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    « Corps étrangers » : de technologie médicale à oeuvre d’art

    15 mai 2013, 00h05
         |      Article rédigé par Marie-Hélène Brousseau

    Nous avons recueilli les propos de Nicolas Brault alors qu’il présentait les grandes lignes de « Corps étrangers » à PRIM, le 10 avril dernier, dans le cadre de la quatrième édition des Labsessions.

    « Corps étrangers » : de technologie médicale à oeuvre d’art Nicolas Brault. Photo: Marie-Hélène Brousseau

    Avec l’ONF, le cinéaste d’animation Nicolas Brault a réalisé 4 films au cours des dix dernières années : « Antagonia » (2002), « Ilôt » (2003), « Hungu » (2008) et « Le Cirque » (2010). « Corps étrangers », son nouveau projet, est réalisé à titre indépendant. Développée notamment lors d’une résidence à l’Abbaye de Fontevraud en France à l’automne 2012, l’oeuvre qui met en mouvement des images tirées de scans médicaux, se déclinera en deux volets pouvant être diffusés ensemble ou séparément : un film d’environ 5 minutes et une présentation immersive qui pourra être accompagnée d’une performance musicale en direct.

    C’est avant tout un travail sur le corps humain, sur sa représentation dans la société et dans l’art, qu’a entrepris le cinéaste, en manipulant des images tirées du domaine de la médecine. « C’est un projet de recherche sur le corps humain en milieu médical qui existe depuis quelques années, explique le cinéaste. Les photos longue exposition (de scans ou de plastination) créent les fantômes. Ce sont les mouvements des moniteurs exposés devant l’appareil photo qui créent l’animation, qui reconstruisent l’image qui avait été déconstruite. » Fasciné par le potentiel de ces fantômes en mouvement, Nicolas Brault s’empare de ces images techniques et médicales, qui servent notamment à certaines recherches sur le cerveau, pour en faire un objet artistique mouvant et organique.

    Alors que, dans son court métrage d’animation « Le Cirque », Nicolas Brault mettait en lumière des souvenirs liés à la perte de sa mère, ce n’est pas une réflexion consciente sur cette disparition qui l’a mené vers « Corps étrangers ». Mais le cinéaste avoue que son expérience personnelle a pu le guider inconsciemment vers cette idée. « L’aspect médical, l’hôpital, le rapport avec la perte d’une relation qu’on avait avec quelqu’un de disparu, je pense que ça peut avoir été une motivation dans ce projet, mais ce n’est pas ce qui m’a amené nécessairement vers là. En travaillant sur le corps humain, je me suis rendu compte que ces images fantomatiques, médicales, avaient probablement un écho assez personnel par rapport à mon histoire. »

    La deuxième partie du projet, qui inclurait une projection immersive à durée variable, composée de trois boucles de longueurs différentes, et une scène sur laquelle il y aurait une proposition d’art vivant autour des images, sera réalisée dans le cadre d’une résidence à La Bande Vidéo, centre de création en arts médiatiques de Québec. Nicolas Brault collaborerait pour ce volet avec Boom JACAK, un groupe a capella montréalais qui utilise la voix et le corps pour composer des univers mélodieux et percussifs.

    Si pour Nicolas Brault, un espace comme la SATosphère semble l’environnement idéal pour jumeler l’installation immersive à la présence scénique, le cinéaste souhaite toutefois créer une œuvre qui pourrait être présentée dans n’importe quelle boîte noire qui permettrait aux formes fantomatiques d’émerger, comme dans une salle de cinéma. « Je viens du monde du cinéma et pour moi, précise le réalisateur, l’immersion, s’est d’abord d’être plongé dans une salle noire. »

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