Hubert Reeves, l’homme du cosmos
« Il faut bien considérer la science comme une aventure. Je m’appelle Hubert Reeves et je travaille à décrypter une histoire qui dure depuis 13,7 milliards d’années. » Qui, aujourd’hui, n’a pas entendu au moins une fois ce sympathique astrophysicien raconter l’histoire de la vie et de l’univers ? Depuis plus de 30 ans, inlassablement, il aligne conférence sur conférence en se vouant à ses passions : l’enseignement et la vulgarisation scientifique. Le Lien MULTIMÉDIA l’a rencontré à Montréal alors qu’il présentait son dernier grand projet : sa participation au documentaire et site Internet interactif « Du big bang au vivant, sommes-nous seuls dans l’univers ? ».
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En voiture ! Le Wapikoni repart !
Le Wapikoni mobile fait résonner le signal du départ. Un signal fier et enthousiaste donné mardi soir au Cinéma Beaubien, en présence de Manon Barbeau, directrice du Wapikoni mobile, et d’artistes autochtones venus de partout au Québec.
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La recette Sid Lee : encadrer la créativité
Jean-François Bouchard, président de Sid Lee, trouvait ironique d’être invité par l’Association des MBA du Québec à parler de la vision de son entreprise, lui qui a abandonné ses études au MBA de HEC en pleine session. « Je suis un décrocheur du MBA, a-t-il lancé en riant. Ç’a été mon cauchemar pendant 15 ans. J’ai essayé de le faire à temps partiel au même moment où je lançais ma boîte et je ne me suis tout simplement pas présenté à un examen. Je n’ai jamais remis les pieds dans mes cours et je n’ai même pas reçu une lettre de HEC. »
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Funcom en dévoile un peu plus sur The Secret World
Conçu en grande partie à Montréal, le prochain MMO de Funcom, The Secret World, montre de beaux signes de progression, ayant récemment annoncé un partenariat avec EA pour la distribution du titre. Profitant de la GDC de San Francisco pour montrer de quoi il en retourne à certains partenaires et à la presse, le producteur Ragnar Tornquist, Martin Brusgaard et Joel Bylos ont montré trois aspects du jeu qui font partie des piliers de The Secret World : la progression libre des personnages, la guerre secrète entre les factions et les différents types de missions mis à la disposition du joueur. Un bêta sera bientôt en ligne. Le Lien MULTIMÉDIA a rencontré Ragnar Tornquist, Martin Bruusgaard et Joel Bylos à la GDC de San Francisco.
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Les jeux améliorent notre sort, selon Jane McGonigal
Pour Jane McGonnigal, directrice créative chez Social chocolate et une des designers de jeu à l’origine de ce mouvement, ceux qui pratiquent la « gamification » ont oublié qu’un jeu signifie plus que des points et des statistiques. « Pour atteindre les résultats qui se trouvent dans le concept de la “gamification”, il faut trouver ce qui se trouve au coeur des jeux. Il faut trouver ce sentiment que l’on ressent lorsque l’on est accroché par un très bon titre. »
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Richard E. Flanagan remporte le prix du meilleur jeu étudiant à l’IGFl
Étudiant à l’Université de Montréal en design de jeu, Richard E. Flanagan avait du mal à croire en son succès lorsqu’il a remporté son prix à l’Independant games festival de San Francisco pour son jeu FRACT. « C’était toute une surprise, explique-t-il. Les jeux des autres participants étaient tellement bons ; c’était super de gagner. C’est un jeu que j’ai fait pour moi au départ, mais de remporter ce prix m’a ouvert l’esprit. J’entends bien prendre la prochaine année pour polir le jeu et en faire un titre que je pourrai vendre. C’est un pari, mais je veux profiter de l’élan que m’offre ce prix. » Le Lien MULTIMÉDIA s’est entretenu avec le gagnant lors de son retour à Montréal.
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21 balançoires : se balancer coopérativement
Mouna Andraos et Mélissa Mongiat, designers récipiendaires de la prestigieuse bourse Phyllis-Lambert Design Montréal 2010, sont à l’origine du projet 21 balançoires. Collaboratrices depuis bientôt un an, on leur doit d’autres projets similaires mettant en œuvre la participation du public en milieu urbain, comme l’habillage de la façade du pavillon Président-Kennedy de l’UQÀM avec la projection interactive Bloc Jam ou le Musée des possibles présenté lors de l’inauguration de la place publique Le Parterre en mai 2010.
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Plastikman - Dans les hautes sphères de la synchronisation
En 2004, la boîte de production de visuels interactifs Derivative avait travaillé à la première version de la performance multimédia de Richie Hawtin, alias Plastikman. Jarrett Smith, designer visuel en charge du projet, se souvient de cet exercice laborieux comme d’un passage obligé : « Richie et moi voulions créer une performance dans laquelle Plastikman contrôlerait tous les éléments : musique, éclairage et visuels. Ça n’a pas été très bien reçu à cause de problèmes techniques, mais c’était un premier effort [avec notre nouveau TouchDesigner]. Ainsi, même si l’on a pas obtenu le résultat escompté, l’expérience s’est avérée fructueuse. »
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Jacques Greene défie la formule house et se libère de l’ordinateur
Après quelques années de guitare jazz à l’adolescence, le jeune musicien montréalais s’est intéressé très vite à la musique électronique, en découvrant notamment des groupes comme Boards of Canada. Aujourd’hui, c’est sous le pseudonyme de Jacques Greene - un nom libre de toute référence, si ce n’est l’évocation de l’héritage bilingue d’un musicien né de père anglophone et de mère francophone - qu’il propose un son hybride, à la fois original et teinté d’influences house.
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The Gulf Stream : Point de confluence
Jérôme Guilleaume, alias Archibald Singleton, a tissé ses premiers liens avec la musique électronique en écoutant du downtempo et du drum’n’bass. Ivann Uruena, dit Kodok, est issu des mondes du funk et du disco. Les deux musiciens, qui se sont connus en jammant d’abord avec Félix de Passillé (dj FUNKYFALZ), se sont lancés il y a à peine deux ans dans The Gulf Stream, une aventure musicale où s’entrechoquent leurs influences respectives. En janvier 2011, The Gulf Stream faisait paraître Native’s Mantra, un premier mini-album - contenant deux pièces originales et trois remix - porteur de l’atmosphère enveloppante propre au duo.
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Murcof+AntiVJ : Une performance intemporelle
En 2009, AntiVJ avait présenté une projection architecturale, dans le cadre de Mutek, sur la tour du quai des Convoyeurs dans le Vieux-Port de Montréal. Cette année, l’étiquette de visuels revient au festival en compagnie du musicien Murcof pour présenter en salle une performance immersive qui ébranlera les repères spatiaux du public.
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Deepchord et Echospace - Générateurs d’ambiances dubtech
Rod Modell, ou Deepchord, et Stephen Hitchell, ou Echospace, se sont rencontrés au début des années 2000. Rod Modell a d’abord remixé des pièces de Stephen Hitchell. Puis, les deux producteurs, connus sous l’appellation Deepchord Presents Echospace, ont commencé à collaborer sur une base régulière en 2007.
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Jean-Pierre Aubé, paysagiste des fréquences radio
Jean-Pierre Aubé a présenté à Élektra 2011 l’installation sonore Titan et au-delà de l’infini. Cette projection audiovisuelle peut être vue au Centre Eastern Bloc et se veut une interprétation du « Carnet de voyage » de Hugens, la sonde aérospatiale automatisée qui émit un message de 2 minutes lors de son « atterrissage » sur Titan, une lune en orbite de Saturne. Nous avons rencontré l’artiste.
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OAO parle de Mue : Métamorphoses en temps réel
Lors de sa résidence à la coopérative Méduse de Québec, le collectif français OAO a créé Mue, une performance hybride où sons et images sont transformés en direct de manière à générer une expérience cinématographique éclatée. L’œuvre faisait partie, début février, de la programmation du Mois multi. Le trio, captivé par la puissance évocatrice du cinéma et par la fusion de l’audio et de la vidéo, a partagé avec Le Lien MULTIMÉDIA ces idées qui ont servi de moteur à la création de Mue. (Crédit photo : Besma Boukhri)
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aKido : Indépendant, patient et inclassable
Après Playtime (2004), produit sous son étiquette Nordique Records, Kim Gaboury (aKido) avait dû prendre une pause en 2005, alors qu’il avait signé un contrat avec une compagnie de disques qui avait fait faillite. De retour en 2007, aKido a sorti Blink lui-même. La méthode indépendante ayant porté fruit - plusieurs spectacles, utilisation de pièces comme Dancing In Chains dans des trames sonores de films ou pour la publicité - le musicien a répété la formule cet été, en produisant son troisième opus, Gamechanger.
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L’installation Cycloïd-E : quand l’harmonie du chaos se dégage d’un pendule horizontal
Il s’agit d’une histoire de famille que l’aventure des Suisses Michel et André Décosterd qui présentaient, après le mois multi à Québec en février dernier, l’installation sonore Cycloïd-E au Quartier éphémère de la fonderie Darling à Montréal, pendant la 12e édition du festival Élektra.
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Réflexions sur la musique actuelle avec Jean Derome et Joane Hétu
Au Québec, la « musique actuelle » a officiellement été baptisée ainsi avec la naissance du Festival de musique actuelle de Victoriaville en 1983. À l’origine, le genre constituait un amalgame d’influences provenant du art rock (un rock expérimental axé sur la texture sonore qui a point à la fin des années 60), du rock in opposition (un mouvement rock progressif qui, fin 70, s’objectait à l’industrie du disque), du jazz d’avant-garde et de la musique contemporaine. Près de trente ans plus tard, si le genre est encore trop jeune pour être analysé, on peut en dégager les grandes lignes. Joane Hétu et Jean Derome, deux saxophonistes et compositeurs investis dans la musique actuelle depuis ses débuts, ont fait l’exercice.
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