Mon Doux Saigneur.
Photo: Éric Lamothe
Même pas parti que déjà de retour, tenant du mouvement perpétuel, Mon Doux Saigneur est encore en train de tourner son deuxième album qu’il dévoile déjà « Rodeo », un tout nouvel extrait qui se retrouvera sur son prochain.
Pop-rock alternatif aux réminiscences 90s traversant le spleen comme à travers une brume, « Rodeo » vient couplé d’un clip réalisé par Jay Boivin et est offert dès maintenant sur toutes les plateformes d’écoute en continu et d’achat en ligne.
Issu du premier riff qui soit venu à Emerik St-Cyr Labbé au début du confinement, « Rodeo » dérobe une immuable racine Americana derrière le rock décontracté caractéristique du projet - un riff transformé par l’apport du groupe lorsqu’il a été possible d’aller jammer. C’est, depuis, l’une des chansons du prochain album qu’il étrenne en spectacle depuis quelques mois déjà. On y parle de perte, de clivage, d’isolement, à travers un vague à l’âme aux connotations 90s. L’extrait se conclut par une répétition noyée de reverb, comme une invitation à lâcher prise.
on pouvait plus se mentir
chacun son trois et demi
où t’étais passée ? dis-moi t’es rendue où
où t’étais rendue ? dis-moi t’es passée où
Emerik St-Cyr Labbé en signe texte et musique en plus d’assumer la co-réalisation avec Jean-Bruno Pinard, qui s’est quant à lui aussi occupé de la prise de son et du mixage. On retrouve l’habituel et habitué équipage de Mandela Coupal-Dalgleish à la batterie, David Marchand au Pedal Steel, Cédric Martel à la basse et Eliott Durocher-Bundock à la guitare électrique, aux échantillonnages et à la boîte à rythmes. Les arrangements sont signés par toute cette belle gang-là et, oh, aussi, le petit frère d’Emerik, Jacob, se joint à ce dernier pour les voix.
Production déléguée de Consulat X Stukely, le clip accompagnant « Rodeo » croise captations en 16mm et animation. On y suit deux destins picaresques qui s’unissent autour de quelques pas de danse et d’une même guitare. Une réalisation de Jay Boivin avec l’apport de Mathieu Larone au dessin, Virgile Ratelle à l’aide au scénario, Laurence Morisset au stylisme, Roxanne Selleck à la coiffure et Ariane Tremblay au maquillage. L’équipe technique était constituée de trois amis skaters de Saint-Hyacinthe, terre fertile de tous les possibles.
