72e Festival de Cannes : « Celle qui porte la pluie » fait écho à l’expérience intime de Marianne Métivier
Dans « Celle qui porte la pluie », Agnès, une jeune adulte se réfugie dans une pension en forêt après une éprouvante visite auprès de son père mourant. Là, elle est plongée dans un monde à la frontière de la réalité et du rêve où elle devra accepter la mort imminente de son paternel. La démarche de ce court métrage de Marianne Métivier, qui se révèle être d’une rare intimité, a été accompagnée parallèlement par le processus de deuil de la jeune réalisatrice, elle-même devant faire face à la disparition de son père durant la production. C’est à l’occasion du 72e Festival de Cannes, alors que le film se retrouve dans la sélection 2019 de Talent tout court, que la cinéaste s’est entretenue avec Qui fait Quoi.