Filière 13 : Patrick Huard et Pierre Gendron refont équipe
Lorsque l’on a entre les mains une formule gagnante, pourquoi la changer ? Le producteur Pierre Gendron l’a bien compris. Après le succès du film /Les 3 P’tits cochons/, il s’est dit qu’il fallait faire un autre film dans la même veine. Il a donc demandé à Claude Lalonde et Pierre Lamothe de lui écrire un scénario, à Patrick Huard de le tourner, et à Claude Legault, Guillaume Lemay-Thivierge et Paul Doucet d’y tenir les rôles principaux. Le producteur et le directeur photo Bernard Couture ont discuté du tournage avec Le Lien MULTIMÉDIA.
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Le commandant Piché passe au grand écran
L’exploit du commandant Piché, qui a réussi à faire atterrir un Airbus A330 aux Açores, en le faisant planer, le 24 août 2001, sauvant ainsi la vie de 291 passagers et 13 membres d’équipage, fait aujourd’hui partie de l’imaginaire québécois. L’homme est devenu, du jour au lendemain, un héros national. Mais le héros avait des pieds d’argile et son passé tumultueux l’a rattrapé, faisant les choux gras des médias. Ce personnage, profondément humain par ses défaillances mêmes, est aujourd’hui porté à l’écran. André Dupuy, le producteur de Piché : Entre ciel et terre, et Sylvain Archambault, le réalisateur, racontent le projet.
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Sortie 67, un film de gangsters québécois
Sortie 67, premier long métrage de Jephté Bastien, jette un regard cru sur la vie des Haïtiens de Montréal. Comme il s’agit, selon lui, d’une population ostracisée dont la terre d’accueil refuse de reconnaître la contribution dans la construction du pays, Jephté Bastien n’hésite pas à comparer la vie de cette communauté ici à ce qui se vit dans d’autres pays beaucoup plus pauvres. « Quand tu ignores que tu as des choix, tu suis la route que tu connais », dit-il. Un chemin qui mène trop souvent à une vie criminelle, existence qui a touché le cinéaste au plus profond de lui-même.
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Les goules de La Meute surgissent à Fantasia
Le cinéma français ne nous a pas habitués aux films dits « de genre ». Certes, il y a eu Jean Rollin et ses œuvres érotico-vampiresques. Depuis une dizaine d’années, cependant, des jeunes cinéastes tentent des productions qui ont leur public, mais qui ne font pas beaucoup de bruit hors de ce cercle. On n’a qu’à penser à Haute tension, d’Alexandre Aja, À l’intérieur, d’Alexandre Bustillo et Julien Maury, Frontière, de Xavier Gens, Martyre, de Pascal Laugier, et Rézo Zéro, de Frank Vestiel. Le plus récent, La Meute, de Franck Richard sortira en salle en France vers la fin de l’été. Les Québécois pourront le voir pendant Fantasia. Le jeune réalisateur, qui est aussi comédien et scénariste, a répondu aux questions du Lien MULTIMÉDIA.
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Simon Laperrière, programmateur fantastique
Simon Laperrière est l’un des programmateurs de Fantasia. Au sein de l’équipe depuis quatre ans, ce cinéphile enthousiaste de films de genre considère son travail au sein du festival comme un privilège. « J’ai construit ma cinéphilie autour de ce festival que j’adore, dit-il. Je fais partie de cette nouvelle génération de programmateurs qui ont débuté comme festivalier. Pour moi, un programmateur est quelqu’un qui partage. Je ne sélectionne pas un film seulement parce que je l’ai aimé. Je choisis les films parce que j’ai envie de les montrer à mon public. » Le Lien MULTIMÉDIA a rencontré Simon Laperrière.
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Red, White and Blue : Le réalisateur Simon Rumley voit rouge
Fantasia présente cette année le film de Simon Rumley, Red, White and Blue, le récit d’une vengeance contagieuse au coeur de la ville d’Austin, Texas : un chassé-croisé entre Erica, Franki et Nate, trois individus enlisés par leur colère dans une zone horrible et sans issue. Le Lien MULTIMÉDIA a voulu en savoir plus sur Simon Rumley, un créateur qui imagine des histoires terrifiantes tout en contournant les règles d’usage du film d’horreur traditionnel.
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Sébastien Trahan signe Faux départ

Après des études en cinéma à l’UQÀM, tout en s’intéressant à l’improvisation, Sébastien Trahan a trouvé son moment de vérité à la caméra, selon sa propre expression. En 2009, il présentait son premier court métrage, Belle-Maman, lors de la section Courts métrages québécois du Fantastique Week-end de Fantasia. Cette année, toujours en collaboration avec ses complices Yan Binsse et Guillaume Girard, il propose Faux départ, un deuxième court se penchant sur la morale des personnages. Le Lien MULTIMÉDIA l’a rencontré.
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[Géraldine Charbonneau (La Pilule), scénariste, un métier qui se tisse
Comédienne, scénariste et maintenant réalisatrice, Géraldine Charbonneau a touché à presque tous les métiers du cinéma et de la télévision. La jeune femme, qui vient de signer le court métrage La Pilule, a d’abord fait des études en communication à l’UQÀM, puis s’est inscrite au programme d’interprétation théâtrale du Cégep de St-Hyacinthe d’où elle sort en 1998 diplôme en poche. Mais sept ans à courir les castings, les plateaux télé et cinéma et les planches de théâtre la laisse sur sa faim. « Je n’y ai pas trouvé ma place », confie-t-elle au Lien MULTIMÉDIA. Elle s’inscrit donc, en 2005, au programme de scénarisation de l’INIS.
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La préparation a bien meilleur goût sur le plateau de Tout le monde déguste
Amateur de films d’action, Éric Reynard récidive avec son court métrage, Tout le monde déguste. Jeune réalisateur ayant surtout œuvré dans le court métrage, il prépare toujours ses tournages avec un soin méticuleux. « Les acteurs sont bénévoles pour la plupart, ce qui limite le temps de tournage, dit-il. Pour moi, c’est super important de ne pas les brûler. Sur le plateau, on a suivi mon horaire au quart de tour. J’avais ma montre et je refusais les retards. Tellement, qu’à la fin, ma montre est morte. Elle avait tout donné ! »
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Frédérick Maheux réfléchit à la Théorie de la religion
Le cinéma auquel s’intéresse Frédérick Maheux peut en rebuter certains. Le réalisateur a toujours été fasciné par le cinéma d’horreur et ses lectures, dont le Marquis de Sade et Georges Bataille, ont nourri sa réflexion sur l’objectivation des corps ainsi que les rapports de force entre les êtres humains. Théorie de la religion, un moyen métrage de 67 minutes tourné en vidéo, que Frédérick Maheux a tourné sous le nom de Lamashtu, sera présenté à Fantasia. Le Lien MULTIMÉDIA a discuté avec lui.
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