« Not So Hopeless ».
Photo: Courtoisie
La Galerie d’art LSB du Mile Ex, une galerie de lofts alternatifs qui travaille en étroite collaboration avec ses artistes et qui recueille des fonds pour des causes humanitaires, accueille la série « Not So Hopeless » d’Emily Read, du 19 juin au 10 juillet.
Chacune des 60 peintures, grandes et petites, raconte l’histoire d’un animal différent qui, avec l’aide d’humains attentionnés et engagés, échappe à l’extinction.
« J’ai toujours voulu faire des oeuvres d’art liées aux espèces en voie de disparition », explique Emily Read, « mais lorsque vous regardez les nouvelles, cela semble tellement écrasant et sombre ! Mais ensuite, je suis allée au Parc naturel des éléphants (Elephant Nature Park) en Thaïlande qui a démarré avec une femme sauvant un éléphant et qui est finalement devenu une énorme organisation. J’ai été étonnée de voir à quel point une personne peut changer les choses et j’ai compris qu’il y a probablement beaucoup d’histoires comme celle-ci, négligées, qui demandent à être racontées. »
Depuis sa rencontre avec l’Elephant Nature Park, Emily a rassemblé des histoires de réussite du monde entier d’humains travaillant avec et pour la nature, et elle les a traduites en art visuel. Les peintures « Not So Hopeless » sont diverses : de grandes aquarelles qui suscitent une expérience presque de transe en mélangeant des détails époustouflants à des motifs de rêve ; des portraits pleins de dignité où les spectateurs regardent directement dans les yeux captivants l’espèce survivante ; de très petites peintures qui se concentrent sur les animaux en Namibie, sauvés grâce à un programme employant des braconniers pour protéger plutôt que braconner, et plus encore.
La nature est la pierre angulaire et l’inspiration fondamentale de l’œuvre d’Emily Read. Le but en traduisant ces histoires pleines d’espoir en art est d’éveiller le courage du spectateur, l’amener à choisir la beauté, le respect et la collaboration avec notre monde naturel, puisant ainsi dans la connectivité qui nous lie tous. Cet espoir est notre dernier espoir, laissant le cynisme qui est, lui, un luxe autodestructeur du passé.
Lors de l’exposition du 19 juin au 10 juillet, le public pourra découvrir gratuitement la collection de la Galerie d’art LSB (6750, avenue de l’Esplanade, bureau 350 à Montréal) du mardi au dimanche, de 12h à 18h. Un pourcentage des bénéfices sera versé à la World Wildlife Foundation (WWF).
