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    Création du tout premier technopéraballet tragicomique expérimental pour les Escales Improbables « Je ne suis pas un robot ». Photo: Marie Lassiat

    Création du tout premier technopéraballet tragicomique expérimental pour les Escales Improbables

    20 septembre 2019, 07h26
         |      Article rédigé par Oriane Morriet     

    Il suffisait de mettre Jean-Marc Bouchard au défi pour qu’il se lance dans la conception d’une oeuvre multidisciplinaire audacieuse : « Je ne suis pas un robot ». En collaboration avec Jean-François Laporte pour ses instruments inventés, le quatuor Quasar pour sa musique, Jérôme Minière pour ses textes et Marie-Pierre Normand pour sa scénographie, le concepteur qualifie la création multidisciplinaire de technopéraballet tragicomique expérimental. Créé dans le cadre des Escales Improbables de Montréal, « Je ne suis pas un robot » sera donné le jeudi 26 et le vendredi 27 septembre 2019, à 19h, au CAMP Ethel. Entrevue avec Jean-Marc Bouchard, saxophoniste de Quasar, pour en apprendre davantage sur l’histoire, le contenu et la philosophie de « Je ne suis pas un robot ».

    L’idée première derrière « Je ne suis pas un robot » a été, pour Jean-Marc Bouchard, d’associer des artistes aux talents divers et variés, n’ayant pas pour habitude de collaborer ensemble. Aux textes de Jérôme Minière, il adjoint donc les instruments inventés de Jean-François Laporte ainsi que la scénographie de Marie-Pierre Normand, le tout sur une musique jouée par le quatuor de saxophones Quasar. « Mon but était de mettre les artistes en contact de manière à transformer les façons de travailler », commente-t-il. Fort de cette visée de création véritablement collective, il laisse à chacun la liberté d’apporter son grain de sel au projet. « Je souhaitais que ça soit un projet de mise en commun des idées artistiques », insiste le saxophoniste.

    D’abord pensé comme un concert, le spectateur de « Je ne suis pas un robot » entendra en premier lieu la poésie électro pop de Jérôme Minière. Les textes du poète seront soutenus par la musique d’avant-garde de Jean-François Laporte, ainsi que par celle plus contemporaine du quatuor Quasar. Trois univers bien distincts qui s’assembleront, le temps d’un spectacle, pour former un tout cohérent. Cette cohérence sera ainsi amenée par une tension dramatique. L’histoire narrée par Jérôme Minière servira de fil d’Ariane aux différents intervenants comme au public. « Il y a de la scénarisation grâce à la narration faite par Jérôme, qui raconte l’histoire de l’oeuvre, bien que ses interventions soient aussi musicales », détaille Jean-Marc Bouchard.

    En plus de musiques originales composées par les musiciens, deux oeuvres de compositeurs allemands contemporains ont été mises au programme de « Je ne suis pas un robot ». Ouvrant et terminant le spectacle, « Hello » d’Alexander Schubert et « Construct-Deconstruct » de Sergej Maingardt apporteront un supplément de profondeur au technopéraballet tragicomique expérimental. Une manière également de créer une harmonie grâce au sentiment de clôture.

    Questionné sur l’expression de technopéraballet tragicomique expérimental, Jean-Marc Bouchard détaille un à un les différents termes en présence. « Ça parle premièrement de technologie, donc c’est techno. Opéra, c’est parce qu’il va y avoir de la parole. Ballet, parce qu’il y a une scénographie où l’on va se déplacer, même si nous ne sommes pas des danseurs. Tragicomique, parce que ça ne se veut pas une comédie ni une bouffonnerie, mais il se peut qu’il y ait tout de même une pointe d’humour. Et puis expérimental, ça va de soi que c’est expérimental », explique Jean-Marc Bouchard.

    Donné deux soirs de suite, les 26 et 27 septembre prochains à 19h, « Je ne suis pas un robot » aura pour décor le CAMP Ethel à Verdun, un ancien stationnement public converti en scène artistique. « Nous allons performer sur le toit, le dernier étage du stationnement, qui a été transformé en jardin. C’est un endroit formidable. On y voit le coucher de soleil derrière la grande église de Verdun, ce qui créé un décor véritablement surréaliste », décrit Jean-Marc Bouchard. L’événement constitue donc une expérience à la fois musicale et panoramique, adaptée à tout type de spectateurs et toute occasion, et en particulier les sorties en famille à ciel ouvert.

    En plus de proposer une expérience esthétique, « Je ne suis pas un robot » propose également une réflexion sur le lien entre l’humain et la machine, d’où le titre du spectacle. « La machine fait partie de notre quotidien. Nous sommes toujours avec notre ordinateur, notre téléphone, le GPS... Google sait toujours où l’on est. La question est donc de savoir quel est le rôle de cette technologie-là », confie Jean-Marc Bouchard. L’oeuvre multidisciplinaire conduira ainsi le spectateur, à travers la narration de Jérôme Minière, à se demander si la technologie est une aide pour la vie de tous les jours, ou bien si elle est davantage un frein dont il faudrait s’affranchir.

    Jean-Marc Bouchard. Photo : Marie-Ève LaBadie.

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