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    Une jeune québécoise représentera le Canada au Regeneron ISEF 2022 Anna Monica Voia. Photo: Courtoisie

    Une jeune québécoise représentera le Canada au Regeneron ISEF 2022

    8 avril 2022, 00h15
         |      Article rédigé par Nathanaël Paul     

    Du 7 au 13 mai prochain, dix élèves ont été choisis pour former l’Équipe Canada au concours de projets STIM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques) le plus prestigieux au monde, l’Expo-sciences et de l’ingénierie (ISEF) Regeneron 2022. Sélectionnés par un comité de chercheurs, ces élèves seront en compétition avec les meilleurs étudiants de plus de 80 pays à travers le monde. Le Lien MULTIMÉDIA a rencontré Anna Monica Voia, seule québécoise participante au ISEF 2022, et Dominic Tremblay, porte-parole français de Sciences jeunesse Canada, pour parler de l’importance de cette compétition pour les participants.

    Depuis 1995, Sciences jeunesse Canada est derrière Équipe Canada-ISEF afin de préparer ses membres à la prestigieuse compétition internationale. L’organisme coordonne également l’Expo-sciences pancanadienne, qui représente l’événement final au Canada pour les Expo-sciences. « Sciences jeunesse Canada essaie de faire participer à d’autres concours les élèves qui adorent les projets en STIM. On s’est associé à Regeneron ISEF, une compétition internationale entre 80 pays participants. Habituellement, cet événement a lieu en présentiel, mais ce sera une édition virtuelle cette année en raison de la pandémie. Les élèves choisis doivent avoir participé minimalement une fois à notre Expo-sciences pancanadienne. On veut que les élèves connaissent un peu le sérieux d’une compétition comme celle-ci », explique Dominic Tremblay.

    Ayant participé à l’Expo-sciences pancanadienne à deux reprises, Anna Monica Voia a décidé de se lancer dans le grand défi de participer au ISEF. Pour elle, cette compétition était l’un de ses buts ultimes et elle pourra y prendre part le 7 mai prochain. Pour ce faire, la jeune québécoise a présenté son projet Effect of Mimosa Plant Phytochemicals on the Stress Response Pathways of Caenorhabditis elegans.

    « À la base, j’ai commencé mon projet parce que j’avais une plante mimosa chez moi. Ça m’a beaucoup intrigué, car quand je la touchais, elle était sensible au toucher. J’ai commencé à m’intéresser à ses propriétés et aux maladies auto-immunes. Une de mes amies souffrent d’une maladie de la tyroïde et c’est ça qui a commencé mon questionnement sur les antioxydants, raconte la jeune fille de Candiac. Je voulais faire un projet pour participer au ISEF et j’ai décidé de proposer quelque chose en lien avec la plante mimosa. Depuis que je suis jeune, mon rêve a toujours été de participer à cette grosse compétition. Je suis très contente d’avoir été sélectionnée pour représenter le Canada au Regeneron ISEF 2022. »

    Par le passé, plusieurs des participants au ISEF ont déniché un emploi dans le domaine des sciences par la suite. Dominic Tremblay affirme que des anciens élèves sont maintenant à la tête de grandes entreprises scientifiques et technologiques. « On veut un Canada qui va avancer et devenir un pionnier à l’international. Si on amène l’éducation en STIM, ça nous donne des jeunes comme Anna qui vont avoir le désir de continuer à faire de la recherche. À l’Expo-sciences pancanadienne, nous avons des projets de découverte et des projets d’innovation. Les projets de découverte vont davantage utiliser une démarche expérimentale et on s’attend à ce que les élèves utilisent une rigueur scientifique. Évidemment, les projets choisis pour aller à ISEF sont souvent de rigueur scientifique universitaire. Du côté de l’innovation, on s’attend à ce que les élèves sortent de nouvelles idées. Souvent, ils vont prendre des idées existantes pour les pousser encore plus loin. Ce n’est pas de la science pour faire plaisir à ton prof, c’est de la science utile », souligne le porte-parole de Sciences jeunesse Canada.

    Au Québec, les jeunes doivent avoir participé à une Expo-sciences pancanadienne au minimum et se situer entre le niveau secondaire et le niveau collégial pour être admissibles au ISEF. Dans les autres provinces canadiennes, ce sont les jeunes de la septième année jusqu’à la douzième année ayant participé à un minimum d’une Expo-sciences pancanadienne qui peuvent présenter leur candidature. « Chaque année, nous avons près de 500 élèves qui participent à l’Expo-sciences pancanadienne. Pour ISEF, on reçoit un peu plus d’une dizaine de projets. Évidemment, le Regeneron ISEF est un concours de très haut calibre. Souvent, les jeunes qui présentent un projet dans cette compétition sont déjà de très bons candidats. Le processus fait en sorte que nous ne recevons pas 10 000 candidatures puisque nous voulons des projets d’une rigueur scientifique de très haut calibre », reconnaît Dominic Tremblay.

    Concernant le fonctionnement de la compétition, le porte-parole de Sciences jeunesse Canada compare cela aux Jeux olympiques. « Chaque participant a son propre projet et il peut remporter des prix individuellement. Cependant, on veut que les jeunes tissent des liens avec les autres membres de la délégation. C’est un peu comme les Jeux olympiques. Il va avoir l’Équipe Canada, mais chacun va participer individuellement à la compétition », mentionne-t-il.

    Savoir communiquer la science

    Chaque étudiant a été choisi en fonction de son niveau d’ingéniosité, de pensée critique, d’excellence scientifique et de compétences en communication dans le développement de son projet STIM. Pour sa part, Anna Monica Voia souhaite améliorer ses compétences en communication lors de sa participation au Regeneron ISEF 2022. « Une des principales raisons pour laquelle je participe est pour me créer de nouvelles relations interpersonnelles. Il y a deux ans, j’ai fait un voyage pour l’Expo-sciences internationale et je me suis fait des amis que je vais garder pour le reste de ma vie. Je veux mélanger la science avec mes relations. Aussi, je souhaite apprendre à mieux communiquer mon projet auprès des juges et du public », indique Anna Monica Voia.

    « L’Expo-sciences n’est pas juste de faire de la science, mais c’est aussi d’être capable de la communiquer. Il peut y avoir un enfant de cinq ans qui se présente devant ton projet ou même un grand scientifique célèbre, rajoute Dominic Tremblay. C’est le fun d’être obligé d’adapter les présentations en fonction du public. »

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