TV5 Québec Canada et TV5MONDE dévoilent « Connexion en cours », une fiction originale lancée en exclusivité sur Facebook. Cette série écrite et interprétée par Mani Soleymanlou comporte 35 épisodes d’environ 3 minutes qui abordent, par l’humour et parfois le drame, les enjeux d’identités culturelles et les différences entre générations.
« Cette année, nous avons pris le pari d’oser et d’utiliser une plateforme sociale pour diffuser nativement et en primeur une toute nouvelle production numérique : Connexion en cours. Par l’entremise de Facebook, nous voulons permettre à l’auditoire de s’approcher encore plus près des personnages, d’être au milieu de leurs échanges, de leur quotidien. Avec la précieuse collaboration de TV5MONDE, nous espérons rejoindre des francophones de partout avec cette série qui aborde des thèmes vraiment universels » ; a expliqué Benoit Beaudoin, directeur, contenus numériques chez TV5 Québec Canada.
Difficile de maintenir le lien avec sa famille quand le travail oblige à s’installer dans un autre pays. C’est la réalité de Mani, père québécois, francophone d’origine iranienne, qui tente tant bien que mal de s’adapter à sa nouvelle réalité de travailleur parisien. Il désire ardemment être présent pour sa mère et son adolescente demeurées au Canada. Heureusement, la vidéoconférence leur permet de rester en contact.
Leurs échanges révèlent leur quotidien, leurs points de vue et leurs questionnements. Entre les devoirs scolaires de Lili, le travail hyper exigeant de Mani et la vie secrète de la grand-mère s’immiscent des discussions passionnées sur le kebab iranien, la religion, l’historique familial, les expressions françaises ou québécoises et le mode de vie de chaque côté de l’Atlantique.
Leurs regards, issus de leur environnement et de leur génération, se confrontent, créant des moments parfois amusants, parfois touchants. La série présente la façon dont chacun vit la multiethnicité et met de l’avant la transmission des valeurs entre les générations. Au fil des épisodes, les internautes découvrent qu’il n’y a pas que les logiciels qui éprouvent des problèmes de connexion…
Quatre capsules sont dévoilées chaque semaine à facebook.com/ConnexionEnCoursLaSerie/.
LES PERSONNAGES
Mani, le père (Mani Soleymanlou)
Né en Iran, il a fui le pays très jeune avec sa famille qui s’est exilée à Paris au début des années 80. Il y a vécu jusqu’à l’adolescence, alors que ses parents ont choisi de s’établir définitivement à Montréal. Son travail pour une grande entreprise de communications l’oblige aujourd’hui à s’installer à Paris pendant 6 mois. Il travaille sous pression et ne vit pas très bien l’éloignement avec sa fille. Mani tient à assurer son rôle de père, même à distance.
Lili, la fille de Mani (Tayna V. Lavoie)
Québécoise de naissance, Lili a aujourd’hui 13 ans. Sa culture métissée lui fait revendiquer bien des identités. Elle fait son entrée dans l’adolescence alors que son père déménage et qu’elle change d’école. Lili a accès à la diversité d’informations, sans filtres, via les écrans dont elle connait tous les secrets. Elle regrette la séparation de ses parents et sa grand-mère est une figure très importante dans sa vie, elle est sa confidente. Sous ses airs d’ado qui s’en fout, son père lui manque.
La grand-mère, mère de Mani (Monique Miller)
Femme éduquée, elle était enseignante en Iran. Elle a passé une partie de sa vie à trimer pour sa survie et celle de sa famille. Un exil forcé lui a laissé un goût amer. Elle s’accroche aujourd’hui à son identité canadienne et à la place qu’elle s’est faite en ouvrant une épicerie à Montréal avec son mari. Elle materne son fils, pourtant adulte, mais est très complice avec sa petite-fille, de qui elle se rapproche durant l’absence de son père.
L’AUTEUR
Mani Soleymanlou
Depuis sa sortie de l’École nationale de théâtre du Canada en 2008, Mani Soleymanlou est très actif sur la scène montréalaise, ayant participé à plusieurs productions théâtrales remarquées. En 2011, Mani a fondé Orange Noyée, une compagnie de création théâtrale, avec laquelle il écrit, met en scène et joue les pièces « Un, deux, trois, étaient quatre, cinq à sept et huit ». Mani Soleymanlou a fait de l’identité un sujet de prédilection dans ses écrits.