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    [PODCAST] Le rappeur Salimo en confinement concocte des « SAL recettes »

    14 mai 2020, 00h38
         |      Article rédigé par Yves Tremblay

    Le jeune artiste hip hop Salimo de Montréal a commencé à quinze ans à produire de la musique. À 17 ans, il réunit en 2018 plus de 3 000 personnes à son premier concert solo aux Francofolies, étant le plus jeune artiste de l’histoire du festival à y performer. En période de confinement aujourd’hui, il crée sur Instagram, parallèlement à ses cours en fin de collégial en Sciences de la nature, les « SAL Recettes ». Il s’agit de pièces musicales composées avec des amis « beat makers » et ses fans, montées pour 24 heures, textes et musique. Le rappeur nous parle également de son inspiration, de sa musique polyvalente, des tournages vidéo de ses deux derniers titres et d’un album à venir.

    [PODCAST] Le rappeur Salimo en confinement concocte des « SAL recettes » Salimo. Photo: Louisourien

    Depuis que le Québec s’est mis en confinement, il continue de rester actif : « Au départ ça été une sorte de bonne nouvelle, qu’il n’y ait plus d’école (rires), mais d’un autre côté je ne pouvais plus aller au studio parce que ça été fermé. Mais j’ai un espèce de home studio, alors j’enregistre à la maison. De plus, pour passer le temps, j’enregistre des beats en live sur Instagram avec mes fans... J’enregistre ça, je leur montre comment je fais, eux ils m’aident à écrire des paroles, à trouver des flows. On choisit des instrumentales ensemble et tout. C’est un peu mon moyen d’être créatif en ce moment. Pour chaque épisode, j’essaye de mettre de l’avant un beat maker, et ensuite je suggère un ingénieur de son (réalisateur), celui qui s’occupe du mix et du master, et d’inclure chaque fois des personnes différentes. Donc si tu veux participer alors on fait ça. Ça donnera probablement une compilation, je vais sortir les beats. Et il y a une forte demande ; plusieurs personnes veulent que ça sorte alors c’est ce qui va se passer petit à petit. Ça crée quelque chose. »

    À raison de deux épisodes par semaine, le rappeur en est au début du processus et compte poursuivre, après une période d’examens où il prend une pause, afin de se concentrer sur sa réussite scolaire au Collège André-Grasset. Le projet musical sur Instagram le rapproche des jeunes comme lui, confie-t-il, des personnes qui vivent un peu les mêmes choses que lui. Il dit leur parler comme à des amis.

    Salimo décrit ainsi les divers sujets de ses chansons : « Je parle un peu de l’actualité des fois, un peu de l’egotrip aussi. C’est assez varié sincèrement. J’essaye de rester clean aussi, de ne pas trop parler de n’importe quoi. C’est mes valeurs, c’est mes principes. » De plus, le dépassement de soi s’avère important pour lui. Il précise : « Personne ne m’a poussé à faire de la musique, c’est de mon propre gré. Même au début, je dirais que mon entourage n’y croyait pas vraiment. C’est pour ça que j’encourage le dépassement de soi parce que d’une certaine manière, si toi tu ne crois pas en toi, t’es pas prêt à te dépasser toi-même, bien il n’y a personne qui va le faire pour toi. »

    À la base ses sources d’inspirations viennent des artistes de rap français comme Booba, La Fouine ou Sexion d’Assaut, mais de multiples influences sont également au rendez-vous : reggae, trap, tropical. Avec quelques phrases en espagnol, en arabe ou en anglais, le français reste primordial dans ses paroles. Il croit d’ailleurs que l’ensemble représente bien le Montréal multiculturel : « Tu retrouves des latinos, des Haïtiens, et ça fait parti de notre slang montréalais tu sais, et ça se ressent dans mes chansons. C’est pas nécessairement pensé, ça vient comme ça. » Polyvalent, Salimo se considère comme un rappeur, mais aussi comme un artiste au sens large : « J’y vais selon mes émotions, parfois je veux juste danser, mais là on va s’attendre de moi à plus de rap, et c’est ce à quoi je suis retourné avec mes deux derniers extraits. »

    Optimiste, le rappeur affirme se concentrer sur le bon côté des gens en général et sur les bonnes personnes. Il tente en outre, avec ses derniers vidéos, de montrer Montréal sous un angle réaliste et lucide. Malgré des origines modestes en milieu défavorisé, il désire également prouver qu’on peut bien réussir à l’école et en musique, en même temps qu’il faut continuer de croire en ses rêves. Avec « Hood Boy » et « Pas comme eux » il oeuvre notamment avec des réalisateurs locaux comme Ziad, Andres Anton et Nu Age Films. Aux instrumentales on retrouve entre autres Fifo et Lonik de Montréal, de même que le Français Lewo.

    Sur Spotify et parmi ses followers, Salimo constate un certain intérêt international pour ses titres en provenance des États-Unis, de la France, du Maroc, de l’Algérie et du Mexique, pour ne nommer que ces pays-là, une preuve de son rayonnement. Le jeune homme désire enfin se lancer dans un domaine connexe avec des études universitaires aux HEC. Il considère l’artiste comme une sorte d’entrepreneur quant à sa carrière musicale, et qu’il doit toucher au marketing pour bien réussir. Il continue de travailler actuellement en production pour la sortie d’un album prévue vers la fin de 2121.

    Salimo par Roxane Emond

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