Hugues Frenette et Sébastien Ricard.
Photo: Angelo Barsetti
« Dans la solitude des champs de coton » de Bernard-Marie Koltès dans une mise en scène de Brigitte Haentjens campe un face-à-face entre deux hommes. Un face-à-face qui aurait pu survenir sur un trottoir ou un quai, un souterrain en béton auquel on accède par des escaliers qui sentent l’urine et la misère, sur le pont métallique surmontant un boulevard à quatre voies, au cœur de l’une de ces cités où les immeubles se dressent comme des fantômes dépenaillés.