« Amour Bipolaire ».
Photo: Capture d'écran du clip
Izabelle présente son tout nouveau clip pour la pièce « Amour Bipolaire », extrait paru plus tôt ce printemps. Une chanson emblématique abordant la violence conjugale sous un angle rafraîchissant et inspirant : celui de la victime et de sa libération.
« À travers "Amour Bipolaire", je partage une parcelle de mon histoire, plus particulièrement le moment où j’ai su que je devais fuir la manipulation, la prise de contrôle, les extrêmes, les contrastes, les hauts et les bas d’une relation qui était en train de m’éteindre complètement », explique Izabelle.
Afin d’illustrer ses propos, Izabelle a fait appel à la chorégraphe et danseuse Axelle « Ebony » Munezero (« Révolution », saison 2). « Dès la première fois où j’ai vu une de ses prestations, j’ai été ébahie par son talent unique et sa capacité à faire vivre des émotions fortes au public à travers son art. Pour le clip, je voulais mettre en images les différentes émotions ressenties au cours des phases du cycle de la violence conjugale sans montrer de violence à l’écran. À mes yeux, Axelle était la candidate idéale pour interpréter mon histoire et faire vivre la chanson au-delà des mots », explique Izabelle.
Dans un clip réalisé par La CLIC (Carissa Vales et Chloé McNeil) axé sur des figures de style associées à des émotions, on y comprend des images fortes reliées à la lune de miel, la période de tension, la crise et la libération.
Comme ce sujet est fort d’actualité et important, plusieurs organismes oeuvrant pour la cause tels que SOS violence conjugale, À coeur d’homme, La Rose des Vents Drummondville ainsi que le Centre de ressources pour hommes Drummond ont décidé d’endosser le clip afin de partager ce message de sensibilisation le plus largement possible. Celui-ci sera d’ailleurs présenté dans le cadre de la nouvelle campagne de solidarité #unepourtoutes, #unpourtoutes de SOS violence conjugale pour laquelle des fonds sont amassés pour venir en aide aux victimes grâce à la vente de t-shirts sur omakou.com.
« Même si j’ai fait la paix avec elle, cette douleur fera toujours partie de moi. Aujourd’hui, je m’en sers comme moteur pour la transformer en quelque chose de positif dans l’espoir de sensibiliser, mais aussi d’inspirer celui ou celle qui a besoin de trouver la force et le courage de se choisir, se libérer, se relever et se rebâtir », conclut Izabelle.
