Guillaume Gilbert.
Photo: Antoine Quesnel
OVHcloud met la souveraineté numérique de l’avant
Face à une inquiétude croissante quant à la dépendance numérique des organisations publiques et privées envers une poignée d’entreprises américaines, OVHcloud, entreprise technologique française établie au Canada depuis près de 15 ans et fournisseur de solutions infonuagiques à l’échelle mondiale, fait la promotion de la souveraineté numérique grâce à des pratiques transparentes et ouvertes.
Établie dans plus de 140 pays, OVHcloud porte une attention particulière à son implantation sur les territoires où elle s’installe. Dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes, l’entreprise observe une inquiétude grandissante dans le secteur de l’infonuagique à l’égard des acteurs américains qui dominent le marché. Elle en profite pour réaffirmer son engagement envers la souveraineté numérique et les moyens concrets qu’elle met en oeuvre pour la défendre.
« On constate aujourd’hui, et notamment depuis quelques mois, de nombreuses tensions géopolitiques, ainsi qu’une prise de conscience accrue des organisations privées et publiques quant à leur dépendance vis-à-vis de certains acteurs technologiques. Une poignée d’entre eux, principalement américains, domine le marché, ce qui peut être préoccupant. Nous, en tant qu’acteur européen, avons un ADN différent, qui nous permet de proposer des solutions extrêmement performantes et durables. Nous représentons une véritable alternative à cette domination du marché du cloud », explique Guillaume Gilbert, responsable des communications et des affaires publiques pour les Amériques chez OVHcloud.
Fondée en France en 2000, la compagnie est présente au Canada depuis près de 15 ans. Premier territoire hors Europe exploré par l’entreprise, le Canada représente un marché clé et un exemple de son approche d’intégration aux besoins locaux. « Nous sommes le seul acteur sur le marché canadien à avoir un ADN européen. Nous respectons les législations des pays où nous sommes implantés et ne dépendons d’aucune loi extraterritoriale », souligne Guillaume Gilbert, faisant allusion au Cloud Act, qui autorise les autorités américaines à accéder aux données hébergées par des fournisseurs américains, même si elles se trouvent à l’étranger.
« De nombreuses entreprises souhaitent garder un contrôle total sur leurs données, leurs technologies et leurs opérations, ajoute-t-il. Grâce à nos capacités industrielles, nous construisons nos propres centres de données, serveurs et systèmes de refroidissement. Cela nous permet d’offrir à nos clients une maîtrise complète de leur parcours numérique, de la donnée à la technologie, en passant par leurs opérations. Nous sommes très avancés sur les questions de souveraineté numérique, mais aussi sur celles de durabilité. »
OVHcloud s’appuie principalement sur des solutions open source, interopérables, réversibles et ouvertes. « Nous garantissons un niveau sans compromis en matière de souveraineté numérique », affirme son représentant.
Redoublant d’efforts en matière de sécurité et de souveraineté numérique, OVHcloud annonçait en septembre dernier le lancement d’un projet de cybersécurité alimenté par l’informatique quantique. L’entreprise a été l’une des premières en Europe à posséder un ordinateur quantique dédié à la recherche et au développement. « Les gens nous demandaient : “Qu’est-ce que vous faites avec cet ordinateur ?” Aujourd’hui, cette technologie est utilisée pour renforcer la sécurité des certificats SSL, qui servent à protéger les sites Internet. OVH, avant de devenir un acteur majeur du cloud, était un hébergeur Internet, une activité que nous poursuivons toujours en hébergeant des millions de sites. Cette annonce démontre une application concrète de l’informatique quantique au service de la cybersécurité », poursuit Guillaume Gilbert.
Ces investissements dans le quantique, mais également dans l’intelligence artificielle, permettent à l’entreprise de se positionner comme une alternative crédible aux géants américains tels que Google et Amazon, qui développent eux aussi ces technologies. La société française dispose certes d’un capital moindre en comparaison, mais elle prouve qu’il n’est pas nécessaire de dépendre des grandes entreprises du secteur pour accéder à des services de pointe. En contrepartie, elle offre une souveraineté numérique accrue, grâce à un modèle transparent et accessible.
Guillaume Gilbert souligne également le choix stratégique du Québec et du Canada, non seulement pour l’importance du marché, mais aussi pour les opportunités en recherche et développement dans les domaines de l’énergie et des systèmes verts et renouvelables. « Depuis plus de 20 ans, nous investissons massivement en R&D pour être plus efficaces sur le plan énergétique. Au départ, ce n’était pas motivé par des raisons environnementales, mais parce que cela nous rendait plus performants et plus compétitifs. Nous avons rapidement compris que ces choix avaient aussi un impact positif sur l’environnement. Le choix des localisations, en fonction de leur mix énergétique bas carbone, est donc devenu essentiel. Le Québec s’est imposé naturellement grâce à son énergie hydroélectrique stable, renouvelable et faiblement carbonée. »
L’accès à l’eau pour le refroidissement des serveurs joue aussi un rôle central dans leur implantation, notamment dans la région de Montréal. Mais l’abondance de cette ressource ne conduit pas au gaspillage. La technologie de refroidissement d’OVHcloud repose sur un système en circuit fermé qui exploite pleinement le climat nordique pour un refroidissement économe et écologique. « L’eau est récupérée après évaporation, puis refroidie naturellement à l’extérieur. Ce n’est qu’en été que nous devons recourir à un refroidissement artificiel », indique enfin Guillaume Lambert. En misant sur des infrastructures durables, une implantation responsable et une indépendance technologique affirmée, OVHcloud offre un modèle d’entreprise que favorise la souveraineté numérique.























