The Grunions.
Photo: Chris Henschel
The Grunions retourne sur la scène musicale montréalaise avec un album ambitieux mais surtout accessible mettant en valeur à la fois la prouesse des compositions que la maîtrise du studio de son.
Le 30 août au Quai Des Brumes à Montréal, The Grunions sortira leur deuxième album vinyle tant attendu, « Shadow Breaker ». Alors que « Star Fish Prime » de 2020 était une révélation "spy-core" inspiré des sonorités des années 1960, « Shadow Breaker » - avec des grooves plus sale, des orchestrations plus grandioses et des saxes plus baryton - est un alliage cosmique progressif.
The Grunions - Andrew Joncas (guitare), Christian Ingelevics (batterie et percussions), Jeremy Lear (guitare basse) et Steph Sens (sax bary) - joue un style de musique exclusivement instrumental qui s’inspire non seulement des thèmes d’espionnage rétro, mais aussi du surf classique, du prog, et même du jazz et de la musique expérimentale. On entendra aussi sur l’album de la trompette, du trombone, du basson, du cor francais, de la clarinette basse et de la flûte traversière.
Le groupe passe rapidement du jazz psychédélique à l’art rock, tout en explorant des nouveaux timbres et métriques. « Pink Manta » fusionne des grooves funk, des riffs de guitare rock et des punch de style big band. « Aphelion » est caractérisé par un solo fuzz à la guitare basse qui emmène l’auditeur sur un tour de tapis symphonique. « Magnet Head » réinvente le R&B psychédélique avec des riffs de guitare harmonisés et des percussions électroniques. La mélodie onirique de « Keep It Sh’Breezee », un arrangement orchestral luxuriant, imprègne les sens. « FOOTPLATEMAN » est incroyablement groovy ; on sera entièrement avalé par le solo de sax baryton caverneux. La chanson titre, « Shadow Breaker », a une ambiance surf-jazz avec une touche de doom. Dans « Chester’s Thing », la section rythmique de style dub met en valeur les textures vocales du solo de guitare. Dans « Showdown - Tango On Titan », l’intro dramatique cède sa place à ce que l’on ne peut qualifier comme une danse cosmique épique. Couronnant l’album est « Ophiuchus Spector » : la mise en valeur de la batterie dans cette suite musicale nous propulsera aux confins de l’univers ».
« Shadow Breaker » a été enregistré et mixé au studio Skybarn à Montréal durant l’hiver 2022/23 par Pietro Amato (qui joue également de l’orgue Farfisa et du cor français sur l’album). Les pistes de base on été enregistré live « off the floor » avec de nombreux overdubs de guitares, d’instruments à vent et de percussions. Le mastering fut réalisé par Ryan Morey chez Grey Market Mastering.
« Shadow Breaker » sortira aussi en format numérique le 30 août 2023 sur le site Web du groupe et via leur label Tiki Core Records.
