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    Clément Laberge se lance en politique avec le Parti québécois Clément Laberge. Photo: Hélène Verret

    Clément Laberge se lance en politique avec le Parti québécois

    14 février 2014, 00h25
         |      Article rédigé par Sophie Bernard     

    La décision de Clément Laberge, pionnier du Web québécois et jusqu’à récemment vice-président principal chez De Marque, n’a pas surpris ceux qui le connaissent. Engagé depuis plusieurs années dans le Parti québécois, il a, tout au long de sa carrière, fait montre d’un intérêt pour l’éducation et la culture. « Je me disais qu’un jour, cela arriverait, mais les conditions familiales et professionnelles devaient être mûres », confie-t-il au Lien MULTIMÉDIA.

    Marc Boutet, président-directeur général de De Marque, s’y attendait. Quant à la conjointe de Clément Laberge, disons qu’elle s’y prépare depuis 20 ans. « Marc savait que je consacrais du temps au Parti québécois depuis plusieurs années, note-t-il. Être député n’est pas un rôle très sexy, qui comprend plein de contraintes et il y a des risques de se faire avaler par la machine. » Celui qui se présente dans la circonscription de Jean-Talon croit fermement à l’importance de l’éducation et de la culture. Il estime que pas assez de temps et de matière grise y sont consacrés. En réflexion depuis le mois de septembre, Clément Laberge s’est donc lancé en janvier. « J’ai déjà donné beaucoup de temps et là, je suis prêt à aller où ça peut bouger », dit-il.

    Plus encore, Clément Laberge, entrepreneur de la nouvelle économie depuis le milieu des années 1990 (il a cofondé Septembre Média en 1997, été chargé de la veille et de la stratégie chez iXmédia, cofondé Opossum en 2003, dirigé les développements numériques du Groupe Éditis à Paris avant de se joindre à De Marque en 2008) croit que l’attitude entrepreneuriale peut avoir un impact en gouvernance politique. « Je ne cesse de souffrir de voir que nous n’avons pas, comme État, comme fonction publique, l’attitude des gens des startups », explique-t-il.

    Clément Laberge croit que le Parti québécois s’avère le mieux placé en matière de culture. Certes, certains dossiers ont eu la priorité, comme celui de la politique du livre, et certes, ce dossier n’a pas énormément bougé depuis cet automne. Mais, justement, c’est pour faire avancer ce type de dossiers qu’il a choisi de s’engager dans la vie politique active. « Je veux être un accélérateur, affirme-t-il. Si j’étais satisfait, je ne mettrais pas l’épaule à la roue. Je m’étais déjà engagé lors de la consultation entamée de la SODEC sur la culture à l’ère numérique, sous les libéraux, et trois ans plus, tard, rien n’a bougé. »

    Lorsqu’on lui demande s’il n’a pas peur de perdre son innocence, le candidat de Jean-Talon reconnaît le danger. « Choisir un parti, c’est choisir un ensemble, répond-il. Il s’agit de travailler le plus possible avec des gens avec qui tu as des affinités. J’ai vu le processus de la façon dont est fait un programme. Évidemment, je sens un vertige de passer de l’extérieur à l’intérieur. Je veux réussir à continuer d’être en mode propositions et réalisations et éviter de succomber aux affrontements inutiles. »

    Quant à la campagne proprement dite, Clément Laberge l’appréhende très bien. « J’ai vécu la campagne de 2012 auprès d’une candidate, rappelle-t-il. Cela demande de l’organisation et de l’humilité. Je sais assez à quoi m’attendre, où mettre de l’énergie ou non. Ce sera une expérience loin de ce que j’ai vécu dans les dernières années. Une campagne dure 35 jours, il faut réussir ce que tu as à faire en 35 jours, chose que l’on vit dans une entreprise. Je le vois comme un défi du même genre. Je vais l’aborder en termes d’équipe. »

    Depuis plus de dix ans, Clément Laberge réfléchit aux réseaux sociaux. Il a d’ailleurs cofondé ce qui fut sans doute le premier réseau social au Québec, Pssst en 1999. Le jeune politicien ne se dit pas impressionné par l’usage que font les politiciens de ces réseaux, l’utilisant essentiellement comme porte-voix. « Il faut y voir autre chose, estime-t-il. Les réseaux sociaux doivent être utilisés pour entendre d’autres points de vue. Dans l’absolu, je n’ai pas le goût qu’on me définisse le champion des réseaux sociaux. J’y vois plutôt un moyen de ne pas faire bouffer par la machine, d’être attentif à ce que d’autres pensent. »

    Que sa famille, ses amis, ses collègues et ses proches se rassurent : Clément Laberge ne devient pas politicien à vie. Toutefois, il estime que le public comprend mal le rôle d’un député qui, selon lui, s’avère important pour la communauté. « Dans la circonscription de Jean-Talon, on trouve l’Université Laval, le cégep de Ste-Foy, très actif en matière de numérique, et des commissions scolaires hyper dynamiques », rappelle-t-il. D’ailleurs, il connaît cette circonscription sur le bout des doigts pour y avoir grandi, étudié, fondé sa famille et s’y être engagé socialement.

    Pour en savoir plus sur les motivations de Clément Laberge, on peut lire son premier billet dans le blogue qu’il a ouvert pour la campagne : clementlaberge.wordpress.com.

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