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    Christian Aubry participe à la révolution de l’actualité
    [Portrait]

    Christian Aubry participe à la révolution de l’actualité

    16 août 2011, 00h10
         |      Article rédigé par Charles Prémont     

    Les médias vivent une véritable révolution avec l’arrivée du Web. S’il n’est pas le premier à le dire, Christian Aubry, alias Amicalmant, pourrait bien être une figure de proue de cette transformation. Communicateur vidéo actif sur l’Internet, Christian Aubry retransmet en direct plusieurs événements d’envergure, tout ça gratuitement. « Avec la vidéo, on arrache la page Web pour montrer la réalité et les émotions qui s’y trouvent, dit-il. Cela donne une expérience beaucoup plus transparente avec un côté très immersif, alors que la nouvelle traditionnelle a souvent quelque chose de distant. » Et ça marche. Pionnier de ce nouveau média de communication, ses affaires sont en constante croissance. [photo de Christian Aubry par Eva Blue, sous licence CC]

    Ayant tâté du journalisme de 1997 à 1999 sur le Web, Christian Aubry s’est ensuite tourné vers les communications en entreprise. « C’était beaucoup trop arrangé avec le “gars des vues” pour moi, dit-il. Bien sûr, toute forme de communication garde sa mise en scène et un certain regard, mais avec la vidéo en ligne, on donne à voir et il y a des manières de rendre notre filtre beaucoup plus discret. »

    Pour Christian Aubry, le public a une éducation des médias de plus en plus forte et sait reconnaître les différentes cultures médiatiques qu’on leur sert. « Les gens comprennent ce que c’est qu’être devant une caméra, ce n’est plus un art limité à quelques personnes bien placées dans les médias », explique-t-il.

    Le Web représente une plateforme idéale pour mettre en valeur des interlocuteurs qui n’ont pas toujours l’occasion de se retrouver devant la caméra. « Pour tenter d’être le plus transparent possible, je cherche à établir un véritable contact avec mes interlocuteurs. Je communique beaucoup par mon langage corporel et les relance sur des filons qu’ils ont effleurés dans la conversation sans les approfondir. » Ces entrevues sans fard permettent aux spectateurs de se faire une opinion moins dirigée.

    Utilisant beaucoup la technologie de la retransmission en temps réel, Christian Aubry pense que cela permet aux spectateurs de participer à l’événement plutôt que d’être inactif devant leur écran. « Ça permet aux gens qui n’ont pu se déplacer d’être tout de même des participants, dit-il. Ils peuvent s’exprimer en clavardant ou sur Twitter et ça crée des dynamiques vraiment intéressantes. »

    Le Web permet effectivement aux gens de réagir sur le coup à ce qui se dit sans déranger le conférencier, ce qui n’est pas le cas de ceux qui sont assis dans la salle. « Je capte beaucoup d’événements pour différents ordres et organismes et je leur vends de plus en plus mes services en leur montrant la valeur ajoutée de la participation des internautes, dit-il. Comme ils réagissent sur le coup, on obtient pratiquement un petit sondage d’opinion sur ce que les gens ont aimé ou détesté de la communication. »

    À son avis, les médias sociaux ont toujours existé. « La première forme de nouvelle était le bouche-à-oreille, un média ancré dans le social, dit-il. Aujourd’hui, avec l’arrivée de la technologie des réseaux sociaux, on assiste un peu au retour de la rumeur. Ce dont nous avons besoin, c’est de faire le tri dans toutes ces informations et ce n’est pas nécessairement les médias traditionnels qui vont prendre ce rôle. Il y a aujourd’hui une nouvelle classe d’individus qui maîtrise les médias sociaux et la communication et ce sont surtout eux qui réfléchissent aux nouvelles structures de l’information. »

    Avant-gardiste et journaliste nouveau genre, Christian Aubry pense qu’il est grand temps que l’on raréfie les droits d’auteur dans les médias, surtout en ce qui a trait aux sources. « Pour moi, les sources devraient être ouvertes, explique Christian Aubry. Il y a une différence entre les sources et l’objet de la nouvelle. Les sources sont comme le minerai ; elles représentent l’information brute alors que l’objet de la nouvelle a été raffiné et peaufiné par un professionnel. Je pense qu’une fois que l’on a reçu une rémunération pour notre travail, on devrait laisser nos droits d’auteur et encourager les autres à créer d’autres objets à partir de nos sources. »

    Sur ce point, Christian Aubry pense que le monde aura toujours besoin de journalistes, mais que ceux-ci doivent accélérer le rythme de leur participation dans les réseaux sociaux. « Ils doivent utiliser davantage les informations qui viennent des communautés », dit-il.

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