Éric Gravel raconte l’angoisse intérieure du quotidien avec « À plein temps »
Après avoir vécu 5 ans à Paris, Éric Gravel a fait le choix d’aller vivre à la campagne, à environ 90 minutes de la capitale française. Le réalisateur franco-québécois s’est vite rendu compte que ce train de vie était loin d’être marginal et que la réalité des travailleurs et travailleuses devant se rendre quotidiennement dans la Ville Lumière n’était pas suffisamment représentée au grand écran. C’est ce qui l’a mené vers « À temps plein », un deuxième long métrage dans lequel il trace le parcours de Julie, une mère monoparentale qui jongle entre son travail de femme de chambre et une entrevue pour un poste prometteur alors que se joue au même moment une grève générale dans les transports en commun. Le cinéaste était de passage à Montréal pour présenter le film aux Rendez-vous Québec Cinéma.