Sylvain Guy insuffle une (certaine) humanité à Gérald Gallant
L’univers des malfaiteurs n’a jamais fait peur à Sylvain Guy. De « Monica la mitraille » à « Mafia Inc » et maintenant avec « Confessions », long métrage réalisé par Luc Picard qui retrace le parcours de Gérald Gallant, le plus prolifique des tueurs à gages de l’histoire du Québec, le scénariste ne cherche pas nécessairement à rendre attachant ces protagonistes qui ne prêchent pas par la vertu, mais tente plutôt de faire en sorte que le spectateur saisisse une partie de leur être. « Ici, ce qui risque de le rendre humain, c’est sa jeunesse, sa relation avec sa mère. Ça ne justifie rien, mais ça explique quand même le personnage », confie-t-il en entrevue avec Qui fait Quoi.