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    Le Huitième jour


    [Reportage photo]

    Exposition MI-05 : des étudiants de l’UQÀM en médias interactifs dévoilent leur savoir-faire

    1er janvier 2008, 11h29
         |      Article rédigé par Charles Prémont     

    Les étudiants de la première cohorte du Bacc. en communication, de l’École des Médias de l’UQÀM, concentration médias interactifs, ont tenu les 13 et 14 décembre l’exposition MI-05 à la Salle polyvalente (SH-4800) du Coeur des Sciences de l’UQÀM situé au 200, rue Sherbrooke Ouest à Montréal. L’exposition MI-05 présentait quatre installations interactives conçues et produites au cours de la session d’automne 2007. Le Lien MULTIMÉDIA est allé faire un tour le 13 décembre. Un reportage de Charles Prémont.

    Le MI-05 est l’occasion pour la première cohorte du programme de médias interactifs de l’UQÀM de présenter son savoir-faire. Le MULTIMÉDIA a testé les quatre installations présentées au coeur des sciences de l’université.

    L’installation la plus accessible pour le néophyte de l’interaction médiatique est sans conteste celle nommée « le huitième jour ». L’équipe « la mythic », composée de Louis-Antoine Larose, Louis-Félix Cauchon, Patrick J. Mondoux et Cédric Gagnon, cherche à ce que ceux qui manipulent leur oeuvre se sentent comme un dieu. « On s’est inspiré des âges où l’on croyait fermement en ces êtres qui imposaient leurs lois sur la terre », explique Cédric .
    L’impressionnant assemblage comprend une grosse lampe suspendue du plafond qui représente le soleil. Du centre de ce dernier, un long manche y lie un globe terrestre. Un écran géant sur lequel on voit un paysage finalise le tout. « L’interaction se fait par la manipulation de la terre physique qui permet de contrôler la terre virtuelle sur l’écran », renchérit Cédric.

    En faisant tourner la terre sur son axe, on contrôle les jours qui passent (en avant ou en arrière). En l’approchant ou l’éloignant du soleil, on peut augmenter ou diminuer la luminosité. Finalement, en lui faisant faire une révolution autour de l’astre, on fait passer les saisons (Le Lien MULTIMÉDIA n’a pu essayer cette fonction, mais les concepteurs juraient que tout allait être prêt pour le vendredi). Toute l’installation fonctionnait sans fil.

    Plus encore, l’arbre qui figure au centre de l’écran est un automate cellulaire. « C’est-à-dire que c’est un algorithme qui se transforme, selon qu’on fasse avancer ou reculer le temps, en suivant un schéma qui lui est propre », résumait Louis-Antoine Larose.

    Un cube perceptif

    Une seconde installation où l’interactivité est particulièrement réussie se nomme « le prisme interactif ». L’équipe d’Ourahou Abderrahman, d’Ivan Padilla et de Sylvain Castel vise à nous faire ressentir comment un cube peut percevoir un être humain.

    L’installation se divise en quatre parties, les quatre côtés du cube, qui devait chacune représenter un sens. Petit défi technique, tout est projeté de l’intérieur. Impossible, donc, de se mettre devant le faisceau d’un projecteur.

    Le premier sens est le toucher. Une plaque de mousse sous laquelle se trouve un microcontact permet de jouer avec la lumière et le son projetés du cube. Vient ensuite l’ouïe. Si l’on crie assez fort, l’assemblage nous renvoie une distorsion de notre voix.

    Les deux autres côtés laissent tomber les sens. « On a malheureusement manqué de temps et de ressources pour faire ce que l’on voulait », déplore Ourahou Abderrahman.

    Quant à la troisième face, l’équipe a dû se rabattre sur le sens du toucher. « À l’origine ce devait être l’oeil (la vue) qui aurait rendu une image de notre profil », expliquait Ourahou Abderrahman.

    La dernière surface est constituée d’un pinceau (une manette de Wii déguisée) et d’une palette de couleur. En y plongeant le pinceau, il est alors possible de faire des graffitis sur l’image d’un mur projeté sur le cube.

    Les autres équipes

    Les installations « Décomposés » et « T1 ! » sont tout aussi réussies, mais d’une interaction plus limitée. « Décomposés » permet de jouer avec l’image et le son grâce à une rampe munie de photo-capteurs. « T1 ! », elle, amuse sur deux registres. On peut manipuler le son en passant nos mains sous une caméra infrarouge et faire exploser un amalgame de prismes, qui apparaît sur un écran, en appuyant sur une pédale.

    De la programmation

    La plupart des équipes ont utilisé les logiciels Max MSP et Jitter pour gérer l’entrée de données, manipuler le son et la vidéo. L’équipe Mythic a utilisé le langage C pour leurs contrôles sans fil et le langage « Virtools scypting » pour gérer leur arbre automate.

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