Pour Catherine Van Der Donckt, le son ouvre l’espace de l’image
Selon la conceptrice sonore Catherine Van Der Donckt, le cinéma est un travail d’équipe. La symbiose entre le réalisateur, le monteur et le concepteur sonores s’avère la clé. Dans le cas de « La part du diable », documentaire de Luc Bourdon, elle compare le travail comme un morceau de jazz cinématographique ou, mieux, un tango entre image et son. Avant qu’elle n’entre dans la danse, le réalisateur avait identifié non seulement des extraits de films produits par l’ONF dans les années 1970, mais aussi des extraits sonores, matière avec laquelle elle a travaillé.