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    Le Printemps Pellan à Toronto, une invitation spéciale du MNBAQ et de sa Fondation Succession Alfred Pellan / SOCAN. Photo: MNBAQ/CNW

    Le Printemps Pellan à Toronto, une invitation spéciale du MNBAQ et de sa Fondation

    10 mai 2019, 00h00
         |     

    La Fondation du Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) présente jusqu’au 2 juin prochain, Le Printemps Pellan à Toronto, une exposition de 50 estampes sérigraphiées et signées par l’artiste Alfred Pellan (1906 1988), offertes à la vente à la Galerie Thompson Landry de Toronto.

    Les oeuvres, regroupées en six thèmes, témoignent de la vaste production de cet artiste emblématique de l’art québécois du 20e siècle. « C’est d’ailleurs la toute première fois que la Fondation du MNBAQ – ayant droit de l’oeuvre d’Alfred Pellan depuis un legs exceptionnel de l’artiste et de son épouse en 2010 – offre une telle sélection de sérigraphies à vendre dans une galerie commerciale, et ce, pour le plus grand plaisir des collectionneurs et des amateurs d’art », mentionne Jean St-Gelais, président du conseil d’administration de la Fondation du MNBAQ.

    Cette initiative philanthropique dans la Ville Reine permettra à la Fondation du MNBAQ de soutenir le Musée par ses fonds lui permettant d’enrichir ses collections, de diversifier son offre d’expositions et d’augmenter l’accessibilité à ses programmes d’activités éducatives et culturelles.

    Le MNBAQ, un complexe muséal unique à Québec

    Composé de quatre pavillons distincts, le complexe muséal du MNBAQ, situé au cœur de la ville de Québec, s’impose dans le paysage du parc des Champs-de-Bataille, un écrin de verdure grandiose, l’un des plus beaux parcs urbains au monde. Dépositaire de la collection de référence en art du Québec, du 17e siècle à nos jours, le MNBAQ compte plus de 40 000 oeuvres, représentant près de 4 500 artistes, dont Alfred Pellan célébré à travers une exposition permanente en ses murs, Alfred Pellan. Le rêveur éveillé. Une œuvre originale de cette exposition, Et le Soleil continue sera d’ailleurs présentée aux visiteurs de la Galerie Thompson Landry pendant toute la durée de Printemps Pellan à Toronto.

    « Quel plaisir d’aller à la rencontre des Torontoises et des Torontois pour faire connaître Pellan, mais surtout pour faire découvrir ou redécouvrir ce grand musée, qui s’est doté d’un pavillon d’envergure internationale à l’architecture spectaculaire en 2016, grâce à l’implication d’un grand philanthrope vivant à Toronto, Pierre Lassonde. Son engagement a permis de mener à bien une campagne de financement privée historique dans la Capitale-Nationale pour la construction d’un pavillon qui porte d’ailleurs son nom. À travers Pellan, l’art québécois brille à Toronto, une heureuse occasion pour lancer une invitation à passer par Québec, au MNBAQ, cet été ! », de s’enthousiasmer Christiane Germain, présidente du conseil d’administration du MNBAQ et coprésidente du réputé Groupe Germain hôtels.

    De Pellan à Miró, en passant par la collection d’art québécois du MNBAQ

    « Pellan est l’un des artistes majeurs de la collection nationale, mais il y a tant à voir au MNBAQ : les collections d’art ancien et moderne avant 1960, à travers l’exposition 350 ans de pratiques artistiques au Québec, les expositions des Quatre figures de l’art moderne - Jean Paul Lemieux, Fernand Leduc, Alfred Pellan et Jean-Paul Riopelle - ainsi que l’art contemporain du Québec, de 1960 à nos jours, incluant l’art inuit, le design et les arts décoratifs, sans oublier une œuvre magistrale de David Altmejd, le sculpteur québécois le plus connu et le plus convoité de sa génération à l’échelle internationale. Pour couronner le tout, dès le 30 mai, l’artiste espagnol Joan Miró sera en vedette au MNBAQ à travers l’exposition Miró à Majorque. Un esprit libre, présentée en exclusivité nord-américaine. » de dire Jean-Luc Murray, directeur général du MNBAQ.

    Les sérigraphies de Pellan à Toronto

    Les estampes de Pellan, qui seront présentées durant tout le mois de mai à Toronto, lui ont permis d’aller à l’essentiel, de revisiter ses préoccupations stylistiques en des aplats de couleurs cernés de motifs. Ainsi, ses bestiaires fantastiques, ses femmes voluptueuses et ses paysages oniriques rejaillissent d’une fraîcheur renouvelée par les possibilités que lui offre la sérigraphie.

    Présentée en collaboration avec la magnifique Galerie Thompson Landry, l’exposition sera une véritable source d’énergie et de chaleur pour célébrer ce beau printemps canadien. Située dans le quartier de la Distillerie à Toronto, cette galerie est entièrement vouée à l’art contemporain et moderne québécois. La présidente-directrice générale de la Fondation du MNBAQ, Lise Dubé, tenait à remercier chaleureusement tous les précieux partenaires de la Fondation du MNBAQ, outre la galerie, ayant permis la réalisation de l’événement Le Printemps Pellan à Toronto, citons : le Bureau du Québec à Toronto, PearTree Canada, Air Canada, Groupe Germain Hôtels et DeSerres.

    Alfred Pellan : un artiste protéiforme et généreux

    Tout au long de sa prolifique carrière, Alfred Pellan (1906-1988) a fait preuve d’une curiosité artistique peu commune, marquée par l’exploration d’une grande variété de formes et de médiums. La production d’un impressionnant corpus de peintures, de dessins et d’estampes, ajouté à ses interventions sur des objets, du mobilier et sa propre maison, témoignent de son besoin quasi vital de créer. Depuis les premiers tableaux jusqu’à ses œuvres plus récentes, Pellan nous transporte dans un univers visuel foisonnant d’une profonde poésie. C’est avec une audace créative inouïe et une maîtrise incroyable qu’il s’est approprié les grands courants de la peinture moderne - le cubisme, le fauvisme et le surréalisme - pour construire son propre langage plastique.

    Alfred Pellan, en bref

    Né à Québec dans le quartier Saint-Roch, le 16 mai 1906, Pellan entre à l’École des beaux-arts de Québec à l’automne 1921, alors qu’il n’a que 15 ans. Déjà, l’année suivante, il vend un tableau à la Galerie nationale du Canada. En 1926, il obtient l’une des premières bourses décernées par le gouvernement du Québec afin de permettre à un artiste d’aller parfaire sa formation à Paris, où il demeurera jusqu’en 1940. Il étudiera à l’École nationale supérieure des beaux-arts. Soucieux de prendre le pouls de ce qui se fait hors des cadres institutionnels et traditionnels, il fréquentera différents ateliers d’artistes, galeries et musées, où il se familiarisera avec l’art moderne alors en vogue dans la Ville Lumière. Il remportera lors de son séjour à Paris le premier prix à l’exposition d’art mural de 1935.

    La Deuxième Guerre mondiale l’incite à revenir au Canada ; il s’installe alors à Montréal. Il rapporte de Paris des œuvres inspirées du cubisme, du fauvisme et du surréalisme, qui sont encensées par ses pairs dans des expositions à Québec et à Montréal. Le retour de Pellan au pays a un véritable impact sur le milieu artistique de la province puisque les mouvements européens modernes dont il s’inspire ont rarement été vus au Québec. Son art reflète alors celui des artistes qu’il admire (Picasso, Dufy, Matisse, Bonnard, Ernst, Klee, Miró, Van Gogh.) Ses œuvres témoignent de sa volonté de faire la synthèse des grands mouvements picturaux modernes et de son refus d’adhérer à une école d’art en particulier.

    À partir du milieu des années 1940, Alfred Pellan côtoie diverses sphères de création. Il illustre des recueils de poésie et des textes d’auteurs (dont Le voyage d’Arlequin, en 1946), conçoit des costumes et des décors de théâtre (entre autres pour La Nuit des rois, en 1946) et réalise plusieurs murales (notamment pour la Bibliothèque nationale du Canada, à Ottawa). L’ouverture vers d’autres disciplines n’a pas freiné l’ardeur de sa propre création. À la faveur d’une imagerie de plus en plus fantaisiste, les motifs et les couleurs s’expriment avec grande vitalité dans ses compositions de l’époque. Cette période prolifique qui s’étend sur près de deux décennies annonce les œuvres au caractère enchanteur et merveilleux que l’artiste réalisera au cours des années 1960. Les années 1970 voient poindre, dans l’art de Pellan, un ludisme empreint d’un humour croustillant. Au cœur de cette production se trouve la thématique du bestiaire qui transparaît dans plusieurs formes (collages, estampes, peintures, murales). Des interventions sur des images tirées de magazines et le détournement d’objets en d’hilarants jeux de mots, parfois grivois, forment également un lot singulier de sa pratique. Alfred Pellan meurt à Laval le 31 octobre 1988.

    De gauche à droite : trois des cinquante sérigraphies qui seront présentées et offertes à la vente à la Galerie Thompson Landry. Crédits : Alfred Pellan, Aux petites têtes, du livre d’artiste « Délirium Concerto », 1981. / Alfred Pellan, Joie de vivre, 1975. / Alfred Pellan, Les Grâces, 1974. Collection du Musée national des beaux-arts du Québec, legs Madeleine Poliseno-Pelland

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