Les soeurs Boulay dévoilent « Nous après nous »
C’est après plus d’une année complète de ce qui se devait être des vacances que Les soeurs Boulay reviennent avec le premier indice de ce que sera leur troisième album en carrière. Mélanie ayant finalement donné naissance à un enfant et Stéphanie à un projet solo en 2018, elles réapparaissent unies dans la lumière avec « Nous après nous », un extrait émouvant, ample et étonnant, maintenant offert sur les plateformes d’écoute en continu et de téléchargement.
Guidées non plus tant par le courant des guitares acoustiques que par le martèlement régulier du piano, et portées par les envolées déchirantes mais lumineuses des cordes, les filles avancent en terrain inconnu, certes, mais clair, et nécessaire. Le propos s’élève, sort des chemins précédemment tracés par le duo, de leur intimité et de leur poésie du quotidien, et questionne désormais le présent collectif, puis l’avenir. Que restera-t-il de nous après nous ? Comment continuer de vivre, comment s’entêter à tenter d’être heureux tout en sachant que l’humanité entière avance aveuglément vers le mur ? Comment essayer de faire différemment, de faire mieux ?
Enregistrée sans filet, en session live, avec le piano d’Alex Mc Mahon, la guitare de Joseph Marchand, la basse de Marie-Pierre Arthur, la batterie de Marc-André Larocque et les quatuors Orphée et Esca tout à la fois, la pièce vibre de par la fébrilité et l’émerveillement du moment. On y entend les touches magiques du co-réalisateur Alex Mc Mahon, de l’arrangeur Antoine Gratton, du mixeur Guillaume Chartrain, mais les sœurs ont pris davantage d’espace créatif et directif, plus assurées qu’avant.
Pour soutenir visuellement le propos, elles ont décidé de s’envoler vers Anticosti avec le réalisateur Philippe Arsenault et le drôniste Christophe Brizard, en plein mois de décembre blanc. L’équipe, entourée d’autres chasseurs et chasseuses, y a rejoint les camps McDonald et Vauréal afin d’y tourner des scènes de chasse hivernale, cadrées dans les paysages contrastés et riches de l’île immense et mystérieuse, méconnue, habitée par moins de deux-cent humain(e)s et quelque 150 000 cerfs de Virginie. Au visionnement, on y questionne la chasse, mais aussi, plus largement, on y affronte notre humanité, notre lien à la nature et au territoire, notre rapport avec la mort aussi.
Suis-je la seule à voir
Que se vident les lieux
Et qu’à force de se croire
On est sans loi ni Dieu
Comment fait-on pour savoir
Où nous guident les cieux ?
Les plafonds sont des miroirs
Qui avalent le bleu
« Nous après nous » est disponible dès maintenant sur les plateformes d’écoute en continu et de téléchargement.
En spectacle
- 13/08/2019 - L’Assomption - L’Ange-Cornu
- 14/08/2019 - L’Assomption - L’Ange-Cornu
- 20/09/2019 - Saint-Eustache - Salle Desjardins du Centre d’art La petite église - Billets
- 28/09/2019 - Val Morin - Théâtre du Marais - Billets
- 04/10/2019 - Sherbrooke - Théâtre Granada - Billets
- 17/10/2019 - Montréal - Club Soda - Billets
- 19/10/2019 - Québec - Salle Octave-Crémazie
- 01/02/2020 - Sainte-Thérèse - Théâtre Lionel-Groulx - Billets
- 15/02/2020 - Brossard - Club Dix30 - Billets
- 21/02/2020 - Chicoutimi - Théâtre Banque-Nationale