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    Simon De Baene enthousiaste face au travail du futur Simon de Baene. Photo: Courtoisie

    Simon De Baene enthousiaste face au travail du futur

    8 août 2021, 08h18
         |      Article rédigé par Sophie Bernard     

    Née il y a 15 ans d’un idéal de la part des fondateurs, la firme GSoft aide les entreprises à s’adapter à l’ère technologique en plaçant l’être humain au coeur de ses priorités. La pandémie a fait réfléchir la direction à de nouveaux modèles de travail. Tout récemment, elle a annoncé l’implantation permanente d’un lieu de travail entièrement distribué. Le Lien MULTIMÉDIA a discuté du travail de demain avec Simon De Baene, son cofondateur et PDG.

    Contrairement à d’autres entreprises qui se créent autour d’un produit, GSoft est né d’un idéal : amener au Québec un vent de fraîcheur comme celui qui existait dans la Silicon Valley, où travailler semblait plus excitant. « Je travaillais dans une entreprise informatique au Québec et j’étais entouré de murs gris, de tapis gris, de cubicules gris et d’humeur grise, raconte Simon De Baene. J’avais l’impression qu’il manquait quelque chose au Québec, cette excitation autour de la technologie. Du haut de nos 20 ans, avec zéro expérience, nous avions envie d’amener ce vent de fraîcheur. Nous savions que nous étions bons en programmation, nous avions étudié dans le domaine. Nous avons profité de notre expertise pour démarrer une entreprise de services. Pour nous, le client constitue la matière grise et nous sommes son bras technologique. »

    Au fil des 15 dernières années, Gsoft a bâti plusieurs produits pour des industries très différentes, mais qui ont toutes en commun le désir de transformer leur organisation, de façonner l’entreprise de demain. Il fallait voir comment concevoir des outils technologiques qui mèneraient à repenser la manière de collaborer, de communiquer, de gérer l’entreprise, de bâtir sa culture. « C’était la base de notre vision de départ et c’est devenu, aujourd’hui, un peu notre étoile du nord, précise le PDG. Tout ce qu’on fait doit être en lien direct ou indirect avec ce désir de transformation de l’organisation. »

    Avant même la pandémie, dès 2010, les fondateurs de l’entreprise avaient compris qu’il fallait remettre l’humain au centre de leurs activités, en commençant à faire confiance à leurs employés, en déléguant davantage de tâches et en rapatriant ceux qui travaillaient dans les bureaux de leurs clients. Plus encore, ils ont instauré des vacances illimitées. En juillet, GSoft a fait un pas de plus en se lançant dans une posture d’entreprise misant sur la flexibilité totale en matière de travail distribué, une décision à l’avantage de tous les employés et de l’organisation dans son ensemble.

    « Nous laissons les gens entièrement libres de venir au bureau ou de rester à la maison, précise Simon De Baene. Ils peuvent même travailler 150 jours à l’extérieur du Québec par année. Cela démontre que nous offrons de l’autonomie aux gens. C’est une démonstration de confiance et en même temps, cela les responsabilise. Nous allons tous grandir là-dedans. Cette initiative à grande échelle va nous aider à maturer comme entreprise, et, probablement, à travailler mieux ensemble. Et quand nous nous verrons, nous apprécierons encore plus ces moments. Je suis hyper emballé par cette nouvelle façon de faire. C’est un exemple de la façon dont on peut mettre l’humain au coeur de l’organisation. »

    Si on exclut les drames que de nombreuses personnes ont vécus pendant la pandémie, le PDG de GSoft y a vu de bons côtés. Le fait que tout le monde soit parti travailler à la maison du jour au lendemain a apporté un changement de paradigme fondamental. Il a fallu trouver de nouveaux mécanismes pour travailler ensemble. Laisser les gens prendre le chemin qui leur convient le mieux, tout en restant dans un baromètre respectable, a eu des bénéfices. Le fait d’être forcé d’avoir cette distance fut un bon test de caractères. « Cela m’a rendu confiant de voir à quel point le test a été passé avec brio par la majorité de notre équipe, souligne-t-il. Je travaille avec des gens exceptionnels ! »

    Au plus fort de la crise sanitaire, peu d’employés ont quitté le bateau. Ce fut le cas chez GSoft, mais aussi dans la plupart des entreprises. Avec le déconfinement, on voit certaines personnes quitter leur entreprise, ce que les Américains ont appelé la « great resignation ». C’est surtout vrai dans le milieu technologique, qui demeure très compétitif. Les barrières sont tombées, les grandes entreprises américaines débarquent sans avoir de pied à terre au Québec. Simon De Baene y voit toute une dynamique intéressante et les entreprises québécoises vont devoir se demander comment rester fortes au moment où ces entreprises étrangères arrivent avec tout leur arsenal.

    Simon De Baene n’aime pas que l’on utilise les mots « heureux » ou « bonheur » dans le contexte du travail. Être heureux reste propre à chaque individu ; ce qui rend untel heureux ne fera pas le bonheur d’un autre. « À la base, chaque organisation essaie d’accomplir des choses et donc veut rassembler des gens qui ont la même ambition, dit-il. Ceux qui aiment ce qu’ils font y trouveront des défis à relever. Il s’agit davantage d’un jeu d’alignement entre ce que fait l’organisation et les gens qu’elle va chercher, des employés qui ont envie de faire la même chose. On ne peut pas faire entrer un carré dans un triangle. Les entreprises qui essaient vont se faire mal. C’est ce qui demeure le plus critique. Les entreprises doivent mieux articuler ce qu’elles font, ce qui leur permettra d’aller chercher des employés possédant des désirs similaires. » Évidemment, il faut aussi de bonnes conditions de travail et des salaires compétitifs.

    En technologie, les gens aiment travailler avec des collègues compétents, donc en matière de recrutement strict, les gens compétents attirent les gens compétents, avance le PDG de GSoft. C’est dans cet esprit que l’entreprise a conçu Officevibe, une plateforme d’engagement des employés pour aider les gestionnaires à avoir une meilleure lecture de ce qui se vit dans le milieu du travail et qui permet à l’organisation de s’ajuster en temps réel, de régler des situations qui auraient pu s’amplifier en les détectant très tôt. Toutefois, être à l’écoute ne veut pas dire répondre aux caprices de tout un chacun, mais plutôt de crever les abcès très vite.

    Le monde du travail post-pandémique ne sera plus le même. Le travail hybride ne disparaîtra pas du jour au lendemain. « Le travail en présence nous a retardés dans la création d’outils technologiques plus efficaces, note Simon De Baene. Comme nous avons été isolés pendant si longtemps, nous n’avons pas eu le choix d’innover dans ces outils. Bien sûr, je serai content de retrouver mes collègues pour une réunion, mais avec Zoom ou Teams, on accède à plein d’outils, comme l’enregistrement, la transcription ou encore le partage de notes en direct. » Il voit comme un réel danger le fait de revenir aux vieilles habitudes. L’avenir du travail se fera avec l’adoption d’une nouvelle génération d’outils modernes, qui forgera de nouvelles façons de collaborer, de communiquer, de gérer et de bâtir une culture d’entreprise. Et il a envie de contribuer à cette tendance, avec les outils en place et ceux que GSoft va inventer afin de participer au mouvement post-pandémique. Et cela se fera dans un horizon pas si lointain, d’ici 5 à 10 ans. « Je ne pensais pas assister à une aussi grande transformation. Nous entrons dans un nouvel univers, un champ fertile où nous pourrons créer des produits qui auront une place réelle dans le marché », conclut-il.

    Cet article est également disponible dans le guide « Les métiers du numérique et du jeu vidéo ». Destiné aux étudiant.e.s, conseiller.ères en orientation, aux parents, et professionnel.les du milieu, ce guide pratique donne la parole à des artisans du milieu du numérique et du jeu vidéo ainsi qu’à des décideurs et professionnels qui les soutiennent dans leur évolution. Les journalistes du Lien MULTIMÉDIA et de Qui fait Quoi vont à la rencontre de ces femmes et de ces hommes qui ont décidé de travailler dans ces domaines. Il s’agit d’une belle opportunité de mettre en valeur des professions émergentes, mais aussi de discuter des enjeux, défis et de découvrir les forces vives du secteur et de l’émergence de nouveaux talents et de nouvelles compétences. Il est possible de contribuer ou de soutenir ce projet en > cliquant ici <. https://bit.ly/2QMo6z5 - Pour en discuter, nous vous invitons à contacter Vincent Georges, [email protected] ou Steeve Laprise, [email protected].

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