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    Sarahmée se dévoile à travers l’album « Poupée russe »

    17 septembre 2021, 07h25
         |      Article rédigé par Arnaud Perron-Bouchard

    La maison de disque STE-4 a mis sur le marché il y a quelques jours le très attendu troisième album de la rappeuse Sarahmée. Il porte comme titre « Poupée russe », puisque l’artiste se dévoile un peu plus à chaque pièce sur l’opus, à la manière de la célèbre figurine, nous a-t-elle confiée en entrevue. Un album aux sonorités très variées, inspiré par les différents mouvements sociaux de la dernière année et par certains changements majeurs dans la vie de la musicienne.

    Sarahmée se dévoile à travers l’album « Poupée russe » Sarahmée. Photo: Alexis Belhumeur

    Après « Légitime » en 2015 et « Irréversible » en 2019, « Poupée russe », réalisé et mixé par Tom Lapointe, se veut un projet intime, mais également très engagé. La rappeuse est très cinglante dans ses paroles. « L’intention était d’être la plus authentique, vraie et proche de la personne que j’étais à ce moment. L’idée était d’amener un album énergique, solide, avec des textes travaillés », précise Sarahmée.

    La dernière année a été chargée d’événements importants qui ont fait place à des changements sociaux d’envergure, comme la vague de dénonciations d’abus sexuels à l’été 2020 et la résurgence du mouvement « Black Lives Matter » à la suite du meurtre de George Floyd. Ces circonstances, bien que malheureuses, ont grandement inspiré la plume de la poète. « Les discussions qu’on a eues en tant que société, ce que j’ai vécu dans ma vie personnelle, tout ça m’a influencée. Ça m’a pris du recul pour pouvoir l’aborder. La pandémie a été pour moi un temps d’arrêt. Ça m’a permis de ralentir, ce que je ne fais jamais. Cela a été une année chargée donc j’avais beaucoup de choses à dire », explique la rappeuse.

    Un autre grand changement dans la vie personnelle de l’artiste née à Québec est sa sobriété, depuis maintenant plus d’un an et demi. Cette décision a transformé sa vie et son processus créatif. « Cela a tout changé parce qu’avant, ce n’était pas comme ça que je créais. J’avais un peu peur de retourner en studio parce que je me disais : "Est-ce que ça va être bon ?" Consommer m’apportait une certaine confiance. Je n’étais pas sûre de pouvoir faire un bon album sans aucune béquille. Finalement, ça m’a vraiment aidée parce que mes idées, ma direction artistique, les thématiques des chansons sont claires dans mon esprit. Maintenant, j’ai une vision claire de ce que je veux. Ça me permet de présenter exactement ce que je veux que les gens entendent », raconte avec fierté Sarahmée.

    Pour « Poupée russe », la rappeuse s’est servie d’un médium qu’elle avait délaissé depuis quelques années pour écrire les paroles de ses chansons : un papier et un crayon. Ce retour à une technique d’écriture plus instinctive a donné une plus grande liberté à l’autrice. « J’avais un recul que je n’ai habituellement pas lorsque j’écris sur mon cellulaire. Je pouvais faire des ratures. Je pouvais voir ce que j’avais écris avant et le modifier. Ça continuait le travail de recherche et de création dans ma tête », précise l’autrice-interprète. Elle travaille présentement à du nouveau matériel, toujours en utilisant ce même procédé qui la « reconnecte beaucoup avec l’écriture ».

    Les albums de Sarahmée mélangent souvent des sonorités trap et pop avec des rythmes africains pour créer des morceaux dansants et complets. Pour ce troisième opus, elle a ajouté des musiciens d’horizons diversifiés à son équipe pour offrir des rythmes travaillés et bien garnis. À Tom Lapointe et Diego Montenegro (musiciens de longue date de la rappeuse) s’ajoutent Clément Langlois-Légaré et Adel Kazi, compositeurs au sein du groupe Clay and Friends, Lucas Liberatore, un producteur montréalais mieux connu dans le milieu musical anglophone, ainsi que Traxx, un producteur français établi à Montréal. « On a greffé des gens à notre équipe et cela a vraiment bien fonctionné. Chaque son a son unicité », indique l’artiste.

    « Poupée russe » a été enregistré en trois étapes : les maquettes des chansons ont été faites au domicile des membres du groupe Clay and Friends, plusieurs chansons ont été enregistrées à la demeure de Sarahmée et l’album a été finalisé dans un chalet loué par l’équipe en novembre 2020. Le travail d’équipe a été la clé pour l’enregistrement de cet opus. « Pour "Irréversible", j’ai tout fait en studio toute seule. Pour cet album, on a tout fait en équipe. J’ai travaillé tout le temps avec des gens, chose que je ne fais jamais. Ça m’a permis d’ouvrir ma création et d’apprendre plein de nouvelles choses », explique la rappeuse.

    Sur ce projet, plusieurs artistes invités sont venus porter leur voix à certaines pièces. Fouki, Nissa Seych, Chilla et Maky Lavender ont ajouté leur style unique à celui de la rappeuse. « Ce sont des coups de coeur musicaux. Souvent, lorsque j’envoie des chansons, mon couplet et mon refrain sont déjà prêts et je me demande "Qui peut apporter quelque chose de plus à ma pièce ?" Dans cette optique, chaque invité a bonifié la chanson et l’a amenée à un autre niveau », dévoile Sarahmée.

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