À l’intérieur d’« INNI », le nouvel objet filmique de Vincent Morisset
« Inni », en islandais, signifie à l’intérieur. Un titre-sésame idéal pour un film introspectif, qui ouvre sur l’intériorité des plages musicales du groupe Sigur Rós. Entrer dans « INNI », le nouvel objet filmique de Vincent Morisset, c’est habiter, en témoin, et dans une temporalité onirique, deux concerts d’adieux donnés par la formation islandaise à Londres en novembre 2008. Ceux qui auront vu « Miroir noir », document sur Arcade Fire dévoilé par Morisset il y a trois ans, sont déjà en appétit. Sélectionné à la 68e Mostra de Venise, en septembre, « INNI » a été présenté dans le même programme que le « Café de Flore » de Jean-Marc Vallée (production qui contient elle-même une portion musicale de Sigur Rós).
