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    « À-bras-le-corps », une expo photo d’André Lemelin sur l’avenue du Mont-Royal jusqu’à la mi-octobre Oeuvre d'André Lemelin. Photo: Courtoisie

    « À-bras-le-corps », une expo photo d’André Lemelin sur l’avenue du Mont-Royal jusqu’à la mi-octobre

    7 août 2020, 00h30
         |     

    Jusqu’à la mi-octobre 2020, l’avenue du Mont-Royal présente, entre Henri-Julien et Fullum, « À-bras-le-corps », une exposition extérieure du conteur et photographe André Lemelin réunissant 52 photos grand format portant sur la lutte professionnelle, activité qui incarne la rencontre entre le sport et le théâtre.

    Pour réaliser ce projet, l’artiste a fréquenté les sous-sols d’églises, les bars, les centres sportifs, enchainant les soirées de lutte, qui lui ont procuré un plaisir fou, avoue-t-il.

    André Lemelin, place l’humain au coeur de ses deux pratiques et entretient un vrai dialogue inventif entre la parole vivante et l’image. Ainsi, ses photos racontent des histoires. « Les lutteurs donnent dans le spectaculaire aussi sérieusement qu’un conteur inspiré raconte l’histoire de Ti-Jean tuant le dragon pour obtenir la main de la princesse, dit-il. Le public entre dans l’histoire, il croit au dragon et insulte le vilain qui attaque par derrière le vertueux lutteur. » Maintes fois, Lemelin s’est pris à réagir avec la foule qui huait le détestable masqué, encourageait le héros bienveillant ou ponctuait le compte de trois jusqu’au tintement de la cloche annonçant le vainqueur, pendant qu’une voix intérieure lui rappelait de se calmer et de faire plutôt ses photos.

    Originaire de l’Abitibi, André Lemelin se dit collectionneur d’impermanence. Il raconte depuis le milieu des années 1990, et s’est produit sur d’innombrables scènes et dans les festivals de contes. Il a tour à tour exploré le conte urbain et merveilleux pour finalement broder ses histoires en relation avec l’auditoire. Lors de ses déambulations insatiables, il photographie le genre humain et son anecdotique tumulte. Sa facilité à rencontrer l’autre sert ses projets. En 2014, il est allé à la rencontre de cinq cents inconnus à travers 60 villes du Québec pour les photographier et leur demander où se voyaient-il dans 10 ans ? En 2018, il a photographié une vingtaine de joueurs au Bingo Masson, avant la fermeture définitive de l’endroit ; 14 pow-wow dans une demi-douzaine de régions du Québec ; une vingtaine d’exposants au Marché aux puces St-Michel, etc.

    « À-bras-le-corps », une exposition à découvrir cet été lors d’une balade sur l’avenue du Mont-Royal, piétonnière et aménagée par des artistes jusqu’à l’automne.

    Ce projet a été rendu possible en partie grâce au gouvernement du Canada.

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