Le Lien MULTIMÉDIA comprend:

  • 50 numéros du bulletin-HTML
  • Mot de passe pour www.lienmultimedia.com
  • Quotidien par courriel
  • 12 numéros du magazine CONVERGENCE
  • 1 Guide de l’industrie::NUMÉRIQUE
  • 1 Guide de l’industrie::WEB
  • 1 Guide de l’industrie::MOBILE
  • 1 Guide de l’industrie::JEUX VIDÉO
  • 1 Guide de survie::START-UP

CONNEXION

  • Abonnement
  • Publicité
  • Contact
  • Guide industrie
  • Vidéos
  • Podcasts
  • magazine CONVERGENCE
  • Boutique
  • Numérique
  • Jeux Vidéo
  • Mobile
  • Animation
  • Informatique
  • Arts Médiatiques
  • Marketing
  • Musique
  • Industrie
  • Réalité virtuelle
  • Intelligence artificielle
  • Startups
  • Artisans du numérique
  • Conseils d’experts
  • Exclusifs
  • SUIVEZ-NOUS

    RSS

    RECEVEZ GRATUITEMENT
    LE BULLETIN QUOTIDIEN [voir un exemple]

    FIFA 2023 - Le FIFA présente une compétition constructive et positive pour sa 41e édition Jacinthe Brisebois. Photo: Sophie Bernard

    FIFA 2023 - Le FIFA présente une compétition constructive et positive pour sa 41e édition

    2 mars 2023, 00h10
         |      Article rédigé par Sophie Bernard     

    Chaque année, le Festival international de films sur l’art (FIFA) présente entre 15 et 20 longs métrages en compétition et à peu près autant du côté des courts métrages. Jacinthe Brisebois, directrice de la programmation des films sur l’art de l’événement qui fête cette année sa 41e édition, explique comment se déroule la sélection de la compétition et note quelques tendances de l’édition 2023.

    Un comité de présélection travaille avec la directrice de la programmation. Le FIFA reçoit des films sur une période de six mois et chaque film est vu par un des membres du comité de présélection, composé de gens qui connaissent à la fois le cinéma et l’art. Les recommandations se font en fonction de divers critères ; comme le festival présente des films sur de multiples disciplines, la sélection doit prendre en compte la diversité des formes, les différents pays d’où proviennent les films et les genres. Les membres du comité de présélection doivent expliquer leurs choix.

    « Tous les films de la compétition arrivent hautement recommandés par le comité, note Jacinthe Brisebois. Je visionne leurs suggestions, puis je fais mes propres recommandations à Philippe U. del Drago, directeur général et artistique du festival, histoire de voir si nous sommes sur la même longueur d’onde. Nous fonctionnons comme la plupart des festivals de films, avec un appel à soumission et un formulaire à remplir. » Cette année, le FIFA a reçu plus de 900 soumissions de films, tant en longs métrages qu’en courts métrages. Jacinthe Brisebois rappelle que l’événement a été fondé il y a 41 ans par René Rozon, à une époque où lancer un festival de films sur l’art semblait un peu fou. Depuis, le FIFA est devenu le plus grand festival du genre, ayant acquis une reconnaissance surtout en Europe.

    « Philippe travaille à développer d’autres marchés, comme l’Afrique du Nord et l’Asie, note la directrice de la programmation. Il se fait des films sur l’art dans tous les pays, mais ils n’ont pas nécessairement accès aux marchés. » À Montréal, les films viennent d’abord d’Europe, d’Italie, de France, d’Espagne, d’Allemagne et, dans une moindre mesure du Portugal – où il se produit moins de films –, puisque c’est là que le festival s’est fait d’abord connaître. C’est plus difficile du côté de la Grande-Bretagne, un marché qui reste à développer. Quant à l’Asie, ce sont surtout des films sur la danse qui sont soumis.

    Cette année, le FIFA a reçu un bon nombre de propositions de films sur la danse. La directrice de la programmation avance que c’est sans doute dû à la pandémie. « Les gens n’ont pas vu beaucoup de spectacles ces dernières années, pas seulement au Québec, mais partout dans le monde, dit-elle. La pandémie a accéléré la production de ce type de films, surtout en ce qui a trait aux courts métrages provenant d’Asie et d’Europe. » Le festival compte aussi une section expérimentale gérée par la commissaire Nicole Gingras, travail qu’elle fait depuis 21 ans. Il faut savoir que le FIFA présente des films en tous genres, documentaires, fictions, films d’essai. Cependant, rappelle Jacinthe Brisebois, il n’est pas un festival de courts métrages et n’offre pas de section particulière pour ce format.

    « Notre plus important enjeu s’avère de toujours essayer de faire la meilleure programmation possible, souligne Jacinthe Brisebois. Et, ce qui est très important pour moi, est d’aller chercher le plus de festivaliers possible. Je veux que les gens viennent voir les films. J’ai travaillé longtemps à ARTV et je me suis souvent fait dire : “L’art, ce n’est pas pour moi !”, ce que je réfute haut et fort. Nous proposons des films qui peuvent être appréciés par un plus large public, surtout en période post-pandémie. Cette année, nous proposons beaucoup de films qui parlent d’initiatives positives, par exemple d’artistes qui parlent de ce qu’ils font d’une façon très simple. » Alors que le public habituel du FIFA se compose surtout d’universitaires possédant des baccalauréats et des maîtrises, la directrice de la programmation estime que tout le monde peut comprendre les films très positifs.

    Cette année, dans la compétition, on retrouve beaucoup de films qui proposent un regard intimiste. Jacinthe Brisebois ne sait pas si c’est dans l’air du temps, mais les artistes présentent des thématiques sur l’inclusion. « Nous avons aussi des films engagés, mais pas revendicateurs, note-t-elle. J’attribue cela au climat actuel, les cinéastes ont tendance à créer des choses plus constructives, positives, que ce soit en parlant de créateurs ou d’initiatives d’orchestres, de pièces de théâtre ou d’ateliers de danse. »

    Elle insiste sur le fait que le FIFA se veut un festival de films avant tout. Les films en compétition ont de prime abord une facture cinématographique. Soulignons enfin que le festival existe en ligne sur ARTS.FILMS, où les films en compétition peuvent être vus, à quelques exceptions près.

    Sur le même sujet

    Intéressé.e à reproduire un article, une photo ou une vidéo ?

    En bénéficiant de notre licence de reproduction, vous pourrez :

    • publier un article dans vos sites Web, dans vos infolettres, dans vos réseaux sociaux, etc.
    • en modifier la longueur
    • recevoir les photos (et vidéos, si applicable) en haute résolution
    • publier les photos (et vidéos, si applicable) dans vos sites Web, dans vos infolettres, dans vos réseaux sociaux, etc.
    • le contenu devient public sur notre plateforme, ce qui vous octroie encore plus de visibilité

    Sous réserve que les droits sur les contenus que vous souhaitez reproduire (textes, photos ou vidéos) nous appartiennent.

    DERNIERS ARTICLES

    La SARTEC lance une campagne pour son 75e anniversaire

    La SARTEC lance une campagne pour son 75e anniversaire

    Suite
    23 avril 2024, 01h00
    Natyf TV enfin disponible partout au Québec

    Natyf TV enfin disponible partout au Québec

    Suite
    23 avril 2024, 01h00
    Étienne Boulay devient partenaire de The Fashion Hero

    Étienne Boulay devient partenaire de The Fashion Hero

    Suite
    23 avril 2024, 00h30