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    [PODCAST] The Lost Fingers : Se réinventer, de la reprise à l’originale

    6 août 2020, 07h42
         |      Article rédigé par Marie-Hélène Brousseau

    Il y a une douzaine d’années, The Lost Fingers, avec son premier opus « Lost in the 80’s », faisait son apparition sur la scène musicale québécoise puis, très vite, à l’international. Le groupe proposait alors des reprises jazz manouche de grands succès des années 80. Aujourd’hui, après plusieurs tournées, sept albums et quelques changements au sein de la formation, le quatuor actuellement formé de Byron Mikaloff, Alex Morissette, Rosalie Roberge et François Rioux explore toujours la voie des réinterprétations, tout en y allant aussi de compos originales. Question de garder un lien avec son auditoire en temps de bouleversement du monde du spectacle, le groupe propose une fois par mois, dans sa série interactive VS, un duel de reprises des années 90 en invitant le public à voter pour son hit préféré. Le Lien MULTIMÉDIA a discuté de la série VS et de projets à venir avec le membre fondateur et guitariste Bryan Mikaloff, ainsi qu’avec la chanteuse Rosalie Roberge qui a rejoint le groupe en 2019.

    [PODCAST] The Lost Fingers : Se réinventer, de la reprise à l’originale The Lost Fingers. Photo: Martin Tremblay

    Pour Byron Mikaloff, qui a non seulement vu naître The Lost Fingers, mais a été témoin et partie prenante de son évolution de 2008 à aujourd’hui, la formation actuelle est particulièrement équilibrée et sa nouvelle voix, celle de Rosalie Roberge, y apporte une audace et un vent de fraîcheur. Cette dernière, que Byron a rencontrée alors qu’il était directeur musical pour un spectacle à Lévis mettant en vedette des artistes locaux de la relève, s’est jointe au groupe dans l’urgence au printemps 2019, alors que la formation s’apprêtait à donner une série de shows à Las Vegas. Celle qui participait aussi à « La Voix » cette année-là n’a pas regretté d’avoir sauté sur l’occasion : « Quand Byron m’a appelé pour me dire qu’il avait besoin de moi [pour remplacer la chanteuse Valérie Amyot], j’étais dans un cours au Cégep. J’étudiais alors à la technique professionnelle en musique et chanson au Cégep de Saint-Laurent à Montréal. J’étais en fin de session, c’était une période très intense, mais on n’a pas le choix d’accepter ces opportunités-là dans la vie ! (…) Maintenant, je fais ma job de rêve depuis environ un an. »

    Les spectacles se sont succédés l’été et l’automne passés : à Las Vegas, ailleurs aux États-Unis, et ici, notamment à Québec lors d’un show à l’Impérial et d’un spectacle de Noël au Palais Montcalm. Ce dernier comptait d’ailleurs plusieurs invités sur scène, dont le musicien John Jorgensen, qui est aussi le réalisateur des albums des Lost Fingers.

    « John Jorgensen a travaillé entre autres avec Sting, les Spice Girls, Elton John, Barbra Streisand, Willie Nelson, Pavarotti, rappelle Byron Mikaloff. Il est très polyvalent et on est chanceux de travailler avec lui, c’est un "kingpin" dans le monde. C’est quelqu’un de très humble et qui apporte de la qualité à notre musique. »

    « C’est extraordinaire de travailler avec lui, renchérit Rosalie Roberge. On l’a fait pour les chansons enregistrées dans la dernière année. On a tellement à apprendre de lui, et en même temps je pense que c’est la personne la plus humble que j’ai rencontrée dans ma vie. Et c’est tellement un bon pédagogue. Il vient chercher le meilleur de toi, il vient même chercher des choses en toi que tu ne savais pas qu’elles existaient. »

    VS, le tout dernier projet musical, sorte de combat des chansons opposant une pièce « dance » à un titre « rock/grunge », répond à une volonté de mettre de l’avant d’une manière originale une revisite de la décennie 90, idée qui mijotait depuis quelques années déjà.

    « Avec les changements dans l’industrie du disque dans la manière de consommer la musique, explique Byron Mikaloff, le fait de sortir des pièces à petite dose c’est parfait. Surtout en soulignant ces deux identités très fortes qui divisaient la population (le dance et le grunge). On essaie de trouver des idées pour promouvoir les chansons, et avec ce concept, on a quelques statistiques. Jusqu’à maintenant, "Come Out and Play", à l’origine chantée par Offspring, semble avoir eu le plus d’impact. Elle a été partagée dans plusieurs playlists et joue à la radio. »

    Le musicien attribue d’ailleurs le succès de « Come Out and Play » à l’originalité et l’agressivité de la version, qui propose un son proche de certaines bandes sonores de Tarantino, moins commercial et très riche musicalement. Comme à son habitude, le groupe fait par ailleurs appel pour sa série VS à des invités spéciaux. Entre autres, Kattam, percussionniste montréalais et collaborateur de longue date, et Nate Williams, membre de Jamiroquai, ont contribué aux enregistrements.

    Si la pandémie a frappé dans l’horaire des Lost Fingers comme partout, les projets ne manquent pas dans les circonstances : après avoir participé à l’aventure Musiparc (série de spectacles tenus dans les ciné-parcs du Québec), on devrait les voir sur une scène de type flotte déambulatoire quelque part au mois d’août dans une série de spectacles programmée à Montréal.

    Et côté création, si Rosalie Roberge travaille en parallèle sur un projet d’album solo, tous les membres du groupe se préparent à l’enregistrement d’une série de compositions originales. Pour Byron Mikaloff, VS donne d’ailleurs le ton quant à la latitude que pourrait se permettre The Lost Fingers.

    « Même si on a un son à respecter, VS montre vraiment où le band est capable d’aller. Les compos vont permettre de faire autre chose. (…) Les seuls commentaires négatifs que j’entends, c’est Ah ! C’est un groupe de reprises, quand vont-ils faire leurs propres chansons... C’est la seule carte qui pourrait surprendre les gens ! »

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