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    Le FME dévoile sa programmation FME 2022. Photo: Courtoisie

    Le FME dévoile sa programmation

    19 juillet 2023, 16h01
         |     

    Le Festival de Musique Émergente en Abitibi-Témiscamingue et SiriusXM, présentateur officiel, invitent le public à la 21e édition de l’événement unique où voir le meilleur de la nouvelle musique, les grosses pointures d’ici ainsi qu’une programmation internationale inspirée, incluant une pléthore d’exclusivités pour cette saison 2023.

    Du 31 août au 3 septembre prochains, le FME propose une sélection variée d’artistes prisé·e·s aux accents alternatifs, novateurs et singuliers sans oublier les découvertes en tous genres, proposant aux festivaliers près de 100 prestations dans les salles de spectacles et lieux inusités de Rouyn-Noranda.

    « Sirius XM est très fier d’être le présentateur officiel du Festival de Musique Émergente en Abitibi-Témiscamingue depuis maintenant plus de dix ans, nous partage Jean-Philippe Lavoie, gestionnaire, DCC et Relations avec l’industrie de l’entreprise au Canada. Depuis nos tous débuts, nous nous sommes donné pour mission de mettre de l’avant la musique francophone via notre plateforme de diffusion nord-américaine, prêtant aussi renfort du côté de l’événementiel à chaque occasion possible. Le FME favorise grandement la diffusion de musique originale et émergente d’ici ; il est donc un partenaire idéal pour nous. »

    Du bluegrass à la pop psychédélique en passant par le rap, l’électro et le néo-R&B; les scènes extérieures du FME présentent un éventail stylistique des plus éclectiques...

    Jeudi dès 19h, les Événements Sirius XM débutent avec l’étoile montante Thierry Larose qui fera résonner les premières notes du FME 2023. Il nous présente sur la Scène Principale – qui revient à son emplacement extérieur original sur la 7e Rue au nord de l’Avenue Murdoch – sa chanson sensible et élastique aux élans rock, accompagné de son all-star band où figurent Lou-Adriane Cassidy ainsi qu’Alexandre Martel (Anatole).

    Dès 20h sur ces mêmes planches, The Mauskovic Dance Band (Amsterdam, NL) propose une musique space disco polyrythmique, parsemée de dub et inspirée du mouvement Soundsystem qui invite à la danse comme au chaos. À 21h, Bon Enfant nous fait goûter sa concoction intemporelle voire transcendantale de rock francophone. Pour terminer cette première soirée, place aux hymnes festifs du Québec Redneck Bluegrass Project, quatuor rendant hommage à ses racines à force de folk, de trad, de bluegrass et de punk.

    Le vendredi se déploie de par une toute autre verve avec comme tête d’affiche le rappeur Fouki, qui promet un set Lit AF, incluant des pièces de son plus récent long-jeu, « Zayon ». En première partie, on a droit à deux ex-Dead Obies plutôt qu’un, alors que l’as du rap battle Greg Beaudin a.k.a. Snail Kid et son acolyte 20some – fort d’un premier album, « Home Run », réalisé par Ajust – nous balancent back à back des rimes en franglais sur la 7e Rue.

    Toujours sur la Scène Principale, se succèderont samedi dès 20h : le crooner post-moderne néo-zélandais, Jonathan Bree, flanqué de musicien·ne·s et de danseuses à la peau de spandex et aux habits 60s ; les encensées cantatrices de l’électro-pop canadienne, Milk & Bone ; ainsi que le prodigieux auteur-compositeur et interprète Vincent Roberge avec son panorama moderne de R&B, de jazz et de soul à l’enrobage pop alternatif, Les Louanges.

    En sus, l’équipe présente tous les soirs dès 23h30 à l’Espace Lounge – aussi situé sur la 7e Rue – un dernier concert extérieur s’agençant aux Événements Sirius XM. Il sera donc possible d’attrapper sous les étoiles de jeudi à samedi : Margaret Tracteur (bluegrass/punk), Modlee (rap/hip-hop) et Blesse (indie rock).

    Du côté de la Guinguette chez Edmund, les festivités débutent samedi à 13h avec un spectacle qui plaira à toute la famille, à commencer par la pop synthétique du duo parisien À trois sur la plage. L’affiche saturnal se poursuit ensuite au son du folk affirmé de Caroline Savoie (Dieppe, NB) et des envolées baroques de Vanille. La désormais incontournable scène donnant sur le lac Osisko accueille aussi le spectacle de clôture qui met en scène la pop psychédélique de Hippie Hourrah, dimanche dès 20h, suivi de l’ambitieux amalgame rock de Lumière, puis de l’indescriptible et saisissante machine-à-chansons, Philippe Brach.

    Chansons soignées, grooves novateurs et décibels vrombissants se partagent les ondes du Paramount, de l’Agora des Arts et du Petit Théâtre du Vieux-Noranda...

    Rendez-vous vendredi au Paramount pour un plateau-double transatlantique mettant en vedette Elisapie et Flavien Berger. Le Parisien offrira au public à 20h30 son intrigante électro-pop aux arrangements chatoyants, suivi à 22h de l’auteure-compositrice-interprète et activiste Inuk, qui elle, prépare la sortie d’un album de reprises dans sa langue natale comprenant des titres de « Blondie », « Cyndi Lauper » et « Metallica » (!!). Samedi, c’est le grand retour des légendes du rock québécois, Karkwa, qui annonçaient dernièrement un premier album en 13 ans, prévu pour le début septembre et dont est tiré l’extrait, « Parfaite à l’écran ». La perle du rock lo-fi aux accents 60s et collaboratrice d’Anton Newcombe (The Brian Jonestown Massacre), Tess Parks (Toronto, ON), assure la première partie.

    L’artiste dream pop N Nao, qui se retrouve sur la longue liste du Prix de Musique Polaris 2023, s’élance jeudi dès 20h à l’Agora des Arts, donnant le coup d’envoi aux Concerts Vidéotron. Elle est suivie à 21h par l’imaginative auteure-compositrice et interprète, Laurence-Anne, qui défendra son nouvel album « Oniromancie ». Vendredi, la série accueille Kanen (Révélation Radio-Canada 2022-23), une artiste innue alliant essence folk et énergie punk, puis samedi, le prolifique chansonnier originaire de Rouyn-Noranda, Philippe B, qui promet de nous émerveiller encore une fois au gré de sa fine plume allant du folk à la chamber pop.

    « De tous temps, Québecor a reconnu l’immense talent des artistes québécois de la chanson et de la musique et s’est employé à les faire découvrir, aimer et rayonner partout à travers le Québec, mentionne Pierre Karl Péladeau, président et chef de la direction de Québecor. C’est donc avec fierté que Québecor et Vidéotron supportent le FME depuis plus de 15 ans parce que la musique est un des grands piliers de notre culture et qu’il est important de la rendre accessible et de la faire voyager partout chez nous. »

    Pour sa part, la Scène Hydro-Québec – située au Petit Théâtre du Vieux-Noranda – accueille une série de spectacles entre chien et loup, offrant l’ex-Muzion Imposs en tête d’affiche du jeudi. Le rappeur OG au style boom bap – qui lançait récemment « Eastside Story », un documentaire accompagné d’une perfo live – monte sur scène dès minuit, mais il faut tout d’abords attraper les spits hypnotiques de Myst Milano, qui fait bouncer la place dès 23h, avec son swag fignolé en première partie des Lizzo, Thundercat, Ashanti, Ja Rule et autres méga stars de la pop.

    Vendredi se donne sous le thème du punk synthétique, le festival ayant invité au Petit Théâtre deux monuments de l’underground québécois, en débutant par Alex Ortiz (chanteur et multi-instrumentiste du groupe We Are Wolves), qui nous présente dès 23h Rip Pop Mutant, son projet en solo. À minuit, l’artiste pluridisciplinaire Annie-Claude Deschênes nous sert un nouveau spectacle conceptuel et interactif alliant électro et « manières de table » avec trame visuelle en sus, elle qui nous a si souvent bafoué au sein de Duchess Says ou de PyPy.

    En collaboration avec Mutek, l’affiche du samedi voit d’abord l’artiste tunisien résidant au Danemark, Ammar 808, nous introduire dès 23h à « Super Stambeli », une oeuvre novatrice plongeant au creux du stambali, un rite de possession musico-thérapeutique de son pays natal, à l’aide de procédés électroniques et d’un incomparable flair musical. À minuit, c’est au tour de The Mugzy & Maam Show de nous aliéner de belle façon avec un spectacle énergique à la croisée de la techno et de la house, mais où les DJs sont des marionnettes bien fringuées directement débarquées de l’arrière-boutique d’un rave illégal interspatial.

    Toujours au Petit Théâtre, le FME offre dimanche dans le cadre de sa Soirée Métal un programme décapitant, alors que Mononc’ Serge et Anonymus marquent les 20 ans de l’Académie du massacre, un véritable joyau du métal québécois. Les doyens du crust hardcore, B.A.R.F., se joignent aussi à la pluie de calamité dominicale, faisant suite à la formation locale de métal hardcore, Guhn Twei, qui se charge de mettre le feu aux poudres pour cette soirée sous la curation des Productions Ça Bûche.

    Une programmation nocturne prônant la découverte, la fougue et la danse...

    Dès que l’horloge sonne les coups de minuit, place à la new wave incisive de La Sécurité (membres de Choses Sauvages, Laurence-Anne, Jesuslesfilles), au psychédélisme vertigineux, poétique et jazzé de Population II, à la pop mathématique de Yocto (I.D.A.L.G. et Émmanuel Éthier de Chocolat) et au rock fuzzé et tonitruant d’Alias. Il y a de surcroît l’art punk irrévérencieux de Saint Martyrs, la power pop angulaire et délirante de Pressure Pin, ainsi que les tous derniers hymnes décalés de VioleTT Pi. Toujours dans la veine alternative, DVTR (membres de Le Couleur et Gazoline), Les Lunatiques (incluant Ariane Roy) et SamWoy (membres de Teke::Teke et Pat Watson) défendent leurs alliages singuliers allant du garage au post-punk.

    Parmi les artistes européen·ne·s qui brûlent la chandelle par les deux bouts, on compte la flambante formation de noise rock française The Psychotic Monks, qui présente son « orage psychédélique » (Le Monde). Directement de Bruxelles (BE), Rodolphe Coster déverse son shoegaze, accompagné de Sarah Register (Lou Reed, Depeche Mode, Protomartyr), Atsuko Hatano (Jim O’rourke), Maya Postepski (The Organ) et Jeff Tobias (Sunwatchers). Toujours de cette scène bruxelloise, on peut voir Milk TV à la pop expérimentale teintée de post-punk et de no wave, puis Tukan, une mixture disco empruntant à l’électro et au jazz.

    On peut aussi attraper des flows atypiques, notamment : le rappeur Mi’kmaq Q052, nommé pour un Félix (Artiste autochtone de l’année) en 2021 ; le swagalicious duo montréalais Dope.gng, qui lance cet automne un album pour faire suite à « Drogue Maison Deluxe » ; l’énigmatique artiste punk hip-hop, Jodie Jodie Roger, qui vient en compagnie de ses alter égos, Solomon Grundy et Rudi Sainte-Cloud ; ou encore le rap expérimental et volontairement polarisant de TruckViolence, un nouvel arrivage en sol montréalais en provenance de l’Alberta rurale.

    Des formules en 5 à 7 allant du happy hour disco à l’apéro chill...

    Pour se faire aller les couettes, il ne faut pas manquer les chansons franco d’inspiration 70 tout en groove du septet Comment Debord, le rock disco néo-brunswickois de Baie, dont l’album fût réalisé par Mico Roy (Les Hôtesses d’Hilaire) et Katrine Noël (Les Hay Babies) et l’alliage rap et pop de Fraud Perry. On peut aussi compter sur le super-groupe krautrock Patche (membres de Mon Doux Saigneur, Alex Burger, Zouz), sur Knitting et son alternatif résolument corrosif, mais parfaitement accrocheur, et sur Heaven for Real (Toronto, ON) qui propose des ébats art rock à la fois frénétiques et cryptiques.

    Du côté des musiques planantes, il y a l’indie pop lacée de soul de l’auteur-compositeur et interprète Cedric Noel, les chansons brumeuses de Désirée, tirées de son album « Les souvenirs flous », réalisé par Antoine Corriveau, les pièces maximalistes aux arrangements soignés de la claviériste et compositrice Mélissa Fortin (Canailles, Bon Enfant), ou Magella dont la voix angélique se pose sur une art pop scintillante et légèrement syncopée. Pour siroter un verre tranquille au son d’un air résolument vintage, il y a les prestations de l’ensemble country (ou serait-ce plutôt du farm emo) Nora Kelly Band, de l’artiste folk au contrepoints classiques et aux phrasés minimalistes, Arielle Soucy, ainsi que des adeptes de la mélodie early R&B injectée d’une trace de new wave, Night Lunch.

    Hub Desjardins

    À chaque édition, le festival aménage avec soin un lieu au centre de son site, c’est-à-dire le Hub Desjardins. Cette année, grâce au soutien de Desjardins, vous y trouverez la Radio CFME, le Jardin XR, la billetterie et plus encore ! Le Hub offre d’autant plus une vaste sélection d’activités immersives grâce aux technologies de réalité augmentée.

    Vente de passeports et billets individuels

    Deux passeports sont offerts cette année : le Passeport extérieur - 7e Rue, au coût de 55$, qui donne accès à tous les spectacles extérieurs se tenant sur la 7e Rue du jeudi au samedi ; ainsi que le Passeport à la carte, au coût de 150$, qui permet aux festivalières et festivaliers de faire une sélection de concerts en salle en sus des spectacles extérieurs.

    La vente des passeports a débuté le 18 juillet 2023 sur fmeat.org. Les festivalières et festivaliers auront jusqu’au vendredi 21 juillet à 23h59 pour choisir leurs spectacles à la carte. Les billets individuels seront quant à eux mis en vente à partir du mardi 25 juillet dès midi.

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