RIDM : « Errance sans retour », une démarche humaniste
Renaud Philippe travaille depuis déjà un bon moment sur les conséquences des conflits et sur les crises du déplacement de populations dans différents contextes à travers le monde. Lorsque le camp de réfugiés du Kutupalong est devenu le plus peuplé au monde avec 700 000 personnes issues de la minorité musulmane rohingya, le photographe n’avait d’autres choix que de se rendre au Bangladesh afin d’aller à la rencontre de cette communauté ayant fui le Myanmar en 2017 pour échapper à un génocide. Après la publication d’un post où il exprimait son désarroi face à l’ampleur de la situation, Olivier Higgins et Mélanie Carrier l’ont approché pour « Errance sans retour », un projet qui devait au départ être un court métrage documentaire.