«Rojo».
Photo: Image tirée du film
Acéphale prépare la sortie le 13 mars prochain, du film « Rojo » du réalisateur argentin Benjamín Naishtat, lauréat de 6 prix remis par l’Académie Argentine, équivalent des Oscars argentins. Présenté en sélection officielle au Festival international du film de Toronto, ainsi qu’en compétition officielle au Festival de San Sebastian où il a remporté plusieurs prix dont Meilleur réalisateur et Meilleur acteur (Dario Grandinetti), ce long métrage dépeint le climat social étouffant de l’Argentine d’avant le coup d’État de 1976.
Argentine, 1975. Claudio, avocat réputé et notable local, mène une existence confortable, acceptant de fermer les yeux sur les pratiques du régime en place. Lors d’un dîner, il est violemment pris à parti par un inconnu et l’altercation vire au drame. Claudio fait en sorte d’étouffer l’affaire, sans se douter que cette décision va l’entraîner dans une spirale sans fin.
Après son premier long métrage « Historia del miedo » (« Histoire de la peur ») qui montrait la paranoïa ambiante dans l’Argentine contemporaine, puis son second « El Movimiento », le réalisateur argentin Benjamín Naishtat revient avec « Rojo ». Cette fois, il se penche sur l’Argentine d’avant le coup d’État de 1976. À travers les déboires d’un avocat perdant tout sens moral, le film dresse le portrait de la société civile confrontée au basculement vers le totalitarisme. Empruntant la grammaire cinématographique des années 1970, ce thriller angoissant aborde de manière inédite ce fait marquant de l’histoire argentine.
« Rojo » prendra l’affiche à Montréal et Québec le 13 mars prochain.
