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    Le MAC dévoile sa programmation d’hiver et du printemps 2020 Carol Wainio, «Plural Possibilities», 1982 . Photo: Collection MAC

    Le MAC dévoile sa programmation d’hiver et du printemps 2020

    22 janvier 2020, 00h00
         |     

    À l’hiver et au printemps 2020, le Musée d’art contemporain de Montréal (MAC) fait le choix de mettre fièrement en lumière sa collection et la diversité des oeuvres qui la composent dans des expositions présentant plusieurs oeuvres d’importance, jamais montrées au public depuis leur acquisition. Les visiteurs peuvent dès maintenant se plonger dans la peinture québécoise et canadienne des années 1980 avec « Peindre la nature avec un miroir » (jusqu’au 15 mars).

    Le directeur général et conservateur en chef du MAC, John Zeppetelli, signe également une exposition d’oeuvres vidéographiques de la collection : « Points de lumière » (jusqu’au 14 juin), présentant le travail d’artistes de renommée internationale, notamment Hito Steyerl, Nelson Henricks et Jean-Luc Godard.

    En parallèle, le MAC a le grand honneur de présenter une oeuvre-événement saisissante de l’artiste et cinéaste récipiendaire du Lion d’or de Venise en 2019 Arthur Jafa : « Love is the Message, the Message is Death » (2016) (jusqu’au 1er mars). Ce film (7 min 30 sec) est considéré par plusieurs voix du milieu de l’art et du cinéma comme l’une des oeuvres les plus importantes de la dernière décennie.

    Plus tard ce printemps, le MAC propose aux visiteurs de faire l’expérience d’une nouvelle acquisition majeure de sa collection, l’oeuvre vidéo immersive en trois dimensions « Nightlife » de l’artiste maintes fois récompensé Cyprien Gaillard (mars 2019), ainsi que deux œuvres imposantes de l’artiste américain Edgar Arceneaux (9 avril au 14 juin).

    « Je suis très heureux et fier de proposer à nos visiteurs une programmation qui réunit à la fois des artistes contemporains de renommée internationale et des œuvres marquantes et inédites d’artistes québécois et canadiens, qui donnent la mesure de la richesse et de la profondeur de la collection du MAC », a souligné John Zeppetelli.

    Le projet de transformation du Musée, qui a été temporairement reporté l’hiver dernier, suit toujours son cours. Des nouvelles à ce sujet seront communiquées en temps et lieu. Entretemps, le MAC poursuit ses activités dans son emplacement actuel sur la rue Sainte-Catherine pour toute l’année 2020.

    La programmation en détail

    Hiver 2020

    « Points de lumière »

    • Dès maintenant jusqu’au 14 juin 2020
    • Commissaire : John Zeppetelli, directeur général et conservateur en chef
    • Artistes : Jean-Luc Godard, Nelson Henricks, Gary Hill, Christian Marclay, Angelica Mesiti et Hito Steyerl.
    • « Points de lumière » réunit six oeuvres couvrant presque quarante années de production de l’image en mouvement, témoignant de l’étendue et la profondeur de la collection vidéographique du Musée. Cette sélection explore l’interaction entre les propriétés du médium, toujours en évolution, et le contenu conceptuel, social ou psychologique des œuvres – entre de minuscules pixels de lumière et de vastes champs d’illumination esthétique et intellectuelle. Ainsi, les visiteurs ont le bonheur de faire l’expérience de diverses formes d’oeuvres vidéos, passant par exemple par l’artiste allemande Hito Steyerl, qui propose avec « Liquidity, Inc. » (2014), une saga sur la finance, le combat et l’eau dans un environnement où les visiteurs peuvent s’asseoir sur une structure ressemblant à une vague géante, à Jean-Luc Godard, qui revisite l’écriture du scénario de son film « Passion » exposant les rouages de son propre processus créatif (Scénario du film « Passion » [1982]).
    • L’exposition est présentée dans le cadre de la série « Tableau(x) d’une exposition ».

    « Peindre la nature avec un miroir »

    • Dès maintenant jusqu’au 15 mars 2020
    • Commissaire : Mark Lanctôt, conservateur
    • Artistes : Sylvie Bouchard, Joseph Branco, Gathie Falk, Betty Goodwin, Kathleen Graham, John Heward, Robert Houle, Lynn Hughes, Harold Klunder, Wanda Koop, Medrie MacPhee, Martha Fleming et Lyne Lapointe, Sandra Meigs, Ron Moppett, François Morelli, Leopold Plotek, Leslie Reid, Susan G. Scott, Joanne Tod, Carol Wainio, Shirley Wiitasalo.
    • Ce portrait de la peinture au Canada dans les années 1980 regroupe une vingtaine de tableaux et dessins, douze d’artistes québécois, tirés de la collection du MAC, dont plus de la moitié sont présentés pour la première fois depuis leur acquisition. Les années 1980 sont marquées par le retour d’une peinture qui adopte une hétérogénéité parfois déroutante : la figuration côtoie l’abstraction et les explorations esthétiques sont marquées par la diversité, mais surtout par le désir d’affranchissement de la rigueur conceptuelle des pratiques antérieures. L’exposition propose une réflexion et un rapprochement avec l’actualité artistique. Pourquoi, au-delà de rappels stylistiques, la peinture développée dans les années 1980 a-t-elle une résonance chez les jeunes artistes ? Qu’y a-t-il donc dans l’air du temps présent qui nous reconduit vers le type d’œuvres rassemblées dans l’exposition ?
    • « Peindre la nature avec un miroir » est présentée dans le cadre de la série « Tableau(x) d’une exposition ».

    « Arthur Jafa : Love is the Message, the Message is Death »

    • Dès maintenant jusqu’au 1er mars 2020
    • Commissaire : Lesley Johnstone, chef des expositions et de l’éducation
    • Présentée pour la première fois à New York au lendemain des élections américaines de novembre 2016, « Love is the Message, the Message is Death » eut un effet explosif et immédiat. Qualifiée par le journal The New Yorker d’« ode cruciale à l’Amérique noire » qui « doit être vue », l’œuvre montre une succession d’images en rafale provenant d’une variété de sources fascinantes. Des scènes de violence insoutenable, des images de la vie quotidienne et des clips emblématiques de personnages tels que Barack Obama, Nina Simone et Serena Williams se succèdent sur fond musical de la chanson hip-hop « Ultralight Beam » de Kanye West. À la fois une célébration de la créativité et de l’excellence de la culture noire et une représentation de la violence de l’État, cette projection immersive présente de puissantes et accablantes manifestations de contention et de libération corporelle, transposant ainsi à l’écran la puissance et la beauté de la musique afro-américaine.

    À venir ce printemps

    Cyprien Gaillard : « Nightlife »

    • Mars 2019
    • Commissaire : Marie-Ève Beaupré, conservatrice de la collection
    • « Depuis mon adolescence, je rêve de chorégraphier un ballet sans humain », a déjà commenté Cyprien Gaillard à propos de « Nightlife », une œuvre vidéographique d’une beauté renversante et d’une grande sensualité, tournée entièrement de nuit avec la technologie 3D sur une période de deux ans. Nouvelle acquisition dans la collection du MAC, « Nightlife » est une réalisation de grande envergure qui aborde des thèmes chers à l’artiste, notamment la cohabitation culturelle, la révolution, la préservation et l’entropie. Un large éventail de sujets sont tressés pour former le fil poétique, historique et narratif : « Le Penseur » d’Auguste Rodin au Cleveland Museum of Art, partiellement détruit lors d’un bombardement de protestation en 1970 ; la végétation luxuriante du bassin de Los Angeles ; un événement annuel de pyrotechnie organisé au Olympiastadion à Berlin ; et le chêne planté à la mémoire de Jesse Owens au lycée que le célèbre athlète américain de renommée internationale a fréquenté à Cleveland.
    • L’exposition est présentée dans le cadre de la série « Tableau(x) d’une exposition ».

    Edgar Arceneaux

    • 9 avril au 14 juin 2020
    • Commissaire : Lesley Johnstone, chef des expositions et de l’éducation
    • En cette époque de très grande sensibilité, où les questions d’appropriation culturelle et de « blackface » font l’objet de débats animés au Québec comme ailleurs dans le monde, l’œuvre d’Edgar Arceneaux est d’une pertinence inouïe. Le MAC présente deux œuvres de l’artiste. « Until, until, until… » (2015-2017) est une installation vidéo portant sur un épisode particulièrement complexe de l’histoire américaine récente, soit la performance controversée du chanteur, danseur et comédien Ben Vereen, une légende de Broadway, au gala d’inauguration de la présidence de Ronald Reagan (1981). Arceneaux a recréé cette performance dans son entièreté en posant une réflexion d’une part sur le pouvoir d’influence des médias, et d’autre part sur les conséquences que peut avoir une grave mécompréhension du travail d’un artiste. « The Library of Black Lies » (2016) se présente comme une cabane en bois dans laquelle le visiteur découvre un dédale labyrinthique d’étagères sur lesquelles sont rassemblés des livres qui semblent calcinés ou incrustés de sucres. L’œuvre est un voyage dans l’esprit de l’artiste qui retrace, de façon humoristique et critique, son cheminement intellectuel et artistique.

    Remerciements

    Le Musée d’art contemporain de Montréal (MAC) est une société d’État subventionnée par le ministère de la Culture et des Communications du Québec et il bénéficie de la participation financière du gouvernement du Canada et du Conseil des arts du Canada.

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