Avec « Pow-Wow », William Mazzoleni-Valin explore la colère d’un adolescent confronté au deuil
Pour son troisième court métrage, William Mazzoleni-Valin s’est inspiré directement de sa propre expérience intime. « Pow Wow », qui suit Matéo, un adolescent métis, devant composer avec le suicide de son père autochtone, lui permet d’explorer les zones d’ombre d’un protagoniste réagissant très mal face à cette perte. « Je voulais aborder ce violent événement, très difficile à surmonter, et essayer de résonner dans le cœur des jeunes de manière positive », explique le cinéaste originaire du Lac-Saint-Jean rencontré par Qui fait Quoi lors du 71e Festival de Cannes alors que son film a été sélectionné à Talent tout court.