Que serait la danse sans la musique ? Le Festival des arts de Saint-Sauveur reçoit cette année de la grande visite et présentera au public deux concerts de choix lors de sa 28e manifestation. En effet, les organisateurs ont le plaisir de recevoir Les violons du Roy avec Julien Proulx et l’Orchestre Métropolitain avec Yannick Nézet-Séguin, deux orchestres de grande renommée qui offriront aux festivaliers un programme des plus emballants pour le plus grand plaisir des mélomanes.
Les violons du Roy – « Sérénades »
Vendredi 26 juillet 2019, 20 h sous le Grand Chapiteau
L’année 2019 marque le retour, après 20 ans d’absence, de l’un de nos plus étincelants joyaux musicaux. La fabuleuse aventure des Violons du Roy, fondés par Bernard Labadie et maintenant sous la direction musicale de Jonathan Cohen depuis 2018, se poursuit depuis 1984. Au coeur de l’activité musicale de la ville de Québec, cet orchestre de chambre d’une quinzaine de musiciens a également une saison à Montréal, et sa musique rayonne à l’étranger grâce à ses tournées et à ses nombreux enregistrements. Les Violons du Roy proposent un concert intitulé « Sérénades », avec des oeuvres de Mozart, Dvořák, Wolf, Puccini et Tchaïkovski, sous la direction du chef invité Julien Proulx. Un moment privilégié pour se faire « chanter la sérénade » par cet orchestre qui accomplit des merveilles.
Orchestre Métropolitain avec Yannick Nézet-Séguin
Lundi 5 août, 2019, 20 h sous le Grand Chapiteau
L’Orchestre Métropolitain, dont le passage annuel à Saint-Sauveur est une tradition bien établie, vient clore sur une belle note le Festival 2019. Sous la baguette de nul autre que son célébrissime chef, Yannick Nézet-Séguin, l’OM nous réserve un programme dont la pièce de résistance est la « Symphonie no 5 » de Tchaïkovski, l’une des plus populaires du répertoire, où le compositeur aborde un thème qui lui est cher, le fatum, cette idée de vaine lutte contre le destin. L’oeuvre sera précédée des « Danses hongroises » nos 1, 4 et 6 de Johannes Brahms et de la Suite no 1 de « Peer Gynt » d’Edvard Grieg. Un rare bonheur.