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    Le Théâtre d’aujourd’hui reconduit le happening théâtral « Vendre ou rénover » «Vendre ou rénover…» . Photo: Affiche (portion)

    Le Théâtre d’aujourd’hui reconduit le happening théâtral « Vendre ou rénover »

    28 novembre 2017, 00h11
         |     

    À la suite du succès jubilatoire connu lors des deux premières éditions de l’événement « Vendre ou rénover : combat théâtral » autour des classiques de la dramaturgie revient au Centre du Théâtre d’aujourd’hui, avec deux soirées distinctes et inédites les 13 et 14 décembre prochain. Ce festif happening théâtral est un joyeux prétexte pour revisiter le répertoire dramaturgique québécois et le faire dialoguer passionnément avec le présent.

    Chaque soirée étant unique, quatre duos d’auteurs s’affronteront dans une joute oratoire intelligente, ludique, féroce… et peut-être même parfois de mauvaise foi… où ils useront des meilleurs arguments théâtraux pour infléchir le verdict des juges de la soirée : devrait-on vendre (c’est-à-dire ne plus monter l’oeuvre) ou rénover (c’est-à-dire refaire vivre l’oeuvre) les huit classiques québécois dont il sera question ? Les huit juges qui trancheront les débats sont ceux qui ont le pouvoir de faire ou de défaire les classiques : c’est-à-dire, les directeurs artistiques et les journalistes culturels !

    « Vendre ou rénover… » se place comme un événement théâtral rassembleur et incontournable, où 16 auteurs de la nouvelle génération nous (re)font découvrir huit oeuvres marquantes de notre Histoire culturelle écrite entre 19e et le 20e siècle.

    Plus qu’un hybride entre le ring littéraire et le talk-show un peu ringard, ce combat interroge la tendance du théâtre québécois à créer les textes et à ne plus jamais les remonter, comme si tout avait été dit. Dans l’optique d’un répertoire national vivant, sachant comment le temps de scène se fait rare et que le répertoire est toujours en compétition avec la création, quels textes mériteraient de remonter nos scènes ? Pourrait-on par exemple se permettre de redonner vie à des textes empreints de sexisme ou de racisme de leur époque ? Ou encore, existe-t-il des perles oubliées dans notre dramaturgie qui éclaireraient davantage l’évolution de notre société ? Pourquoi enseigne-t-on une oeuvre plutôt qu’une autre dans les cours de littérature ? Choisir, c’est écrire notre Histoire.

    Pour l’occasion, le Jamais Lu, Nous sommes ici et le Centre du Théâtre d’aujourd’hui, coproducteurs de l’événement, ont réunis des duos d’auteurs hétéroclites, complices et surtout sans pitié :

    13 décembre

    Jocelyn Pelletier et Philippe Boutin combattront autour de « La déposition », d’Hélène Pedneault ; Isabelle Hubert et Mathieu Gosselin, autour de « Les oranges sont vertes » de Claude Gauvreau ; Marianne Dansereau et Édith Patenaude, autour de « Le temps sauvage » d’Anne Hébert ; Sarah Berthiaume et Justin Laramée, autour de « Le bateau que Dieu sait qui avait monté et qui flottait comme il pouvait, c’est-à-dire mal » de Alain Pontaut ;

    14 décembre

    Olivier Choinière et Olivier Arteau, autour de « Tête à tête », de Jean-Pierre Ronfard ; Steve Gagnon et Marie Louise Bibish Mumbu, autour de « Au coeur de la rose » de Pierre Perraut ; Guillaume Corbeil et Joëlle Bond, autour de « Cocktail » de Yvette Mercier-Gouin ; Rébecca Déraspe et Catherine Chabot, autour de « La terre est trop courte Violette Leduc », de Jovette Marchesault ;

    Ce sont les directeurs artistiques Sylvain Bélanger, Martin Faucher, Brigitte Haentjens et Anne-Marie Olivier ainsi que les journalistes culturels Mario Cloutier, Manon Dumais, Stéphane Leclair et Émilie Perreault qui trancheront auront la tâche de trancher sur le sort des oeuvres, influencés par les arguments travaillés depuis plusieurs semaines par les combattants. Parce que si « Vendre ou rénover » est une grande fête autour de la dramaturgie, à l’habitude des cabarets jamailiens, ce sera avec sérieux et rigueur que nous nous pencherons sur les mots de ceux qui ont façonnés notre identité dramaturgique québécoise.

    Ce n’est pas sans ironie et humour qu’Alexandre Fecteau s’est inspiré du concept de la populaire série télévisée du même nom pour concevoir cet événement théâtral. La première mouture du projet au 5e Jamais Lu Québec, en 2015, fut si électrisante, que Marcelle Dubois ne pouvait que programmer une deuxième édition lors de la soirée d’ouverture du 15e Festival du Jamais Lu Montréal, en 2016, pour finalement convaincre le CTDA de la pertinence de la tenue de cet happening dans l’antre du théâtre d’aujourd’hui.

    Réunissons-nous, à l’aube du temps des fêtes, pour que la chaleur de ces échauffements amicaux nous donne envie de relire des oeuvres dans le but de se réinventer collectivement.

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