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    FIL : Denise Desautels raconte son amitié avec Antoni Clapés et son amour de la poésie Denise Desautels. Photo: Alexya Crôteau-Grégoire

    FIL : Denise Desautels raconte son amitié avec Antoni Clapés et son amour de la poésie

    7 octobre 2022, 07h25
         |      Article rédigé par Constance Biron     

    C’est dans la salle Claude-Léveillé de la Place des Arts que se tenait la soirée « La casa de la llum », dans le cadre du Festival international de la littérature (FIL). Une soirée de lecture de poésie catalane et québécoise, qui honorait le poète catalan Antoni Clapés le 26 septembre 2022. Denise Desautels, amie et collègue poétesse raconte sa rencontre et le travail de traduction qu’elle a fait sur les textes de son compère.

    Denise Desautels a rencontré Antoni Clapés lorsqu’elle, avec Louise Dupré et Pierre Nepveu, faisait partie du conseil animant la Rencontre québécoise internationale des écrivains (RQIE). C’est la première fois qu’elle l’entend lire ses textes, raconte-t-elle. « La seconde fois que je l’ai rencontré était à Trois-Rivières. Diane Régimbald a fait le contact entre nous, en disant qu’on devrait plus se connaître. On a sympathisé, échangé des livres. En pratique, il a une écriture très différente de la mienne, beaucoup plus spirituelle, ou existentielle au sens large. » Comme c’est souvent le cas entre deux auteurs qui s’admirent et se respectent, il y a eu un échange de livres, et puis est née une amitié. C’est de cette amitié-là que sont nées toutes les traductions qui ont suivi.

    Denise Desautels a une écriture qui s’inspire du concret, des choses qui l’entourent. Ce n’est pas exactement le cas d’Antoni Clapés. « Son écriture est plus aérienne que la mienne, explique-t-elle. Dans "L’architecture de la lumière", il y a deux parties. La première est plus une réflexion sur l’existence sans Dieu, alors que la deuxième partie va nommer des lieux, qui mettent en application la réflexion qui était dans la première partie. »

    La traduction poétique est un travail réfléchi. Denise Desautels ne parle pas la langue de son ami. Pour traduire ses textes, elle a recours à des traductions littérales. Ce sont des traductions faites par des gens qui parlent la langue, mais ne sont pas poètes. Munie de cet outil de travail, de dictionnaires et de la personne source elle-même, elle peut entamer la traduction.

    « Cette traduction s’est échelonnée sur plusieurs années. J’avais besoin d’entrer dans cette langue, de m’apprivoiser le catalan. Par exemple, en catalan, il peut y avoir des répétitions qui sont intéressantes, mais qui en français ne sonnent pas bien. Il y a eu réflexion, proposition, échange. La discussion était toujours pour que ce soit une oeuvre poétique en français, et non pas une traduction littérale », raconte-t-elle.

    L’espagnol et le catalan, comme le français, offrent des jeux de rythme et des répétitions du son. Une des tâches de la traduction poétique est de voir comment le français peut respecter ce rythme et la découpe des vers.

    Denise Desautels a souvent participé à des soirées de lecture de poésies, en tant que lectrice ou spectatrice. « Pour moi, la lecture publique est très importante, explique-t-elle. Beaucoup de gens qui prennent un livre de poésie trouvent qu’il y a trop de blanc autour. Ça n’est pas donné, la poésie. Elle est polysémique. Elle ne réduit pas le champ des questions, au contraire. Ce qu’il y a de magnifique avec les lectures publiques, c’est qu’on découvre le souffle du poète. Aux lectures suivantes, on lit avec son souffle, sa voix. On l’incorpore et on entre beaucoup plus facilement dans son univers. C’est comme s’il nous donne les clés pour y pénétrer. Ça vaut pour le catalan. Écouter Antoni lire, c’est intéressant car ça permet aussi de voir sur quoi il insiste, quels sont les sons qu’il met de l’avant, quel rythme il donne à son poème ou à son vers. Ça permet de retourner au livre catalan et d’y entrer plus facilement. »

    Il y a eu par le passé des lectures à la Casa d’Italia, des lectures en italien et en anglais. Ce mouvement est cependant un peu tombé. Mais aujourd’hui, les échanges de poésies reviennent doucement. Des lectures se font, surtout entre poésies anglophones et francophones. Ces lectures permettent des rencontres, des amitiés, des échanges d’idées, et sensibilisent quant aux différences et aux ressemblances entre poètes.

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