CONNEXION

  • Abonnement
  • Publicité
  • Contact
  • Guide annuel QfQ
  • Vidéos
  • Podcasts
  • Revue Qui fait Quoi
  • Boutique
  • Télévision
  • Cinéma
  • Scène • Théâtre
  • Musique
  • Animation • VFX
  • Communications
  • Industrie
  • COPRODUCTION
  • INCLUSION • DIVERSITé
  • DOCUMENTAIRES
  • TECHNOLOGIES
  • FORMATION • EMPLOIS
  • EXCLUSIFS
  • SUIVEZ-NOUS

    RSS

    RECEVEZ GRATUITEMENT
    LE QfQ en bref [voir un exemple]

    Cabotins d’Alain DesRochers / Production Novem / Distribution Les Films Christal

    Cabotins d’Alain DesRochers / Production Novem / Distribution Les Films Christal

    22 juillet 2010, 00h06
         |      Article rédigé par Charles Prémont     

    Hommage au théâtre de variété d’une autre époque, Cabotins raconte l’histoire de Marcel, un ancien comédien et producteur de variété, qui décide, pour des raisons plus ou moins louables, de rassembler la troupe qui avait fait son succès pour un tour de piste. Ces derniers acceptent à une condition : que Pedro, son fils avec qui les relations sont plutôt tendues, fasse partie de la distribution. Celui-ci a une autre conception du théâtre populaire. Les visions et le passé du père et du fils s’affronteront alors que tous tentent de mettre sur pied le spectacle. Une comédie de moeurs entre tradition et modernité (ça se passe en 1985).

    Scénarisé par Ian Lauzon et réalisé par Alain DesRochers, Cabotins remplit son pari de comédie. Puisant avec élégance dans le registre du burlesque québécois, le scénario bien ficelé navigue entre des moments drôles et d’autres empreints d’émotion avec une belle fluidité. Si la tournure des événements demeure assez prévisible, les personnages qui nous y mènent sont colorés et leurs dialogues juteux à souhait.

    La production doit beaucoup à ses comédiens, tous bons, tous crédibles, malgré le fait qu’ils ont joué des personnages souvent près de la caricature. Avec une distribution aussi expérimentée que celle-là, les attentes étaient hautes et les acteurs ont su répondre avec conviction. On se retrouve devant des comiques humains qui réussissent à nous toucher.

    Même si le film présente peu d’écueils, on retiendra de petites ambiguïtés dans la construction de certains personnages, la répétition un peu trop fréquente de certaines pièces du dialogue (l’effet comique ne dure qu’un temps) et une morale un peu simpliste. Rien, cependant, qui nous fait décrocher du plaisir que l’on a à regarder cette histoire au rythme pratiquement parfait.

    Cabotins se veut surtout un film de clins d’œil pour cette génération qui a côtoyé les Gilles Latulipe et autres burlesques québécois. Le milieu des années 1980 est bien dépeint, avec ses grandes bagnoles et ses caisses de bières peu chères (bière que l’on tient entre nos jambes lorsqu’on est au volant). En le regardant, on est pris d’un sentiment oscillant entre la nostalgie d’une époque révolue et le plaisir de la revoir sur le grand écran.

    Sur le même sujet

    Intéressé.e à reproduire un article, une photo ou une vidéo ?

    En bénéficiant de notre licence de reproduction, vous pourrez :

    • publier un article dans vos sites Web, dans vos infolettres, dans vos réseaux sociaux, etc.
    • en modifier la longueur
    • recevoir les photos (et vidéos, si applicable) en haute résolution
    • publier les photos (et vidéos, si applicable) dans vos sites Web, dans vos infolettres, dans vos réseaux sociaux, etc.
    • le contenu devient public sur notre plateforme, ce qui vous octroie encore plus de visibilité

    Sous réserve que les droits sur les contenus que vous souhaitez reproduire (textes, photos ou vidéos) nous appartiennent.

    DERNIERS ARTICLES