L’abonnement à Qui fait Quoi comprend:

  • 250 numéros du Quotidien Qui fait QUoi
  • Mot de passe pour www.qfq.com
  • Revue Qui fait Quoi: 10 numéros par an
  • Revue Qui fait Quoi: Archives et hors série
  • 1 Guide annuel Qui fait Quoi
  • Accès au Guide de la production
  • 1 Guide QfQ COPRODUCTION
  • 1 Hors série Inclusion / Diversité

CONNEXION

  • Abonnement
  • Publicité
  • Contact
  • Guide annuel QfQ
  • Vidéos
  • Podcasts
  • Revue Qui fait Quoi
  • Boutique
  • Télévision
  • Cinéma
  • Scène • Théâtre
  • Musique
  • Animation • VFX
  • Communications
  • Industrie
  • COPRODUCTION
  • INCLUSION • DIVERSITé
  • DOCUMENTAIRES
  • TECHNOLOGIES
  • FORMATION • EMPLOIS
  • EXCLUSIFS
  • SUIVEZ-NOUS

    RSS

    RECEVEZ GRATUITEMENT
    LE QfQ en bref [voir un exemple]



    La chute de Val Jalbert


    [Reportage photo]

    La Rivière aux Castors : filmer des animaux sauvages au Saguenay-Lac-Saint-Jean

    22 février 2008, 08h35
         |      Article rédigé par Nicolas Perrin     

    La production de La Rivière aux Castors ont invité Le Lien MULTIMÉDIA à visiter le plateau de tournage au Zoo sauvage de St-Félicien à la mi-septembre 2006... À peine débarqué de l’avion à Roberval, nous avons été chaleureusement accueillis par le « maire » de Val Jalbert dans son bus touristique. Le ton était donné : on vous montre les attraits touristiques et cinématographiques de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ci-après, la troisième partie de notre reportage. Quelque 18 mois plus tard (février 2008), voici que La Rivière aux Castors sort en salle ces jours-ci.

    Dans La Rivière aux Castors, le héro est un bébé castor à mèche blanche accidentellement éloigné de sa famille par une violente crue. Durant son périple à travers la forêt boréale, il rencontrera de nombreux animaux sauvages : loups, ours, loutres, lynx, ratons laveurs, grand duc...
    On l’aura compris, ce long métrage de fiction animalière s’adresse à toute la famille et donnera l’occasion de faire connaître la faune et la flore de notre belle la Boréalie.

    « Si le castor est assez banal aux yeux des canadiens, c’est un animal exotique pour bien des européens », souligne le réalisateur français Philippe Calderon. « Les castors n’ont pas une gueule d’acteur, mais leur comportement est très intéressant », estime, pour sa part, le directeur artistique Patrick Bleuzen. Ce dernier est un spécialiste du monde animal depuis de nombreuses années puisqu’on le retrouve dès 1988 comme dresseur et conseiller scientifique sur L’Ours de Jean-Jacques Annaud.

    « Pour la Rivière aux Castors, nous voulions travailler avec des animaux qui gardent leur caractère et leur comportement naturel, poursuit-il. C’est pourquoi nous avons choisi de tourner avec des animaux sauvages plutôt qu’avec des animaux dressés. Ce qui implique le respect d’un protocole bien établit. On ne peut pas mélanger les animaux du Zoo avec ceux qu’on a fait venir d’ailleurs. Ils risqueraient de s’agresser mutuellement ».

    Les animaux-acteurs prêtés par le Muskoka Wildlife Centre sont donc en quarantaine près de l’infirmerie du zoo sauvage. Ils sont encadrés et manipulés par des entraîneurs anglophones du centre de conservation ontarien durant le tournage.

    L’équipe de production parisienne pensait tourner dans plusieurs lieux à travers le Canada, jusqu’à ce qu’elle visite le Zoo sauvage de St-Félicien. « On s’est rendu compte que toutes les ressources dont on avait besoin se retrouvaient ici, raconte le producteur québécois, Louis Laverdière. C’est comme un mini-studio, avec l’arrière boutique, les ressources pour construire des environnements réalistes et une équipe médicale pour les animaux ».

    Le zoo sauvage met à la disposition du film une partie de ses terres, de son personnel et de son infirmerie. Un employé à temps plein gère la liaison entre les équipes de tournage et celles du zoo. Ces dernières ont une bonne connaissance de l’habitat et du comportement naturel des animaux de la forêt boréale. « Ils nous ont aidé à construire les décors en arrière du Parc des Sentiers de la nature », précise Patrick Bleuzen. Un barrage de castor, un étang artificiel pour les scènes sous-marines, une grotte aux ours, ainsi qu’une hutte de castor en studio ont été recréés pour les besoins du tournage. Il y a plusieurs lieux de tournage sur le site du zoo mais le principal se trouve en bordure du Parc des Sentiers de la nature, dans lequel les visiteurs se déplacent en train au milieu d’animaux en liberté.

    Une première pour le Zoo sauvage de St-Félicien

    C’est la première fois qu’un projet de cette envergure est réalisé sur le site du Zoo sauvage de Saint-Félicien. « Seuls quelques documentaires animaliers et certaines scènes du film en format géant Grand Nord avaient déjà été tournées ici », nous confie le maire de Saint-Félicien, Gilles Potevin. Ce dernier mise beaucoup sur l’attention médiatique et les images du film pour promouvoir sa région auprès de l’industrie cinématographique. Il estime les retombées économiques du tournage à 1 million de dollars.

    Des images d’autres sites touristiques de la région du Saguenay-Lac-Sain-Jean devraient faire partie du film.

    La chute de Val Jalbert

    Sur le même sujet

    Intéressé.e à reproduire un article, une photo ou une vidéo ?

    En bénéficiant de notre licence de reproduction, vous pourrez :

    • publier un article dans vos sites Web, dans vos infolettres, dans vos réseaux sociaux, etc.
    • en modifier la longueur
    • recevoir les photos (et vidéos, si applicable) en haute résolution
    • publier les photos (et vidéos, si applicable) dans vos sites Web, dans vos infolettres, dans vos réseaux sociaux, etc.
    • le contenu devient public sur notre plateforme, ce qui vous octroie encore plus de visibilité

    Sous réserve que les droits sur les contenus que vous souhaitez reproduire (textes, photos ou vidéos) nous appartiennent.

    DERNIERS ARTICLES