuis quelques années. « J’ai eu de la chance parce que les institutions ont été clémentes envers moi », dit-il. Le Lien MULTIMÉDIA a rencontré Félix Dufour-Lapperrière pour en savoir davantage sur son processus de création.

Le duo électro-house montréalais Jasmin et Jul connaît un succès underground international avec le titre I Wish We Were Dancin’, paru en 2005 sur une double compilation de l’étiquette australienne Tinted, mixée par les DJs Tiga et Ajax. La collaboration d’Eddy Jasmin et de Julien Turmel remonte à 2002, alors qu’ils travaillent comme DJs au Sona Bar, l’annexe du célèbre club afterhours de la métropole. Le tandem présentera bientôt un premier album qui risque d’animer plusieurs planchers de danse.

Constituée depuis un peu plus d’un an seulement, la formation rock francophone montréalaise Mille Monarques s’est fait remarquer en 2008 par sa présence sur de nombreux palmarès de musique émergente et indépendante (CISM, CIBL, Bande-à-part). Elle se distingue également en spectacle aux Francouvertes au printemps dernier, restant la favorite du jury de connaisseurs pendant plus d’un mois en première position. Au début de l’été, elle participe à une soirée M pour Montréal, une vitrine mensuelle (présentée localement de même qu’à l’international) dédiée aux artistes émergents de la métropole. Elle a par la suite l’honneur d’ouvrir la programmation de spectacles extérieurs gratuits de la dense 20e édition des Francofolies, et cela malgré les perturbations d’un violent orage. Son rock psychédélique et romantique éclate au grand jour, de même que la fougueuse et sensible personnalité du chanteur Mathieu Denoncourt. À la fin de l’été 2008, elle participe au FME (Festival de musique émergente) à Rouyn, probablement le plus cool, sympathique et effervescent festival en région. Les Mille Monarques préparent un premier album à paraître sous peu.