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    « La légende de Sarila » en ouverture du FCEQ

    6 février 2013, 00h08
         |      Article rédigé par Matthieu Dessureault

    Peu de films d’animation ont survécu la crise économique européenne et le virus mexicain du H1N1. Après plus de dix ans de labeur, Nancy Florence Savard présentera « La légende de Sarila » en ouverture du 2e Festival de cinéma pour enfants de Québec. Nous avons rencontré la réalisatrice lors du dévoilement de la programmation, au Cinéma Le Clap.

    « La légende de Sarila » en ouverture du FCEQ Daniel Le Saunier (Télé-Québec), Robin Plamondon (FCEQ), Annie Frenette (FCEQ) et Nancy Florence Savard, lors du dévoilement de la programmation du FCEQ . Photo: Matthieu Dessureault

    « La légende de Sarila » est le récit d’une aventure initiatique dans le Grand-Nord, où trois jeunes Inuits sont à la recherche d’une terre promise pour sauver leur clan de la famine. La production de ce long métrage d’animation relève aussi d’un véritable voyage parsemé d’embuches.

    « Quand les auteurs Roger Harvey et Pierre Tremblay sont venus me voir en 2001 avec leur synopsis, nous n’avions produit encore aucun film d’animation. Je leur ai dit : "j’adore votre projet, je le prends, à condition que vous me promettiez d’être patients", car je ne croyais pas que ça allait se faire rapidement », se souvient Nancy Florence Savard, à la barre des Productions 10e Ave depuis 1998.

    Un travail de longue haleine, précédé d’une recherche intensive d’investisseurs, a permis de réaliser un premier démo en 2006. « Avec l’aide de partenaires français, on l’a présenté à l’international, avant de revenir aux bailleurs de fonds traditionnels, tels que Téléfilm et la SODEC. » L’année suivante, la société de production CarpeDiem Film&TV s’associait au projet. « Trois semaines après, on partait pour Cannes pour voir comment compléter le financement. Des Britanniques étaient intéressés, mais avec la crise économique, ils se sont retirés du projet. On s’est tourné vers le Mexique, mais tous les sièges sociaux étaient fermés, comme Mexico était le point central d’éclosion du H1N1. Tu peux imaginer n’importe quelle contrainte, mais pas qu’un virus puisse stopper un film ! », s’exclame Nancy Florence Savard.

    Avec l’aide de partenaires privés, la production a véritablement été lancée en janvier 2011, en deux versions : en anglais et en français. Afin de bien représenter les paysages du Grand Nord, l’équipe a opté pour la stéréoscopie, tout en faisant appel à l’illustrateur Philippe Arsenau Bussières, bien connu pour sa série « Fil et Julie ». « Il a accepté de sortir de sa zone de confort pour plonger avec nous dans un univers 3D », se réjouit la réalisatrice. Une impressionnante brochette de comédiens est venue compléter la fiche technique (notamment Rémy Girard, Marina Orsini, Mario Saint-Amand et Mariloup Wolfe pour la version française, ainsi que Geneviève Bujold, Dustin Milligan et Christopher Plummer en anglais).
    Les musiciens Elisapie Isaac et Florent Vollant prêtent également leur voix aux personnages de Sedna et Ukpik. « Pour moi, c’était un symbole de respect, estime Nancy Florence Savard. Je suis quand même une femme blanche qui fait un film sur une Première nation, c’était la moindre des choses que j’aie leur aval. »

    Le film sera présenté le dimanche 3 mars à 10h, en compagnie de la réalisatrice. « C’est un projet qui a émergé de la Ville de Québec et pour moi, c’était extrêmement important que sa grande première en festival se fasse ici ! »

    Aussi au menu du Festival de cinéma pour enfants de Québec, la coproduction France-Belgique « Couleur de peau : Miel », qui raconte avec humour le parcours d’un Coréen adopté par une famille belge, ainsi que « Ernest et Célestine », film d’animation ayant remporté une mention spéciale à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes. De plus, le FCEQ offrira gratuitement des ateliers animés permettant de démystifier le 7e art. « On veut que les enfants développent un intérêt pour le cinéma en découvrant l’envers du décor », explique Robin Plamondon, président du FCEQ et copropriétaire du Clap.

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