La grève de la SAG-AFTRA influence les membres de l’UDA par rapport à leurs propres conditions

Dès que la grève de la Writers Guild of America (WGA) a été décrétée au début du mois de mai, l’Union des artistes entrevoyait déjà les répercussions qui allaient se faire sentir sur l’industrie audiovisuelle du Québec. Deux mois plus tard, le 14 juillet, la SAG-AFTRA, syndicat des acteurs et des artistes aux États-Unis, a emboîté le pas, rejoignant les scénaristes et auteurs sur les lignes de piquetage. Pour l’instant, évalue Tania Kontoyanni, présidente de l’UDA, les effets de ces grèves concernent surtout les projets américains n’ayant pas été écrits il y a deux mois, qui ne pourront pas être tournés en sol québécois, s’il y a lieu, et qui ne seront pas doublés par les acteurs d’ici.